Parmi les animés de l’été 2021, il y a un isekai qui m’avait interpellé: The Dungeon of Black Company! Après deux épisodes, ça vaut le coup?
Je vous en parlais à l’occasion de son premier trailer, The Dungeon of Black Company est l’adaptation du manga éponyme. Ce dernier est par ailleurs disponible aux éditions komikku. Produit par le studio SILVERLINK, l’animé est diffusé sur Wakanim.
Un nouvel épisode tous les vendredis à 16h00
Ninomiya Kinji, déterminé à ne pas travailler, a fait en sorte d’amasser une fortune grâce à des investissements, devenant ainsi le roi des chômeurs. Alors qu’il croyait pouvoir passer sa vie à paresser, un coup du sort l’envoie dans un autre monde ! Destination : une entreprise ultra-abusive qui le fait trimer dans un donjon. Sa vie raffinée devient un quotidien de sang, de sueur et de larmes à travailler comme un forçat dans un ancien donjon transformé en mine. Son lieu de travail est hostile, ses horaires à rallonge et la paye misérable. À cela s’ajoute un supérieur abusif, du lavage de cerveau et de l’exploitation sans contrepartie. Il se retrouve à vivre la vie de salarié exploité qu’il méprisait tant. Malgré ça, Kinji ne baisse pas les bras ! Il est prêt à tous les moyens, y compris les plus sournois, pour retrouver sa vie de chômeur plein aux as. Voici le récit de la ténacité de ce jeune homme tordu et imbu de sa personne, une histoire de fantasy entrepreneuriale entre donjons d’un autre monde et entreprises abusives de ce monde !
The Dungeon of Black Company: Quand isekai rime avec travail!
J’ai beau ne pas être friand d’isekai, il est difficile de passer à côté des dizaines d’animes de ce genre qui sortent chaque année. Et parmi eux, Meikyū Black Company a attisé ma curiosité! Un isekai certes, mais qui promet quelque chose d’assez différent.
On suit donc Kinji, un NEET (Not in Education, Employment or Training) qui, à l’aube de profiter de sa vie de chômeur plein aux as grâce à de multiples investissements, se retrouve transporté dans un autre monde. Eh oui, il va devoir tout recommencer à zéro! Le karma diiiiirect! Mais visiblement, cela ne lui a pas servi de leçon. Ni une, ni deux, notre expert en glandage reprend ses combines afin de retrouver sa vie peinarde du monde réel.
J’ai vraiment apprécié les premiers épisodes. J’ai bien adhéré à cet humour, souvent cynique voire noir mais aussi absurde. Et le sous-texte, la critique de la société japonaise et de son fonctionnement est finalement assez intéressant. On retrouve toutes les situations « réelles » dans ce monde de fantasy et c’est plutôt bien pensé.
Le protagoniste est assez exécrable dans ses méthodes, son attitude et sa morale mais c’est pour ça qu’on aime le suivre. Il est odieux et même lui en a conscience! Je salue d’ailleurs la performance du seiyuu de Ninomiya!
En revanche, les personnages secondaires sont assez anecdotiques pour l’instant. À voir comment cela évolue, mais il m’est avis que l’oeuvre se concentrera surtout sur son protagoniste; et ça n’est pas plus mal.
Sur la forme, l’animation est correcte, assez fluide et dynamique. En même temps, l’anime ne demande pas vraiment de grosses ressources de ce côté là. C’est plutôt sur l’ambiance que cela se joue. Et c’est bien retranscrit je trouve: on sent la galère, la misère des employés de la mine mais aussi le côté ubuesque et loufoques des manigances de Kinji.
Un anime divertissant et drôle qui ne révolutionnera pas le genre ni cette saison d’été (uniquement les gobelins de la mine) mais qui aura au moins le mérite de nous faire passer un bon moment!