Cela fait vraiment très longtemps que j’ai la série Egregor entre les mains. Mais par un concours de circonstance plus ou moins amusante (pandémie oblige) je ne vous en parle qu’aujourd’hui. C’est parti pour la review de Egregor Tome 1 !
Je vous avouerais aussi que l’écriture de cet article a été un véritable défi puisque ce manga déborde de détails cruciaux pour la suite de l’histoire.
Donc, il y a quelque temps Meian a eu l’extrême gentillesse de nous confier les trois premiers tomes d’Egregor : le souffle de la foi. Il s’agit d’une série écrite par Jay Skwar et dessiné par Kim Jae Hwa.
Si Jay Skwar en est à son coup d’essai, il n’a pas choisi n’importe qui pour le seconder. En effet, Kim Jae Hwa est un artiste très populaire en Corée. Il est notamment connu pour ses talents de dessinateur dans King of hell ou encore dans la série de manga Warcraft.
Egregor : L’histoire de Moissons meurtrière
Egregor raconte l’histoire de Foa un jeune apprenti forgeron dont le village est attaqué par des faucheuses. Son village anéanti et toute sa vie effacée de la main des faucheuses, le jeune homme va devoir prendre les armes qu’il apprenait auparavant à fabriquer. Bien sûr, il sera accompagné par ses amis de toujours : Raust, Pillin et Hatal. Tous les quatre se révèlerons vite être un expert dans sa propre discipline.
Tableau d’une violence exceptionnelle
Le premier tome m’a vraiment frustré. Tout d’abord, j’ai été surprise par le nombre incalculable de personnage dans ce tome. Leur qualité première est sans doute l’amour qu’il éprouve pour chacun des habitants de leur petit village et c’est aussi sans aucun doute ce qui nous fait autant les apprécié.
S’il y a bien une chose de certaine dans ce premier tome c’est qu’il n’est vraiment pas conseillé de le montrer à un enfant. La violence qui y est peinte est presque insoutenable. Etre les têtes qui volent et les morceaux de corps arraché on est surpris de demander grâce.
Egregor Tome 1: De jeune héros en devenir
Foa est notre personnage principale, dans ce premier tome il est à lui seule une énorme énigme. On commence par voir en lui un enfant doté d’une intelligence particulière, d’une force qu’il a acquis après plusieurs années à la forge et d’une bienveillance surnaturelle. Pourtant, si sa mère apparait comme étant un égide extraordinaire il l’est encore plus.
N’ayant jamais combattu, il suit ses trois amis dans le seul but de défendre son village. Et lorsque tout semble perdu et qu’il ne reste plus qu’eux quatre, il se transforme et défend au péril de sa vie celle de ses frères d’arme. Agé d’à peine 14 ans, il était déjà doté de qualité que bon nombre d’entre nous ne possède pas encore. Mais plus encore il semble être exceptionnel de par sa naissance.
Raust est un jeune homme plein de fougue et de passion. Il a en lui ce courage et ce dévouement que l’on retrouve souvent chez les héros. Il est indéniable qu’il serait prêt à tout pour protéger ceux qu’il aime. Malgré tout, on remarque l’arrogance qui caractérise souvent les jeunes qui ont encore besoin d’apprendre de la vie. Malheureusement, les secrets qui entourent sa famille risquent de lui forger le caractère. Tandis que sa formation chez les faucheuses risque de lui laisser un goût amer après le massacre de son village.
Pillin et Hatal représente bien les fameux compagnons d’arme et ami fidèle des héros. Ce sont des atouts fabuleux qui ont toujours la tête sur les épaules qui pourrait malgré tout suivre leurs amis jusqu’en enfer. Pillin est un archer de talent tandis que Hatal manie la lance avec brio. Et même si ils accompagnent le plus souvent Raust à la chasse, ils savent faire preuve de modestie contrairement à lui.
Une intrigue passionnante malgré le macabre
Malgré le fait que ce tome m’a peut-être frustré pour le restant de mon existence, je me suis prise a aimé le déroulement de l’histoire. Au début un peu bancale, cette histoire de moisson a éveillé en moi un nombre incalculable de question. Je me suis demandé pourquoi les faucheurs avaient choisi un village si petit pour une frappe si violente.
C’est vrai que c’est une question dont la réponse peut être Foa ou bien même Raust. Mais les Faux semblent très surprises de les trouver dans ce village. Donc les deux héros ne sont qu’un petit plus pour eux. Il semble cependant que l’attaque a été fomentée dans l’unique but de faire revenir la mère de Foa dans ce village. Mais n’y avait-il pas plus facile ? Rien ne pouvait leur assurer qu’elle viendrait.
Un scénario et des dessins gâchés par le format ?
En mettant de côté les questions purement scénaristique qui seront pour la plus part résolue dans la suite, je me suis prise à regretter de lire un manga papier pour la première fois de ma vie. Je n’ai pourtant rien a reproché au graphisme qui sont pour la plus part très impressionnant et vraiment très réussi.
Non, ce sont plutôt les scènes de combat coupé et altéré par le plie centrale du livre qui m’ont déranger et ont un peu foutue en l’air ma lecture. La plus part des scènes sont fluide et agréable à lire ce qui permet à l’histoire de se laisser lire. Pourtant d’autres scènes sont complètement gâcher par ce pli et il faut vraiment s’y attarder pour comprendre.
En prenant en compte ce simple défaut, Egregor tome 1 m’a paru être uniquement une sorte de prologue pour initier le début de l’histoire. C’est un peu un prélude pour comprendre comment nos héros vont en arriver à se dépasser pour mettre en pièce ceux qui sont responsable de leur tristesse.
En attendant la critique du second tome d’Egregor, faite un tour sur le site de Meian pour trouver votre bonheur.