Cette nouvelle review est consacrée à DOOMSDAY WAR, dernière nouveauté des éditions Doki-Doki ! Voici ma critique du tome 1 !

DOOMSDAY WAR, tome 1
Pour accueillir ce premier titre Coamix (Valkyrie Apocalypse, Witches’ War, Tengen Hero Wars…) à son catalogue, les éditions Doki-Doki ont fait les choses bien. Ainsi, j’ai pu recevoir un kit press comprenant un dossier de presse, un ex-libris et une petite PLV et évidemment le tome 1. Pour tous les lecteurs cette fois, ce premier volume présente une jaquette réversible, à droite ci-dessous.
En ce qui concerne l’objet livre, il entre dans les standards avec un papier sans trop de transparence et une impression très correcte.


An 2206 de notre ère. La Terre est en proie aux pires catastrophes climatiques : la température du globe et le niveau des eaux ont drastiquement monté, le monde suffoque et une grande partie des animaux est éteinte. Selon Gaïa, l’intelligence artificielle aux prédictions incontestées, il ne reste plus que cent ans avant que la surpopulation n’entraîne la fin de l’humanité… Les 16 nations survivantes concluent alors un accord désespéré. Chacune d’entre elles sera représentée par un champion dans un grand tournoi. Et malheur aux pays vaincus… Ils disparaîtront de la surface terrestre, prolongeant ainsi un peu plus l’espérance de survie de la race humaine !
C’est le début d’un affrontement mondial démesuré, où tous les coups surnaturels sont permis, pour l’honneur et la survie de sa patrie !
16 combattants. 16 nations. Une seule vaincra.
DOOMSDAY WAR prend place dans un futur proche. L’humanité est dans une situation tellement critique que cela la pousse à réduire sa population. Crise climatique, suprématie de l’intelligence artificielle : c’est plutôt envisageable, on est proche d’un récit d’anticipation ! De même, le concept des cellules de Thésée et l’apparition de « surhumains » capable de survivre dans ce milieu est crédible.

En revanche, les approximations scientifiques m’ont dérangé. Le polyphénisme et la sélection naturelle sont mal définis et on a même droit à cette horrible illustration de l’évolution humaine… Je ne sais pas si c’est la traduction ou si c’est c’est le cas aussi dans l’oeuvre originale, mais il y a de réelles aberrations scientifiques. Il aurait mieux valu partir sur de la fantasy pure.
Univers : 3/5
L’enjeu principal de DOOMSDAY WAR est donc la réduction de la population mondiale pour permettre aux survivants de prospérer. Et quoi de mieux qu’un tournoi pour impliquer le moins d’humains possibles et permettre de prendre des décisions ? Vous l’aurez compris, comme souvent avec les oeuvres Coamix, le scénario n’est qu’un prétexte pour des combats dantesques !

Ce premier tome se veut introductif. Il présente la situation de l’humanité, explique les différents concepts avant de passer à de la bagarre pure et simple. Cette contextualisation apporte une plus-value par rapport aux autres oeuvres du genre (Valkyrie Apocalypse, Witches’ War…). Malheureusement, l’exécution manque de maîtrise : c’est très bavard. Tellement que cela perd notre attention.
Scénario : 3/5
Pour ce qui est des personnages, DOOMSDAY WAR suit la recette classique des oeuvres Coamix. On a une galerie sans fin de présidents, ministres et autres dirigeants. Et quasiment autant de « héros délégués », les combattants représentant les nations dans le tournoi. Et on n’oublie pas les deux IA personnifiées. Pour autant, on ne découvre vraiment que deux personnages : Hasuichi Nishizono et Albie Hiddleston.

Leur confrontation est l’occasion de présenter leur passé respectif. Et, si leurs motivations sont plutôt louables, on peine à s’attacher à eux tant cela va vite. En revanche, j’ai apprécié qu’ils représentent pleinement leur pays, leurs capacités s’appuyant sur des symboles de leur nation. J’espère juste que ça ne tombera pas dans le cliché.
Personnages : 3/5
C’est probablement du point de vue visuel que DOOMSDAY WAR s’en sort le mieux. Tout d’abord, la diversité des apparences des personnages est remarquable, même si j’aurais apprécié que les faciès s’éloignent du style manga classique (forme et taille de nez, des yeux…). En ce qui concerne les deux combattants de ce tome 1, leur transformation fait son petit effet.

Pour ce qui est des séquences d’action, Natsuko Uruma s’en sort très bien. C’est dynamique tout en restant parfaitement lisible. On ressent l’intensité des coups durant le combat, et les mises en scènes spectaculaires font que l’ensemble est percutant. Pour les scènes plus posées, notamment la réunion des Nations, c’est paradoxalement moins lisible : la faute au texte envahissant.
Visuels : 4/5
DOOMSDAY WAR, en résumé :
💎 Ce que j’ai aimé :
- Les designs soignés et le dynamisme des scènes d’action.
- Les thématiques soulevées par l’oeuvre : crise climatique, IA
- Les personnages incarnant pleinement leur nation.
🪨 Ce que j’ai moins aimé :
- Une introduction bavarde.
- Les concepts scientifiques non maîtrisés, et donc scientifiquement faux.