On continue les présentations des animés de l’automne avec Sakugan (Sacks&Guns!!), dont les deux premiers épisodes sont à retrouver sur Crunchyroll!
À l’origine, Sakugan Labyrinth Marker est un roman de Nekotarou Inui écrit en 2017 à l’occasion des sélections pour le Project Anima. C’est une collaboration entre plusieurs compagnies dans le but de créer trois séries explorant des thèmes différents. Ayant remporté le prix dans la catégorie Sci-Fi/Robots, Sakugan gagna également le droit d’avoir une adaptation en anime. Pour plus d’informations sur ce projet, c’est par ici!
L’animation de la série est produite par le studio Satelight.
Dans un futur lointain, l’humanité vit entassée dans des colonies exiguës taillées dans la roche, un monde qu’on appelle le labyrinthe. Ceux qui sortent de ces zones, les Markers, s’exposent à un monde inconnu rempli de dangers. La petite Memempu supplie son père, Gagumber, de devenir un Marker afin de retrouver la trace de sa mère disparue. Il finit par accepter et forme, avec sa fille, une curieuse équipe partie explorer le labyrinthe…
Un nouvel épisode tous les jeudis à 16h30!
Sakugan: un mélange de Gurren Lagann, Made in Abyss, Deca-Dence voire de SNK!
Pour commencer, oui, Sakugan m’a rappelé tout un tas d’animé que j’avais vu (et d’autres dont j’avais seulement entendu parler). Si vous avez apprécié les mondes souterrains et la menace extérieure dans Made in Abyss et Gurren Lagann (robots géants compris), vous retrouverez cela dans cet anime. Si vous avez aimé le côté technologique et dernier rempart de l’humanité de Deca-Dence et Shingeki no Kyojin, ce sont aussi des éléments présents dans cette série!
Mais si l’univers peut faire penser à d’autres oeuvres bien connues, Sakugan ne s’arrête pas à cela et propose tout de même des choses qui lui sont propres. Notamment la relation père-fille entre Gagumber et Memempu. Si au départ elle est un peu conflictuelle; symbole de l’âge adolescent où le père n’a plus le rôle de héros pour la fille et où la fille cherche à prendre son envol sous le regard impuissant de son père; elle s’avère par la suite être plus proche d’un amour fusionnel. En tout cas c’est ce que laissent penser les deux premiers épisodes qui sont déjà TRES riches en émotions. Sans vouloir trop en dire… On est sur le même niveau de choc émotionnel que les premiers chapitres de Shingeki no Kyojin.
Du point de vue de l’animation, j’ai trouvé les deux épisodes très fluides, avec de bonnes idées de mise en scène et un joli character-design. Les arrières-plans sont également très intéressants du point de vue immersion. On pourrait reprocher l’utilisation de la 3DCGI pour les mechas et les kaiju; mais finalement elle est plutôt réussie et on parvient à passer outre.
Côté ambiance, la bande-son est au top accompagnant avec brio les évènements épiques et tragiques de ces premiers épisodes.
Je ne pensais pas accrocher autant à cette histoire et pourtant je le reconnais; c’est déjà un de mes coups de coeurs de la saison!
À mi-chemin entre Made in Abyss, Gurren Lagann, SnK et le récent Deca-Dence, Sakugan devrait donc plaire aux amateurs de post-apocalyptique!