C’était un classique du manga de sport qui n’était encore pas disponible en France… Voici mon avis sur le tome 1 de ACE OF DIAMOND chez Mangetsu !
ACE OF DIAMOND, tome 1
Pour permettre au phénomène DAIYA NO ACE de paraître en France, les éditions Mangetsu ont opté pour une édition double. Si vous voulez en savoir plus, les détails sont ici ! La jaquette, revue pour cette édition double, est vraiment réussie. J’aime beaucoup l’intégration du logo titre, discrète mais efficace. On peut également noter un vernis sélectif sur ce dernier.
En ce qui concerne l’objet livre, c’est un beau bébé de 384 pages. Il débute avec 6 pages couleurs. À l’intérieur, le papier est sans transparence et avec une belle qualité d’impression. Rien à redire là dessus donc !
Eijun Sawamura, passionné de baseball et capitaine de l’équipe du collège Akagi, vient de perdre son dernier match ainsi que l’occasion d’atteindre les championnats nationaux. Il se promet alors de prendre sa revanche au lycée en compagnie de ses camarades.
Cependant, le jeune homme est repéré pour son talent en tant que lanceur par une grande école de Tokyo qui souhaite le recruter. D’abord réticent à quitter ses anciens acolytes, Eijun accepte finalement de s’inscrire au lycée Seidô pour perfectionner son jeu et un jour atteindre les plus hauts sommets du baseball !
Un diamant brut à tailler pour devenir l’as du Baseball !
ACE OF DIAMOND nous raconte l’histoire de Eijun Sawamura, passionné de baseball évoluant tant bien que mal dans le tournoi collégien. La vie de l’adolescent bascule le jour où le lycée de Seidō, un des plus réputés pour son club, le démarche. Un canevas assez convenu dans ce genre d’oeuvre, mais qui fonctionne.
Par la suite, on découvre l’intégration de ce nouveau venu, entre coups d’éclats et bizutage. Les rebondissements sont nombreux, tantôt drôles, tantôt grisants mais souvent comme on ne les attend pas. Au final, c’est donc un récit de sport avec ses originalités qui nous est offert, bien que le déroulement soit assez classique !
Scénario : 4/5
ACE OF DIAMOND étant un manga de sport, je m’attendais à l’approche didactique habituelle. Surprise, le titre est assez avare en ce qui concerne les explications, préférant se concentrer sur son récit. Il y a bien un lexique et quelques pages pour nous renseigner sur le baseball, heureusement, mais je trouve ça dommage tout de même.
En revanche, j’ai particulièrement apprécié la façon de parler des difficultés et de l’impact psychologique du sport. Le manga à cela d’original qu’il place son protagoniste face à un dilemme dès le départ. C’est un excellent moteur pour son intrigue et le développement de Eijun, mais aussi une approche différente et captivante.
Thèmes : 4,5/5
Parmi les points forts de ACE OF DIAMOND, je citerai donc les personnages. Eijun est un protagoniste que je trouve fascinant. Le choix qu’il doit faire entre ses amis et sa passion nous connecte facilement à lui et on prend plaisir à le suivre. Évidemment, il suit l’archétype du genre : doué et quelque peu exubérant.
Mais, s’il est doué, il n’en reste pas moins un diamant brut. Sa progression se fait alors au travers des relations aux autres. Avec Rei Takashima, qui décèle son talent ou avec Satoru Furuya qui réveille sa compétitivité. Mais c’est surtout la dynamique qui le lie à Kazuya Miyuki (quel personnage!) qui m’a beaucoup plu !
Personnages : 4,5/5
Visuellement, j’ai été assez surpris par ACE OF DIAMOND. Bien qu’il ne s’agisse pas de la première oeuvre de Yuji Terajima, la maîtrise graphique de ce dernier est impressionnante. J’ai beaucoup aimé les design de ses personnages, qui leur permettent d’être identifiables sans pour autant être trop extravagants.
Mais le plus marquant reste sa façon de représenter l’intensité du baseball. Que ce soit à travers des planches percutantes, de lancer ou de réception, à travers le dynamisme de son découpage ou même à travers les expressions particulièrement réussi de ses personnages; l’auteur parvient à insuffler une belle énergie à son oeuvre !
Visuels : 5/5
ACE OF DIAMOND, en résumé :
💎 Ce que j’ai aimé :
- L’approche réaliste et « psychologique » du sport.
- Le développement d’Eijun alimenté par les autres personnages.
- Le déroulement du récit qui alterne entre le comique et l’émotionnel.
- Un trait particulièrement soigné : expressif et dynamique.
🪨 Ce que j’ai moins aimé :
- Le titre ne résiste pas à certains clichés du genre, mais c’est vraiment pour chipoter.