Pour ce 11ème jour, je voulais revenir sur une série sortie cette année. Véritable coup de cœur pour moi qui me nourrit de série policière : Only Murders in the Building.
Diffusée à la fin de l’été 2021 sur la plateforme Disney+ Star en France, la comédie américaine réunit Steve Martin, Martin Short et Selena Gomez pour un trio d’enfer. Créée et produite par Steve Martin et John Hoffman, Only Murders in the Building est d’abord diffusée aux Etats-Unis sur la plateforme de streaming Hulu avant de rejoindre le catalogue Disney+. Si la série est courte, elle reçoit tout de même de bonnes critiques. Elle est aussi nommée au People’s Choice Award dans la catégorie « Série télévisée comique de l’année ». La commande la saison 2 par Hulu n’est donc en rien une surprise.
Only Murders in the Building : Une série qui a du mordant
L’histoire se déroule à New York, au cœur de Manhattan dans un complexe résidentiel : l’Arconia. Nos trois personnages principaux ne se connaissent pas. Ils ne se sont jamais parlé et pourtant une chose les lie, leur amour pour le true crime. Lorsqu’un résident de l’Arconia se suicide, ils sont persuadés qu’il s’agit d’un meurtre. Ensemble, ils mèneront l’enquête et partageront leurs découvertes au public à travers un Podcast : Only Murders in the Building.
Lors de sa sortie, j’étais beaucoup moins enthousiaste que maintenant parce que j’avais peur que la série ne soit pas assez sérieuse. Qu’elle tourne en ridicule toute les situations ou encore tous les personnages. Pourtant, j’ai été agréablement surprise et même plus.
Chaque mardi un épisode sortait et chaque mardi j’étais au rendez-vous. Si ça ce n’est pas de la hype… Je me devais donc d’en parler.
Un trio attachant qui fait la force de la série
D’abord, la plus grande force de cette série est pour moi le trio que forment Mabel, Charles et Oliver. Ils se rencontrent le soir du « suicide » du résident, se découvrent une passion commune et depuis ne se quittent plus. La complicité qui naît entre eux est à la fois touchante et amusante. C’est un peu comme regarder une famille. Parce qu’au fil des épisodes c’est ce qu’ils deviennent, ayant besoin de la présence des autres pour vivre pleinement. Au-delà de l’amitié, un besoin d’être ensemble tout simplement.
« Ils ont redonné vie à une partie de moi qui était morte. Avant tout ça, je n’étais qu’une coquille vide et sans but, et ils m’ont rendu vivant ». Cette phrase que Charles prononce dans l’épisode 10 de la saison 1 illustre parfaitement l’amitié qui relie nos personnages principaux.
Les personnages ont chacun des secrets et des problèmes que l’on va suivre en parallèle à l’intrigue principale. Cela permet d’ailleurs de donner une chance à chacun d’entre eux, d’évoluer et de confier une partie de leur histoire aux spectateurs. Mabel est, pour moi, celle qui est la plus torturée par son passé, elle a des regrets et est sans conteste liée au drame qui a secoué l’Arconia.
Une intrigue passionnante et originale
L’intrigue quant à elle est simple ; des secrets, des rebondissements et de l’absurde avec une touche de plaisanterie. J’ai vraiment adoré le format des épisodes qui sont racontés comme des chapitres d’un livre, ou d’un podcast, tenant en haleine les spectateurs et leur donnant envie de continuer à suivre les aventures des personnages.
Il s’agit de petits épisodes d’une trentaine de minutes chacun racontés par un ou plusieurs personnages et pas forcément Mabel, Charles ou Oliver. On a notamment, l’épisode 7 : le Garçon du 6B, qui est raconté du point de vue d’un jeune homme sourd. Résultat : Il n’y a presque aucun dialogue à voix haute.
Only Murders in the Building c’est une enquête entourée de mystère et de manigance, avec une pointe d’humour et d’amour qui fait du bien. En résumé, c’est une pépite qui permet de faire passer le temps et qui offre une parenthèse agréable.
Si vous n’avez pas encore eu la chance de voir ce petit bijou, un conseil : Foncez !
Après lecture de cet article je ne peux que vous inciter à aller lire les précédents jours du Calendrier si vous les avez ratés: ici.