Aller au contenu
Accueil » Critiques » CASTLEVANIA NOCTURNE : à la hauteur de Castlevania ?

CASTLEVANIA NOCTURNE : à la hauteur de Castlevania ?

  • Balin 
Castlevania, Castlevania Nocturne, Avis, Review, Critique, Netflix, Powerhouse Animation Studio, Richter Belmont, Alucard, Olrox, Doltra, Sekhmet, Erzébeth, Annette, Vampire, Anime, Jeu-vidéo,

Après le très bon CASTLEVANIA, Netflix propose une nouvelle série dans cet univers vidéo-ludique ! Voici mon avis sur CASTLEVANIA NOCTURNE !

CASTLEVANIA NOCTURNE, spin-off ambitieux…!

En 1792, alors que la France est en pleine révolution, Richter Belmont se bat pour protéger l’héritage de sa famille et contrer les projets d’une vampire cruelle et avide de pouvoir.

La série se présentait comme une adaptation libre de Rondo of Blood et Symphony of the Night. Mais on y trouve aussi des éléments de Bloodlines ou d’Harmony of Dissonance. Des jeux plus ou moins marquants de la licence, mais qui ont introduit les meilleurs éléments de la saga. De fait, plus qu’un spin-off, la série pourrait prendre une grande ampleur par la suite !

Une série qui manque de mordant ?

CASTLEVANIA NOCTURNE reprend les ingrédients de la licence culte : des vampires, des magiciens et un Belmont ! On retrouve beaucoup de légendes aussi. J’ai particulièrement apprécié les apports des mythologies vaudou (Ogun, Orunmila), égyptienne (Sekhmet) et aztèques (Quetzalcoatl). De grosses libertés sont prises par rapport à l’histoire originale, mais j’ai trouvé que c’était bien trouvé. Du moins, il y a une tentative de justification que j’ai trouvée crédible. Pour ce qui est du contexte, la série se passe 300 ans plus tard que sa prédécesseuse. L’action débute à Boston, mais très vite elle est relocalisée en France, en pleine Révolution et avec une artistocratie vampirique. Encore une fois, j’ai bien aimé l’idée néanmoins, j’ai trouvé qu’elle n’était pas assez exploitée. Peut-être que trop de choses ont été introduites pour une saison de 8 épisodes.

Univers : 3,5/5

Pour ce qui est de l’histoire, CASTLEVANIA NOCTURNE s’embarque dans un récit autour d’une conspiration entre l’Eglise, les vampires et les créatures de la nuit. La menace du Messie Vampire est évoquée tôt mais elle prend corps bien trop tard dans l’intrigue. De fait, le rythme de la série paraît faux, cela manque d’équilibre. La série ne surprend pas, elle a même recours à un bon nombre de facilités, mais celai reste un récit prenant. C’est dynamique et on ne s’ennuie jamais. Je suis cependant un peu mitigé sur la fin. Le cliffhanger est génial mais le Deus Ex Machina casse un peu tout… C’est trop facile ! Et ce, même si c’était tout simplement jouissif. C’est tout de même l’une des scènes qui m’a le plus marqué dans cette saison ! Au final, ce spin-off m’a fait moins forte impression que son aînée, mais il reste un très bon divertissement.

Scénario : 3,5/5

Du point de vue de la forme, CASTLEVANIA NOCTURNE est dans la lignée de la première série. On verse moins dans le gothique, mais globalement la palette de couleur plus chaleureuse ce qui offre un bon contraste et une identité propre à la série. Les character-design sont tout simplement magnifiques. Et côté storyboards, on conserve le dynamisme des combats. Néanmoins, j’ai trouvé l’animation moins fluide et précise que dans la série principale. C’est toujours aussi sanglant, mais là encore je pense que cela aurait dû être mieux réparti, afin de donner une cohérence à l’ensemble. Tout arrive à la fin et, même si c’est impressionnant, c’est un peu décevant au regard de ce qu’on a déjà pu voir. Pour ce qui est de la bande-son je l’ai trouvée sympathique, la chanson d’Edouard m’a glacé le sang (mais vite agaçante), et on a Vampire Killer !

Forme : 3,5/5

Là où CASTLEVANIA NOCTURNE m’a le moins convaincu, c’est dans la construction de ses personnages. De mon point de vue, ils étaient trop nombreux, et à l’instar de l’univers, tous n’ont pas pu être exploités de manière correcte avec 8 épisodes. Le meilleur exemple pour moi étant Olrox, il y avait beaucoup plus à faire avec lui selon moi. Peut-être pour une saison 2 ? Malgré cela, le trio de tête avec Richter, Maria et Annette (très différente des jeux : wokisme ou pas, je vous laisse juge) est lié par une bonne dynamique et on parvient à les suivre sans mal. Mais si je ne devais retenir qu’un seul personnage de ce spin-off, ce serait Edouard, dont l’histoire tragique m’a captivé ! Du côté des antagonistes, j’ai trouvé que c’était assez fouillis. Erzébeth ? Sekhmet ? Drolta ? On s’y perd un peu, et aucune ne s’impose vraiment : on n’a pas d’opposition convaincante !

Personnages : 3,5/5

CASTLEVANIA NOCTURNE, en résumé :

💎 Les points forts :

  • Les character-design sont magnifiques.
  • Un univers intéressant, même s’il aurait mérité d’être mieux exploité.
  • Le destin tragique d’Edouard est captivant.
  • Un très bon divertissement.

🪨 Les points faibles :

  • L’animation est moins fluide et précise.
  • Les personnages sont trop nombreux pour être tous développés.

Note globale : 14/20