Pour cette nouvelle review, je vous présente BEAST KING AND MEDICINAL HERB chez Doki-Doki ! Voici mon avis sur le tome 1 !

BEAST KING AND MEDICINAL HERB, tome 1 :
Pour la sortie de BEAST KING AND MEDICINAL HERB, j’ai eu la chance de recevoir un très joli kit presse ! Celui-ci contenait évidemment le volume 1, mais on pouvait aussi y trouver 5 ex-libris au format A4, le dossier de presse ainsi qu’un décor 3D en acrylique !
En ce qui concerne l’objet livre, il est de belle qualité. Le papier est épais, plutôt opaque et l’impression est de qualité. J’aime beaucoup l’illustration de couverture, qui reprend totalement celle de l’édition japonaise. L’adaptation pour le logo-titre est très réussie par ailleurs.

Elle voulait tuer ses congénères… Ensemble, ils vont soigner tous leurs maux.
Tous les aventuriers rêvent d’explorer des donjons, de vaincre des monstres, de s’emparer de leur butin. Tina, une jeune aventurière, aspire aussi à partir en territoire inconnu pour découvrir des richesses cachées. Malheureusement, elle est grièvement blessée lors de l’une de ses explorations. Soudain, le grand démon connu sous le nom de Galon, le Roi des Bêtes, apparaît devant elle. Ce dernier, qui était censé avoir été tué par un héros dans un passé lointain, a bien changé. Il accepte de la sauver à condition qu’elle l’aide à soigner les monstres qui peuplent les donjons… Entre aventuriers et « rois démons », le mal n’est pas toujours là où on croit.
Un manga recommandé par Kanehito Yamada, le scénariste de Frieren !
BEAST KING AND MEDICINAL HERB prend place dans un univers de fantasy assez classique. En effet, il est question de démons, de rois pour le gouverner ainsi que de donjons et de guilde et d’aventuriers. Mais cela a au moins le mérite d’être parlant pour le lecteur.

À la manière de Frieren, le récit se déroule dans un monde où le règne des démons a pris fin. Cependant, ce sont les démons qui sont mis en avant cette fois. Ils sont montrés comme une espèce à part entière, avec un fonctionnement qui lui est propre, et cela efface tout manichéisme.
Univers : 4/5
BEAST KING AND MEDICINAL HERB est avant tout l’histoire d’une rencontre entre une jeune aventurière, Tina, et un ancien roi démon que tout le monde pense mort, Galon. Les deux personnages semblent être opposés mais ils se retrouvent sur les valeurs qu’ils défendent.

Ce tome 1 pose les bases de cette relation, mais n’en reste pas là ! En effet, on assiste déjà à la construction d’un lien fort entre les deux protagonistes, qui les rend attachant. Et s’ils prennent beaucoup de place, ils sont également accompagnés d’un troisième larron : Mikage.
Personnages : 4/5
Ainsi, ce premier tome de BEAST KING AND MEDICINAL HERB nous offre une aventure qui ne manque pas de mordant. Et si le rythme général est plutôt lent et posé, c’est un récit très bavard avec ses instants dynamiques. J’ai beaucoup apprécié le côté « médical », c’est original !

Mais au delà de ça, ce sont les valeurs du récit, et le message transmis, finalement assez actuel, qui m’ont touchés. Il y a une teinte écologique évidente dans les mises en situations que nous propose l’auteur, qui trouve un écho tout aussi certain, dans les comportements humains.
Scénario : 4/5
Visuellement, c’est peut-être là que BEAST KING AND MEDICINAL HERB m’a le moins convaincu. J’ai d’abord été impressionné par les designs des différents monstres, notamment l’apparence de Galon. D’ailleurs, il en va de même pour les mises en scène et les décors.

Mais en prêtant un peu plus attention aux dessins, j’y ai trouvé des maladresses. C’est particulièrement vrai pour le personnage de Tina. Parfois les proportions ne sont pas respectées, d’autres fois c’est l’anatomie qui n’est pas cohérente. C’est un peu dommage…!
Dessin : 3,5/5
BEAST KING AND MEDICINAL HERB, en résumé :
💎 Ce que j’ai aimé :
- Le duo de protagonistes, dont la dynamique fonctionne à merveille.
- Les thématiques actuelles, écologistes du scénario.
- La description presque naturaliste/scientifique, des écosystèmes donjon et des démons..
🪨 Ce que j’ai moins aimé :
- Le dessin maladroit parfois, même s’il y a de belles fulgurances.