En cette période de canicule, je vous retrouve pour vous présenter le rafraîchissant manga Swimming Ace, envoyé par les Editions Pika.
Synopsis
En primaire, Eiichirô était un véritable prodige de la natation : il battait tous les records grâce à une croissance précoce ! Mais au collège, ses camarades nageurs ont fini par le dépasser et, face aux limites que lui a imposées sa taille, il fait le choix d’abandonner la discipline. Quelques années plus tard, alors qu’il fréquente le lycée Oohama, situé en bord de mer, Kôyô, un jeune nageur qui a toujours voulu se mesurer à lui, et Haru, la fille qu’il aime depuis l’enfance, vont lui redonner l’envie d’être le champion qu’il a été !
Swimming Ace
Swimming Ace est un manga de Hoshi Renji au dessin et de Inoryuu Hajime (The Killer Inside) au scénario. Il fut publié dans le Gekkan Shônen Magazine de Kôdansha de 2014 à 2016. La série est terminée au Japon en 5 tomes. En France, Pika a publié le premier tome le 17 Juin dernier. Le tome 2 sortira le 26 Août.
Un sport peu mis en avant dans les manga !
Je ne lis d’habitude pas de manga de sport et j’ai l’impression que ce genre donne plus de visibilité aux sports d’équipe qu’aux sports plus individuels comme peut l’être la natation. Swimming Ace est donc déjà intéressant pour cela. Bien sûr il sera question de club de natation et de compétition par équipe, mais la performance individuelle est également mise en avant.
« Avec Swimming Ace, plongez au cœur d’une discipline sportive exigeante où le corps est mis à rude épreuve par les entraînements quotidiens ! »
Pika
En effet, bien que discipline individuelle par excellence, et ainsi porteuse de valeurs comme la persévérance et le dépassement de soi, la natation véhicule aussi de nombreuses idées collectives comme la solidarité et la tolérance. Les jeunes sportifs s’entraînent ensemble et la compéttition est source d’échanges, d’épanouissement et de dépassement dans un respect mutuel.
Un champion déchu
Eiichirô était un prodige de la natation en primaire. Cependant, sa croissance précoce s’est arrêtée lorsque celle de ses camarades a débutée. Ne progressant plus dans sa discipline, Eiichirô a prit la décision d’abandonner la natation.
Choix compréhensible, à l’époque, seule sa performance au temps comptait pour lui. Lorsque son temps n’évoluait pas ou pire, régressait, Eiichirô ne pouvait plus ressentir que de la déception et de la répulsion envers lui et sa discipline. Il ne nageait qu’après sa propre ombre, comme les fantômes de Mario Kart, sans jamais rattraper ce fantôme, oubliant tout le plaisir qu’il avait pu prendre à pratiquer la natation.
J’ai trouvé intéressant de prendre le point de vue d’un ancien enfant prodige passé de la lumière à l’ombre. Montrer l’impact que la notoriété précoce chez un enfant peut avoir est intéressant.
Une lecture sympathique
Bien que ce ne soit pas le genre de manga que j’ai l’habitude de lire, j’ai apprécié cette aventure. Le dessin est fluide et dynamique lors des scènes de natation.
L’histoire est un peu plus sérieuse que peut le laisser penser la couverture, de part le passé de Eiichirô.
Comment redonner le goût et le plaisir qu’Eiichirô a perdu au fil des années lors de la pratique de la natation ? Un jeune passionné de natation, ancien fan d’Eiichirô va tout faire pour lui redonner la flamme de la passion.
Le schéma est plutôt classique, mais les personnages sont assez crédibles dans leur passion pour la natation et leur rôle d’adolescent. Les mangakas arrivent à transmettre la passion de la natation qui anime les personnages.
Bien que le passé d’Eiichirô apporte du sérieux à l’histoire, la légèreté est tout de même présente dans certaines scènes tant au niveau du scénario que du dessin. J’ai trouvé les plans culotte pas forcément nécessaires. On nous propose déjà des filles en maillot de bain, pas besoin d’en rajouter à mon goût.
Conclusion sur le 1er tome de Swimming Ace
En conclusion, Swimming Ace a été une lecture sympathique dans un univers que je ne connaissais pas. Le manga aborde des thèmes intéressants et le dessin fluide et dynamique est agréable à suivre. J’ai également découvert une facette de Inoryuu Hajime en scénariste très différente de celle de The Killer Inside, manga que j’apprécie beaucoup.
© by HOSHI Renji / Kôdansha