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Classroom of the Elite : Pas la masterclass qu’il croyait être ?!

  • Balin 
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Aussi attendu que les saisons 2 et 3 de l’anime, voici le light novel CLASSROOM OF THE ELITE ! Je vous livre ma critique du tome 1 !

Les Trésors du Nain 1

CLASSROOM OF THE ELITE – Light novel, tome 1

Je n’ai jamais regardé l’anime CLASSROOM OF THE ELITE, et je n’ai pas lu le manga non plus… Je savais vaguement de quoi ça parlait grâce à l’engouement autour de l’anime, et particulièrement de la saison 2, mais c’est tout. Ainsi, c’est quasiment sans a priori sur l’oeuvre que j’ai débuté le light novel !
J’espère donc vous livrer une critique du tome 1 la moins biaisée possible !

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De l’extérieur, le lycée de haut niveau de Tokyo semble être un lieu de rêve. Les élèves ont une liberté quasi totale et son taux de réussite frôle les 100 %. Cette prestigieuse école permet à ses élèves d’accéder aux meilleurs emplois et universités, à condition qu’ils gagnent, échangent ou économisent suffisamment de points pour gravir les échelons ! Kiyotaka Ayanakôji se retrouve au plus bas de ce lycée, au sein de la classe D, celle des rebus et des méprisés. Sous la pression de Suzune Horikita, une camarade de classe déterminée à rejoindre la classe A, Ayanokôji va devoir l’aider à vaincre le système et la concurrence de cette école impitoyable !

Pour ceux que ça intéresse, le tome 1 du light novel est équivalent aux 3 premiers épisodes de l’anime. Et, oui, il y a un nombre de différences conséquent entre les deux medium. C’est disponible sur Crunchyroll.
L’adaptation manga est à retrouver chez Ototo.

Bienvenue dans l’élite..!

Une histoire qui prend (trop) son temps

Alors, pour commencer, je parlerai de ce qui m’a le plus dérangé dans cette lecture… Le rythme ! Dire que j’ai dévoré CLASSROOM OF THE ELITE serait mentir. J’ai eu énormément de mal à m’y mettre et à poursuivre. Les débuts sont lents, il ne se passe quasiment rien et il n’y a aucun enjeu. Je veux bien que l’auteur pose les bases de son récit, mais là… C’était un school-life insipide. Rien ne me poussait à la lecture.

Ce n’est qu’au chapitre 7 (sur 12) que les choses s’enclenchent. À partir de là, la lecture se fait plus prenante et on a des rebondissements qui suscitent l’intérêt. Le système scolaire particulier du lycée est enfin exploité, et cela crée une tension scénaristique. Je suis cependant resté sur ma faim en fin de volume.

Des archétypes qui se dévoilent

Du côté des personnages, j’ai eu un peu le même ressenti. Au départ, tous les personnages me paraissaient au mieux sans âme, au pire antipathiques. Je n’avais pas d’attachement pour eux, et donc aucune envie non plus de les suivre. Mais bon, puisque j’écris ces mots, c’est que j’ai poursuivi !

L’histoire se déroulant dans un immense lycée, on a droit à un casting très conséquent. Pour autant, on distingue et retient bien chacun des personnages car ils correspondent à des archétypes. Heureusement, l’auteur ne s’arrête pas sur cela, et densifie petit à petit ses caractérisation. Le fait qu’on ne soit pas au courant de toutes les pensées et les plans d’Ayanokoji est un des points d’intérêt. C’est agréablement étrange d’avoir un protagoniste qui nous cache des choses

Et visuellement ?

Enfin, si on s’attarde sur les visuels… Tomoseshunsaku nous propose 13 illustrations. Son style est fin mais assez générique. Je trouve qu’il manque également de souplesse : les poses sont rigides et manquent de dynamisme. On peut noter une certaine tendance au fanservice, que ce soit masculin ou féminin, avec des plastiques particulièrement avantageuses aussi.

Au delà des illustrations, on a droit à un travail de mise en page sympathique de la part de Maho. Si l’idée de reprendre les interfaces de messagerie pour illustrer les conversations des élèves peut paraître évidente, le rendu reste très réussi.

CLASSROOM OF THE ELITE, en résumé :

💎 Les points forts

  • Un concept intéressant dès lors qu’il est exploité.
  • Un protagoniste atypique dans sa construction.
  • Des retournements de situations réussis.

🪨 Les points faibles

  • Un rythme lent qui freine la lecture.
  • Des personnages auxquels on peine à s’attacher au départ.

Note globale : 13/20