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Calendrier de l’Avent – Jour 4 – BLAME! de Tsutomu Nihei

  • Balin 

Pour ce 4ème jour du calendrier, c’est votre serviteur Balin qui s’y colle! Et on va donc parler de BLAME! de Tsutomu Nihei.

Alors BLAME! c’est quoi?

BLAME! est une oeuvre de Tsutomu Nihei. C’est l’éditeur Kodansha qui publia le titre dans le Gekkan Afternoon, entre 1998 et 2003.

En France, les 10 tomes qui composent la série sont publiés chez Glénat. L’éditeur d’ailleurs lancé une édition deluxe, compilant les 10 tomes originaux en seulement 6, le tout pour une édition proche de celle d’Akira. Les 6 tomes sont d’ores et déjà disponibles!

Avant d’aller plus loin dans ma présentation, je vous mets le synopsis:

Peut-être sur Terre… Peut-être dans le futur… Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque cité labyrinthique s’étendant sur des milliers de niveaux. Armé d’un revolver amplificateur de radiations et accompagné de Shibo, un scientifique, il part en quête du « net-gene », un programme qui aurait échappé à la contamination globale d’un virus informatique, et qui serait capable de gérer le monde…

Source: manga-news

Avec ce synopsis, vous l’aurez compris je pense, on baigne dans la SF.

BLAME! en animé? Oui ça existe aussi…

Le trailer juste ici! C’est disponible sur Netflix!

Alors je vous le dis tout de suite… Pour moi, BLAME! est de ces oeuvres que l’on n’adapte pas. Comme Berserk, c’est une oeuvre à lire et uniquement à lire. Néanmoins, j’estime que ce film peut être une bonne porte d’entrée pour pénétrer l’univers de Tsutomu Nihei.

En quête de démesure!

Tsutomu Nihei, avec BLAME!, NOISE, Biomega ou encore Abara, s’est rapidement imposé comme un des grands de la Science-Fiction, plus précisément du Cyberpunk.

Avec BLAME!, dîtes adieu aux textes et aux repères. Et plongez à corps perdu dans l’immensité du monde où déambule le mutique Killy.

Avec cette histoire, Tsutomu Nihei nous dresse une fresque des plus étranges: macabre et froide, une projection dystopique de notre société actuelle.

Les connaisseurs pourront y découvrir des références à de grands artistes du genre, tels Enki Bilal, Piranesi, Escher ou encore Hans Ruedi Giger. Les références cinématographiques sont aussi de mise, Cliver Barker et Hell Raiser seront de la partie. D’ailleurs pour les plus curieux, je vous invite à jeter un œil à leurs univers respectifs.

Où s’arrête l’humain, l’organique et où commence le cybernétique, le robotique? Sont-ils réellement à dissocier ou bien est-ce deux parties d’un tout bien plus grand?
A quelle époque sommes-nous? Est-ce notre futur? de quel passé est-il question?
Nihei ne cesse de jouer avec toutes ces questions.

Je ne vous en dirais pas plus sur l’histoire, car j’estime qu’elle ne peut être résumée et qu’elle doit être découverte à la lecture.

Et pour ceux que j’ai réussi à emmener avec moi pour visiter la Mégastructures mais qui restent sur leur faim (et pour les autres aussi). Je vous recommande cette vidéo d’Alt 236, qui devrait achever de vous embarquer dans l’oeuvre de Nihei.