Bonjour à tous ! Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette deuxième édition du Calendrier de l’Avent Gaak ! Cette année encore, nous avons farfouillé dans nos bibliothèques et vidéothèques pour vous présenter des œuvres éclectiques, où, nous espérons, chacun trouvera un intérêt et découvrira de nouvelles séries ! Au programme, du Shônen, du Seinen, du Shôjo, du Josei, du Yaoi, du Yuri, du manga pour jeune public, du manga, du manhwa et du global manga ! Sans oublier les films d’animation, les animes et les dramas ! Pour ce premier jour, je vous présente un manga connu, mais dont nous n’avons pas encore parlé sur Gaak : l’Atelier des Sorciers.
L’atelier des sorciers
Tongari Bôshi no Atelier, de son titre japonais, est un manga de Shirahama Kamone prépublié dans le Morning Two de Kôdansha depuis 2016. En France, vous pouvez retrouver le manga aux éditions Pika. 7 tomes sont parus à ce jour. L’éditeur nous propose régulièrement des éditions collector des tomes avec goodies de l’univers de Coco !
L’Atelier des Sorciers, de quoi ça parle ?
Dans un monde où humains et sorciers cohabitent, Coco, jeune fille de couturière est fascinée par la magie depuis son plus jeune âge. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis à la naissance. Par conséquent, la jeune Coco pratique son art personnel, celui de la mercerie en rêvant devant les pavés lumineux et les carrosses volants.
Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive par hasard dans le village de la jeune fille. En espionnant le sorcier alors qu’il pratique la magie, Coco comprend la véritable nature de la magie. Il ne suffit pas de réciter un sort, le sort se dessine à l’aide d’un set d’encrier. Coco se rappelle alors d’un livre de magie et d’un encrier qu’un mystérieux inconnu lui a vendu lorsqu’elle était enfant. Surexcitée, la jeune fille décide elle aussi reproduire les symboles présents dans son livre et de s’essayer à la magie coûte que coûte. Cependant, dans son ignorance, elle en paiera les frais lorsqu’elle commettra un acte tragique.
Des suites de cet incident, la jeune Coco se retrouve disciple du sorcier Kieffrey et découvre alors un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence ! Elle va découvrir l’atelier de Kiefferey ainsi que ses autres disciples. Elle va alors prendre la résolution de de faire de son mieux pour devenir une vraie sorcière, par amour de la magie, pour rendre les gens heureux, mais surtout pour réparer sa terrible erreur.
Cependant, elle ne se doute pas que dans l’ombre, le mystérieux inconnu qui lui a vendu le livre des années auparavant observe la croissance de la graine qu’il a planté à ce moment-là dans la vie de Coco.
Pourquoi L’Atelier des Sorciers c’est si bien ?
Une claque visuelle
En premier lieu, le manga a une patte graphique unique. C’est très beau ! Les planches sont riches de détails impressionnants, sans jamais paraître fouillis. Shirahama a une maîtrise des décors et paysages brillante qu’elle mets avec brio au service de son monde fantastique. Les graphismes des personnages ne sont pas en restes non plus ! Très détaillés et chacun avec un design propre, les personnages sont, à mon goûts, superbes.
Une nouvelle utilisation des codes de la magie
Dans l’Atelier des Sorciers, la magie se dessine à l’aide de sceaux qui répondent à des codes bien particuliers. Cette approche de la magie est intéressante, notamment lorsque les personnages vont devoir aménager les règles pour créer de nouveaux sorts.
Dans le manga, on retrouve le chapeau pointu et la cape de sorcier. Uniforme maintes fois utilisé mais qui a tout à fait sa place dans ce monde-ci. Cela apporte un charme particulier au manga. Le bestiaire que nous sert la mangaka est lui aussi original. Je pense notamment au ver-pinceau.
La magie est réglementée dans cet univers. Elle est utilisée par les sorciers pour rendre les gens heureux. Après une guerre, certains sorts furent interdits et seuls ceux qui ont le pouvoir de rendre service ou de rendre les gens heureux sont autorisés. Un secret très intéressant est abordé dans le manga: la magie est accessible à tous, mais en leçon des erreurs du passé, seuls les sorciers connaissent ce secret. Un point scénaristique très intéressant et qui m’a beaucoup plu.
Un apprentissage de jeune sorcière
Coco va devenir disciple de Kieffrey et se retrouver dans son atelier en compagnie d’autres disciples du sorcier. La jeune fille va devoir tout apprendre de la magie. Commence alors son apprentissage et sa cohabitation avec les autres jeunes filles. Évidemment, cela ne va pas se passer sans encombres. On va retrouver la très habituelle sorcière de haut niveau qui ne veut rien avoir à faire avec la novice. Cependant, tout cela est très bien géré par la mangaka. Si certaines situations sont vues et revues à posteriori, lors de la lecture, tout est fluide et jamais je n’ai eu une impression lourde de cliché.
Un univers dangereux
Si la magie est utilisée pour rendre les gens heureux, il existe cependant une face sombre. Un groupe de sorciers utilisant les sorts défendus opère dans le secret. On apprend rapidement que le mystérieux inconnu qui a vendu le livre à Coco dans le passé fait partie de cet ordre et qu’il nourrit des plans à l’égard de la jeune fille. Kieffrey, lui aussi cherche à en savoir plus sur cet ordre et compte sur la jeune Coco pour le rapprocher des réponses.
En conclusion
L’Atelier des sorciers apporte un vent frais sur l’univers de l’apprentissage de la magie avec des graphismes époustouflants. Si vous avez, comme moi, grandit avec, entre autres, Harry Potter, je pense que vous apprécierez l’univers de Coco. L’histoire est originale et pleine de gaieté mais aussi de dangers.
L’atelier des sorciers est un manga qui plaira autant aux jeunes qu’aux adultes ayant gardé une passion pour la magie.