Après vous avoir présenté l’arc Black Cygnus de la série Arès de Meian, je vous fais découvrir le quatrième arc, qui s’intitule Le passé d’Arès.
Cet arc s’étend de la moitié du tome 7 à la fin du tome 8. Donc si vous n’avez pas lu les tomes précédents, il pourrait bien y avoir quelques spoils!
Vous pouvez retrouver la review du tome 1 juste ici, et l’unboxing de la box proposée par Meian juste là:
Allez, c’est parti!
On reprend les couvertures, celle du tome 7 que vous avez peut-être vu dans l’article précédent.
Les chevaliers noirs commencent leur danse macabre et les souvenirs rejaillisssent dans le coeur d’Arès lorsqu’il se retrouve face à son pire cauchemar.
La douleur d’une mère, d’un maître, d’une blessure… Autant de tragédies que l’on ne peut pas oublier dans un destin voilé par la souffrance et le sang.
Et celle du tome 8, qui nous présente Kyron, le maître d’Arès et l’Epéiste aux Yeux rouges.
Entre tristesse, injustice et épreuves, le passé se dévoile, les souvenirs se racontent et se partagent pour former une quête de vengeance insatiable. Arès dévoile son histoire à ses amis qui acceptent de lui prêter main forte pour retrouver et vaincre le terrible épéiste aux yeux rouges.
Passons maintenant à la découverte du passé d’Arès!
La fin de l’arc Black Cygnus replongeait Arès dans ses souvenirs lointains. Revoir un homme aux yeux rouges, ce signe caractéristique de l’assassin de son maître, l’a mis hors de lui.
Et c’est encore chamboulé de cet évènement qu’on le retrouve, lui et ses coéquipiers. Tout un travail sur son ressenti, sur ce que ses coéquipiers pensent de lui nous est proposé par Ryu Geum-Chul. Et c’était vraiment intéressant. On cerne bien mieux ce personnage rigolo au premier abord qu’est Arès.
Et c’est ainsi que la vérité le concernant se révèlera à tous:
L’annonce de cette vérité enclenchera un flashback, plutôt bienvenu je trouve, et nous en apprend beaucoup plus sur le personnage d’Arès.
Ainsi, c’est en même temps que Mikaël, Barouna et les autres coéquipiers de notre soldat préféré qu’on prend connaissance de son passé.
La forme du récit oral raconté est bien trouvée je trouve. Ce n’est pas le genre de flashback qu’on retrouve habituellement dans les shonen grand public. Souvent ils sont accompagné d’une prise de conscience, après s’être retrouvé au pied du mur. Ce qui rend généralement le tout assez niais.
Mais cette fois, c’est un peu plus original dans la manière de raconter. Et le récit n’en est que plus touchant, plein d’émotions. Pour autant, il ne délaisse pas l’action, omniprésente depuis le début de l’oeuvre.
De son enfance tragique, à sa rencontre fortuite avec le maître du vent Kyron, en passant par les injustices qu’il a subies, cet arc nous permet de cerner peu à peu le personnage principal qu’est Arès. On en vient même à se dire qu’il était vraiment très énigmatique avant la révélation de son passé!
Evidemment, on en apprend plus sur l’Epeiste aux yeux rouges. Sa rencontre avec Arès et Kyron, les enjeux de leur confrontation. Et pour finir, sur la haine que lui voue Arès.
Qu’en ai-je pensé finalement?
Je dois dire que j’ai été surpris. Encore une fois happé par l’histoire que nous conte Ryu Geum-Chul, j’ai découvert une nouvelle facette de son personnage mais aussi de l’auteur.
On était habitué aux combats épiques, au récit de guerre, et aux personnages forts. Cette fois-ci il nous présente quelque chose de beaucoup plus sentimental, profond.
Je trouvais qu’il développait très bien ses personnages jusque là. Mais cette fois, c’est bien plus que ça. Même l’idée de vengeance, qui est pourtant récurrente et redondante dans les récits, nous paraît justifiée, complètement légitime. La consistance et la cohérence du personnage d’Arès sont impressionnantes.
C’est un véritable plaisir à lire, et si vous ne l’aviez pas encore compris, je vous recommande très fortement cette oeuvre!
Je vous retrouve très vite pour la suite des aventures du soldat errant!