Eyeshield 21 est l’un des mangas de sport phares du début des années 2000. Traitant de manière originale le football américain, il se démarque des autres animes de sport centrés sur des sports plus classiques. On retrouve Riichirō Inagaki (Dr. Stone) au scénario, ainsi que Yusuke Murata (One Punch Man) au dessin. Une collaboration assez incroyable quand on voit les œuvres de ces deux grands noms du manga. Vous pourrez trouver le manga qui compte 37 tomes aux éditions Glénat. L’anime, quand à lui, est disponible sur ADN. Sorti entre 2005 et 2008, il est produit par le studio Gallop (Yu-Gi-Oh!) et compte 145 épisodes.
Synopsis
Sena Kobayakawa, un jeune lycéen trouillard et peu débrouillard, se retrouve dans le club de football américain de son lycée malgré lui. Il intègre donc les Devil Bats de Deimon, dirigés par Yōichi Hiruma le quarter back de l’équipe, en tant que secrétaire. On suivra les aventures de l’équipe qui rêve de jouer le Christmas Bowl, la grande finale du tournoi d’hiver. Pour y parvenir, l’équipe pourra compter sur ses nouvelles recrues, dont un running back à la course ultra rapide : Eyeshield 21.
Eyeshield 21, l’anime de sport des années 2000 ?
Eyeshield 21, c’est donc un anime de sport que l’on pourrait penser classique. Il reprend de nombreux codes que l’on connait aujourd’hui comme le tournoi régional inter-lycée par exemple. Cependant, Eyeshield 21 c’est aussi un développement de tous ses personnages principaux et même de leurs adversaires. Un peu dans le genre de Kuroko’s Basket, plus récent, on découvre des techniques propres aux joueurs. Ces dernières leur permettent d’évoluer sportivement mais aussi humainement.
De plus, le football américain est un sport peu connu, ou du moins peu reconnu, chez nous. C’est une bonne occasion de découvrir un nouveau sport qui pourrait s’avérer plus prenant qu’on ne l’imagine !
Un shōnen prenant du début à la fin, riche en émotion mais également en humour, Eyeshield 21 a tout pour plaire aux fans de manga de sport. L’anime, de son côté, est de très bonne qualité, tant dans l’animation que les OST. Je pense également à la VF qui me donne toujours des frissons sur certaines phrases mythiques. Le seul véritable souci de l’anime est qu’il n’adapte pas le manga en intégralité et s’arrête en plein milieu du tournoi du Kanto. Il vous faudra donc vous rabattre sur le manga si vous voulez découvrir la fin de l’histoire !
Je me permets d’ajouter cet opening qui m’a marqué et qui me fait toujours vibrer, des années plus tard !