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CAPITAINE FLAM : Une BD origin-story pour un héros d’enfance !

  • Balin 
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Héros des années 80 et figure du Club Dorothée, CAPITAINE FLAM est de retour en bande-dessinée ! Voici mon avis sur ce one-shot !

Capitaine Flam – L’Empereur Éternel
One-shot

Kana enrichit sa collection Classics ! Après nous avoir offert Goldorak et Saint Seiya, c’est au tour du cultissime Curtis Newton d’avoir sa BD !

En revanche, le nombre de fautes et de coquilles non corrigées est assez effrayant.

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Publié en accord avec Toei animation & Syreal Entertainment © Runberg – Tallone – Kana (Dargaud-Lombard s.a)

Le Capitaine Flam, l’androïde Mala, le robot Crag et le professeur Simon accompagnés de l’agent spéciale Johann Landore, entament une course contre la montre.
Sur la planète Dénef, une terrible épidémie fait des ravages dans la population. Il faut trouver le remède qui stoppera les effroyables mutations. Pour toute piste, quelques mots prononcés par un agent contaminé : « L’Empereur Éternel, rétrogradation de l’espèce ».
Le Capitaine Flam et ses compagnons parviendront-ils à revenir sains et saufs de cette mission ?
Devant aller au-delà de ses limites pour faire face au mystérieux Empereur Éternel, Flam, hanté par son passé, risque d’y perdre son âme.

D’aussi loin que l’infini, tu descends jusqu’ici…

Si beaucoup connaissent l’anime, CAPITAINE FLAM est avant tout un roman d’Edmond Hamilton. Ici, la bande-dessinée reprend les évènements du tome 1, les mélangeant aussi aux 4 premiers épisodes de l’anime. Pas de grande surprise pour les lecteurs, peu de surprise pour les spectateurs. En revanche, c’est une oeuvre qui saura parler à tous.

En effet, si vous ne connaissez pas Curtis Newton, cette BD vous apprendra tout ce qu’il y a à savoir de lui. Le récit prend la forme d’une enquête, dans laquelle une mystérieuse mutation génétique cause un atavisme humain. Il y a de l’action, de la tension et une bonne dose de mystère. C’est assez prenant à suivre, et même l’histoire a la nostalgie pour elle, ça reste abordable pour les néophytes.

Scénario : 3,5/5

Pour ce qui est de l’univers, on retrouve tout ce qui est plaisant dans CAPITAINE FLAM. C’est de la science-fiction, un space opera dans lequel le voyage interstellaire ou la création de robots et d’androïdes sont une formalité. On y trouve des populations extraterrestres, comme par exemple Megara, dont j’aime énormément l’histoire.

Sylvain Runberg a ainsi conservé tout l’aspect politique autour de cette civilisation, comme la ségrégation dont les Mégariens. Évidemment, on retrouve aussi l’aspect mystérieux, à travers les technologies aux accents anachroniques de ce peuple (cette même atmosphère que l’on retrouve dans Spriggan). L’opposition entre « l’auto-justice » de Curtis et les idéaux de Johanne et du gouvernement intersidéral est aussi intéressante.

Univers : 4/5

Pour ce qui est des personnages, on retrouve l’équipage du CyberLab. CAPITAINE FLAM, ou Curtis Newton, est fidèle à lui-même. On retrouve son fort sens de la justice, et son intransigeance également. J’ai apprécié le travail autour de son traumatisme d’enfance, même si ça reste assez superficiel tout de même. La construction de sa relation avec Johanne est plus intéressante.

En effet, l’agent Landore est assez différente de ce que l’on savait d’elle, une femme plus moderne. Crag, Mala et le Professeur Simon incarnent toujours la famille de notre héros. On retrouve également Ken, qui semble prendre autant de place que dans l’anime. Pour ce qui est de l’opposition, l’Empereur Éternel est un antagoniste correct mais son identité est prévisible.

Personnages : 3,5/5

En ce qui concerne les visuels, CAPITAINE FLAM reprend le style de la série d’animation, tout en lui apportant de la modernité et de la maturité. La plupart des designs sont ainsi très proches, mais certains personnages ont droit à des changements conséquents. C’est le cas de Mala, du colonel Garnie mais aussi de Johanne dont l’apparence relève bien plus des comics pulp.

Pour ce qui est des planches, elles sont globalement réussies. Les décors sont plutôt beaux et immersifs, bien qu’ayant peu de détails. La couleur joue beaucoup dans l’appréciation. En revanche, le découpage et la mise en scène sont parfois un peu kitsch. J’ai parfois eu l’impression de regarder une vieille série, avec des gros plans sur les visages quand un personnage parle.

Visuels : 4/5

Capitaine Flam – L’Empereur Éternel, en résumé

💎 Ce que j’ai aimé :

  • Une adaptation fidèle du tome 1 de Captain Future (le roman d’origine)
  • L’histoire, politique et mystique autour de Megara.
  • Les quelques remises au goût du jour, visuelles comme scénaristiques.

🪨 Ce que j’ai moins aimé :

  • Un ensemble « trop » rétro dans son histoire et ses mises en scène.
  • Les coquilles et les fautes non corrigées, c’est dommageable pour un ouvrage de ce prix.

Note globale : 15/20