Aujourd’hui on vous parle d’un manga italien qui va vous écraser sur son chemin, DIABLOMACHIA, une histoire complexe de démons ! Alors on prend son courage à deux mains et on part pour une aventure qui décoiffe.
Des démons comme amis ? Voilà une idée étrange.
L’histoire se passe dans un monde de fantasy technologiquement peu avancé. On y suit les aventures d’un garçon reclus qui vit avec des démons. On apprend aussi très vite qu’une maladie étrange et incurable sévit dans la population.
Nous avons donc notre héros dans sa grotte avec des démons, et des envoyés des puissances en place en train d’enquêter sur des mystérieuses guérisons de cette maladie, pourtant présentée comme incurable.
On apprend assez vite que notre héros invoque les démons depuis un portail magique. Il les sort de l’enfer où ils sont victimes des autres démons, car ils sont jugés gentils. Harcelés et pourchassés dans leur enfer natal, ces démons bienveillants sont trouvés par le chef des démons le premier invoqué.
Une vie solitaire mais heureuse ?
Neve notre héros fait la cuisine, le linge, le ménage et un peu tout en fait dans ce petit refuge, il est un peu la bonne poire de service.
Mais ce refuge n’est pas du goût de tous les démons. Une faction maléfique tente de le détruire et de réduire à néant tous leurs efforts. C’est au cours d’un combat contre cette faction que notre héros se découvre un pouvoir insoupçonné, vivre avec des démons l’aurait-il changé ? Et c’est là le début d’une aventure qui ne manque pas de piquant.
Le décor est placé, mais où va-t-on ?
Histoire: 4/5 nuages
Le dessin est un réel point fort, et même le phare de cette œuvre. La touche italienne est connue dans le monde du dessin, du comics à la bd, ce style unique et doux est connu de tous. Et pour moi cette touche dans le manga c’est du génie. Le dessin est parfait en tous points, beau, doux, mais aussi fort de dynamisme. Il sait porter l’histoire encore plus haut. Du début à la fin c’est un sans-faute, j’ai été soufflé par le dessin qui est pour moi le point ultra de ce manga.
Dessin: 5/5 nuages
Les personnages sont très variés forcément vu qu’il y a des humains et des démons. Et pourtant ils arrivent tous à sortir du lot avec une personnalité qui transparaît très vite. Qu’ils soient des humains ou des démons, ils sont tous très bien dépeints. Et entourés de mystère. Neve notre héros nonchalant n’est pas si lisse qu’on le croit, et les révélations qui arrivent au fur et à mesure tissent une toile plus complexe qu’on ne le voit au début. Et beaucoup de personnages sont très drôles. Ce qui est toujours mieux.
Personnages 3,5/5 nuages
Un shonen sous le feu de l’enfer ?
Ayant déjà pas mal lu de shonen en quoi celui-ci est différent? En plein de choses rassurez-vous, il ne crée pas son propre genre et garde les conventions du nekketsu mais le traitement des émotions y est pour moi bien plus présent. Ce sont des montagnes russes émotionnelles. Un coup on déteste un personnage, la page d’après on est de son côté. Un coup un personnage nous énerve, la page suivante on comprend tout. Tantôt drôle, tantôt triste; ce premier tome vous fait passer du rire aux larmes si vite qu’on finit à bout de souffle. Et je ne vous parle même pas des « whouha » qui vont sortir de vos bouches sans même que vous vous en rendiez comptes sur des planches époustouflantes.
Conseil avant de le lire; respirez un grand coup, car vous allez avoir besoin d’endurance tellement c’est intense.
Émotion 4/5 nuages
Que dire, c’est une brise, un vent nouveau et rafraîchissant. J’ai été giflé dès ce début d’année par ce manga venu d’Italie. La couverture très colorée, un peu enfantine cachait en réalité un manga, puissant, dynamique et rempli de puissantes émotions. Ravi par la qualité exceptionnelle du dessin, je me suis retrouvé embarqué dans l’aventure. Et avant même d’en avoir pris conscience, c’était déjà la fin de ce premier tome. Et mon envie de lire la suite était au top niveau. C’est un vrai bon manga qui va nous faire vivre des aventures palpitantes. Et Neve nous réserve encore beaucoup de surprises.
Note Globale 16.5/20
Nous avons eu la chance de pouvoir parler avec l’auteur au moment de l’annonce du manga et après sa sortie pour lui poser quelque question qui vous sont retranscrites juste après.
Entretien avec DA HOSOI , auteur de DIABLOMACHIA, par M. Sark
M. SARK : En tant qu’auteur, quel est votre objet fétiche ?
DA HOSOI : Mon outil préféré est sans aucun doute, la plume. Avec elle, je peux donner vie à mes personnages, cependant, au départ c’était très difficile d’apprendre à l’utiliser, j’ai gâché des dizaines de dessin !
M. SARK : Une anecdote un peu sympa à nous partager ?
DA HOSOI : une curieuse anecdote. Quand j’étais à l’école primaire, des professeurs nous ont demandé si nous aimerions apprendre une autre langue que l’anglais. J’ai dit non. Aujourd’hui je regrette ce choix, car j’aurais pu apprendre le français ! Maintenant, je vais devoir redoubler d’efforts pour le faire !
M. SARK : Si vous étiez un animal vous seriez quoi ?
DA HOSOI : si je pouvais choisir un animal, ce serait un oiseau, pour pouvoir voir notre monde magnifique sous un angle différent.