En cette rentrée 2025, on parle de SCHOOL OF VILLAINS ! Ce nouveau manga des éditions Mangetsu s’inscrit dans le genre furyō !
SCHOOL OF VILLAINS, tome 1 :
Mangetsu accueille une nouvelle série courte à son catalogue : SCHOOL OF VILLAINS. C’est la quatrième série de Hiromasa Okujima à nous parvenir.
On a auparavant pu découvrir :
- Vavam Vampire chez Crunchyroll (qui existe aussi en anime sur Netflix),
- Au bain, les Yankees! chez naBan,
- Les Racailles de l’autre monde chez Ki-oon.
- Assistant Assassin chez Omaké Books.
- Akamatsu (et) Seven Les colocs d’enfer ! chez Hana.
« Je compte bien atteindre le sommet de la hiérarchie de cette école. »
À 15 ans, Jōichirō Kirinji, fils du Premier ministre, étudie sans relâche pour suivre les traces de son père. Tout bascule lorsqu’il découvre que celui qu’il admire tant n’est un simple larbin du chef du clan Biran. Humilié et trahi, il comprend à cet instant qui tire véritablement les ficelles du pays. Résolu à prendre son destin en main, il s’inscrit dans la pire des écoles de voyous pour gravir les échelons de la pègre et devenir le véritable numéro un du Japon !
La copie que propose Mangetsu est de bonne qualité, le papier est épais, l’impression est bonne. La jaquette est plutôt jolie, et on a droit à de petits bonus en guise de couvertures sous cette dernière :
Son objectif ? Devenir le numéro 1 des yakuzas !
À l’instar des autres oeuvres de Hiromasa Okushima, SCHOOL OF VILLAINS propose de découvrir le furyō sous un angle inédit. Ici, l’auteur nous introduit un lycée Biran, fondé par le clan du même nom. Cet établissement rassemble tous un tas de voyous, mais aussi la progéniture des criminels les plus influents du pays.
Les rixes y sont monnaie courante et se règlent… par des jeux d’enfants, en version plus violente évidemment. De quoi rappeler un peu Squid Game. Néanmoins, si les jeux nous sont bien expliqués, on ne sait pas vraiment pourquoi les choses sont ainsi. Cela laisse un arrière-goût de trop peu, voire d’inachevé. C’est dommage..!
Univers : 2,5/5
Dans ce contexte, on suit Jōichirō Kirinji, et ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il est le fils du Premier Ministre du Japon ! Un protagoniste que j’ai trouvé assez intéressant, notamment parce qu’il est motivé par une humiliation qu’il a ressentie. Le fait qu’il ait transformé cette honte en force de caractère m’a bien plu !
Autour de lui gravitent évidemment des personnages charismatiques, comme dans tout bon furyō. On peut citer les V4, le bureau des étudiants constitués des élèves les plus forts du lycée. Mais chacun a sa part de folie, ce petit truc absurde qui le caractérise puisque SCHOOL OF VILLAINS reste un manga d’Hiromasa Okushima !
Personnages : 3/5
SCHOOL OF VILLAINS, c’est donc l’histoire d’un jeune homme qui veut prouver sa valeur et pour cela, il vise le sommet : devenir le leader de la pègre japonais. Cela implique de progresser dans la hiérarchie du lycée Biran, de se faire respecter, de se trouver des alliés, et surtout de survivre dans ce milieu hostile !
Avec ce premier volume, Jōichirō a déjà fort à faire ! L’ennui, c’est que la série ne compte que trois tomes. Et même si le rythme est déjà très soutenu, j’admets avoir un peu de mal à me projeter dans le récit. Comment notre protagoniste va-t-il pouvoir atteindre les sommets alors qu’il peine à se faire élire délégué de sa classe…?
Scénario : 2,5/5
Visuellement, SCHOOL OF VILLAINS tire son épingle du jeu. Le trait de Hiromasa Okujima est particulièrement agréable : réaliste, détaillé. Et ses mises en scènes sont plutôt efficaces. J’aime particulièrement l’aura qu’il arrive à donner aux voyous du Villains 4, mais aussi à Jōichirō lors des différents « jeux ».
En revanche, je trouve que l’ensemble manque d’une action plus viscérale, d’émotions et de ressentis exacerbés. Et si le découpage est dynamique, les poses manquent de souplesse à mon sens. J’aurais aimé des métaphores visuelles plus ambitieuses lors des confrontation entre les lycéens, cela aurait permis de donner un cachet supplémentaire.
Visuels : 4/5
SCHOOL OF VILLAINS, en résumé :
💎 Ce que j’ai aimé :
- Une nouvelle revisite du furyō par Hiromasa Okujima.
- Les visuels et les designs soignés.
- Un humour décalé, particulièrement absurde.
🪨 Ce que j’ai moins aimé :
- Un récit qui manque de mise en place.
- J’ai peur qu’en trois tomes, on n’ait rien de satisfaisant.