Samedi nous avons eu la chance de visiter le nouveau land à Disneyland Paris. Le Campus Avengers a ouvert ses portes dès le samedi 16 avril 2022 pour une poignée de fans.
Il s’agit avant tout d’un land qui s’est fait attendre des fans de Marvel et de Disney. Le projet devait à l’origine ouvrir ses portes en 2021 mais la situation sanitaire de ces dernière années a repoussé son inauguration.
Campus Avengers : Un land qui a su se faire désirer
Lorsque nous arrivons dans le parc, le Campus se trouve directement à notre gauche, proche de la Tour de la Terreur. Vous pouvez alors directement visiter l’une des boutiques présentes sur le campus. Les décors se composent essentiellement de façades d’immeubles, de bâtiments futuristes et de véhicules aussi impressionnant qu’high-tech.
Sur ces toits, on retrouve souvent l’homme araignée qui fait le clown et nous fait passer le temps de façon agréable. D’autres petits spectacles dans ce genre sont proposés aussi bien sur les toits qu’au sol au milieu des visiteurs. Nous avons notamment pu croiser Thor et Loki ou encore Ant-Man et Iron-Man.
Campus Avengers : De nombreux spectacles et apparitions
En ce qui concerne les attractions : Le parc Walt Disney Studio s’était vu réduit de deux attractions mythiques en mars puis en septembre 2019 afin d’en faire les nouvelles attractions du land.
Nous avons testé. Si l’une des attractions à fait ses preuves et fait clairement de l’ombre à son prédécesseur, l’autre est une profonde déception. La première remplace Armageddon et met à l’honneur l’araignée sympa du quartier.
Deux attractions phares remplacées : Succès ou flop ?
Spider-Man W.E.B Adventure est une attraction en 3D participative. Je vous explique : Vous arrivez dans les locaux de WEB afin de tester leur nouvelle invention : Le WEB Slinger. Cependant, la présentation vire au cauchemar lorsque les Spiderbot commencent à dévorer tout sur leur passage.
Accueilli tout d’abord par Peter Parker, celui-ci laissera la place à son alter ego pour nous prêter main forte lors de l’aventure.
Jusque là rien de très sorcier ni de très physique me direz-vous? Et bien détrompez-vous. Vous montez alors dans un WEB Slinger avec vos belles lunettes 3D et vous vous transformer en véritable petite araignée capable de lancer ses toiles.
Une attraction 3D qui deviendra un véritable succès
Le but étant de tirer des toiles avec vos bras et de tuez le plus de SpiderBot possible. L’attraction se joue en équipe et plus vous toucher de petites créatures plus votre score augmente.
Nous sommes ressorti de WEB Adventure les bras tout ankylosés et ravie d’avoir tenter l’expérience.
Disney a pourtant poussé le concept plus loin. En sortant de l’attraction, vous entrez dans une boutique qui propose alors un système pouvant booster votre score dans l’attraction. Chapeau bas à l’équipe marketing qui a su inventer un concept vendeur et assez excitant pour les compétiteurs.
Un système de point qui va affoler les plus grands compétiteurs
Ce système est vendu comme accessoire pouvant booster vos toiles aussi bien dans l’attraction que sur un Spiderbot aussi disponible en boutique. La base est obligatoire est sera à vous pour 40 euros. Ensuite, pour 30 euros vous pourrez choisir parmi les trois sortes de booster disponibles.
Un coaster décevant qui mériterait d’être revu pour une meilleure immersion
La seconde attraction remplace le célèbre coaster qui mettait en lumière le talent d’Aerosmith dans le rock dans un tourbillon de sensation forte. Avenger Assemble : Flight Force vous propulse au cœur d’une mission de sauvetage de l’humanité aux côtés de Iron Man et Captain Marvel.
Si l’idée est absolument géniale sur le papier, ce n’est cependant pas le cas en réalité. Et par où commencer pour expliquer cette profonde déception?
La file d’attente serait un bon début. L’ancienne file, remplie d’histoire de Rock’n Roll Coaster, a de quoi faire pâlir sa remplaçante, qui paraît bien fade en comparaison. Le style futuriste est une évidence mais est bien trop aseptisé et semble même « trop propre ».
Je compare peut être trop mais cette critique est à l’image du coaster qui n’a pas changé. Si, bien sûr que si. Le changement est indéniable puisqu’ils ont réussi à le rendre pire en ne changeant pratiquement rien.
L’intérieur est muni de quelques pauvres écrans qui sont ridicules tant nous ne les voyons pas (les écrans sont trop petits comparés à la vitesse du coaster). La musique a été intégralement remplacé par une communication avec les Avengers. La déception a été si grande que nous n’y sommes pas retournés contrairement à Spiderman.
Des rencontres fantastiques au Hero Training Center
Le Campus propose aussi de rencontrer certains Avengers dans le Hero Training Center. Une file d’attente virtuelle sera disponible pour vous éviter une attente trop longue. Même si je vous avoue que la salle d’attente vaut le détour.
Côté restauration : le land se compose de 3 restaurants et deux karts. Le Stark Factory propose une carte à l’italienne. Une sélection de pâtes et de pizzas dans un cadre absolument incroyable. Un gigantesque robot (Iron-Man Hulkbuster) trône en plein milieu de l’entrée, de quoi bien commencer son repas.
Des restaurants variés à la touche américaine bien marquée
Le Pym Kitchen se compose d’une carte plus travaillée. Il s’agit d’un restaurant avec buffet à volonté dont l’une des spécialités est notamment la « cuisine moléculaire ». Le cadre est aussi très joli mais beaucoup moins brut et plus raffiné. On a l’impression d’entrer dans un restaurant étoilé aux couleurs de Marvel et c’est plutôt impressionnant.
Le troisième est un simple Diner à l’américaine qui offre des croque-monsieurs à ses clients.
En ce qui concerne les karts se trouvent dans le fond du Campus. L’un offre une carte plutôt diversifiée tandis que l’autre propose des hot dog à l’américaine.
Dans son ensemble, le Campus est très réussi. Il émerveille et plonge dans une ambiance folle qui nous pousse à marcher aux côtés des héros que l’on a connu au travers de films. Nous sommes ressortis du land le sourire aux lèvres, ravis de cette expérience qui n’en est pour l’instant qu’à son commencement.