Pour ce sixième jour du calendrier de l’Avent, on continue fort avec une histoire shakespearienne à la Roméo et Juliette… au temps des ninjas ! Entrez dans le monde fantastique de Basilisk: The Kōga Ninja Scrolls avec moi !
A propos de l’œuvre
A la base, il s’agit d’un manga de Masaki Segawa qui reprend le roman The Kouga Ninja Scrolls de Futaro Yamada datant de 1958 ! Le manga parait entre 2003 et 2004 dans le Young Magazine Uppers. Le seinen sera ensuite publié par Kodansha et comptabilise 5 tomes ! Vous pouvez retrouver Basilisk en France aux éditions Kurokawa.
Un anime du même nom a vu le jour en 2005, animé par le studio Gonzo. Il est actuellement disponible sur Crunchyroll et comporte 24 épisodes ! Malgré sa date de parution et ses 17 bougies, l’anime a vraiment bien vieilli ! Il faudra tout de même se contenter d’une vidéo en 480p et de sous-titres anglais, le français n’étant pas disponible.
Le clan Iga et le clan Kouga sont des ennemis jurés depuis plus de quatre cents ans. Seule le pacte de non-agression des Hanzo Hattori a permis aux deux familles d’éviter une guerre totale. Aujourd’hui, sous l’ordre du Shogun Ieyasu Tokugawa, la trêve a finalement été dissoute. Dix ninja de chaque clan doivent se battre jusqu’à la mort afin de déterminer qui sera le prochain Shogun Tokugawa. Le clan survivant régnera pendant les mille prochaines années. Mais tous les membres du clan ne sont pas d’accord. Oboro, du clan Iga, et Gennosuke, du clan Kouga, sont tombés profondément amoureux. Ces amants maudits sont maintenant montés l’un contre l’autre. Leur romance peut-elle vaincre une rivalité vieille de plusieurs siècles ? Ou leur amour est-il destiné à se terminer par la mort ?
Traduit et adapté du site Kodansha
Mais pourquoi regarder/lire Basilisk ?
Basilisk, en plus d’être une belle histoire d’amour à la Roméo et Juliette, arrive parfaitement à faire rentrer cet amour impossible et interdit au sein d’une guerre entre ninjas aux pouvoirs surhumains. On y trouve alors une certaine délicatesse au milieu de ces atrocités et cette barbarie sans nom.
Les personnages montrent une complexité plus profonde qu’il n’y parait. Si certains semblent mauvais du point de vue du camp adverse, ils savent se montrer bon envers les leurs. Aucun n’est ni uniquement mauvais, ni uniquement bon et on évite ainsi un manichéisme cliché grâce à une psychologie des personnages travaillée.
Pour l’anime et son animation, c’est très propre ! On sent qu’il ne date pas d’aujourd’hui mais sa qualité reste excellente. Les combats entre ninjas sont rapides, violent et le studio Gonzo adapte cela parfaitement. Côté manga, les traits sont simples et efficaces : rien n’est surchargé et les nuances de gris viennent ajouter une couche, soulignant l’atmosphère pesante, oppressante de certaines scènes.
Et enfin, pour l’anime de nouveau, les OST et ambiances sonores. Tous les OST, de l’opening à l’ending, nous plongent entièrement dans l’univers d’un Japon féodal, de la guerre entre deux clans qui se haïssent viscéralement depuis des générations. Rien de mieux pour faire ressortir la tension qui émane de chaque rencontre !
Pour le plaisir, voici l’opening Kouga Ninpou Chou par Onmyo-za.
Attention ne vous attendez surtout pas à une histoire similaire à Naruto uniquement à cause des ninjas ! Les deux n’ont rien à voir et sont incomparables et c’est pour cela que je voulais vous faire découvrir Basilisk: The Kōga Ninja Scrolls !