Vous n’êtes pas familier du terme ? Qu’à cela ne tienne. Il ne faut pas confondre l’e-sport et l’iGaming, quoique les deux domaines soient liés.
L’e-sport est désormais assez connu : inutile de le présenter. L’iGaming, quant à lui, englobe les jeux d’argent et de hasard lorsqu’ils sont joués en ligne. S’y retrouvent donc pêle-mêle les casinos et les sites de paris sportifs. Si l’iGaming n’est pas de l’e-sport, parier en ligne sur les résultats d’un championnat d’e-sport relève donc de l’iGaming.
Cela étant posé, intéressons-nous à la question de savoir comment les marques d’iGaming, dont le big data est le matériel privilégié, s’y prennent pour augmenter leurs revenus et voyons quels doivent être les bons réflexes des joueurs.
La personnalisation des services basée sur les données
Ce n’est plus un secret pour personne et ça a même été intégré par tout le monde : nos données en ligne sont vendues, achetées, échangées, exploitées et essorées afin d’en retirer du bénéfice. Les GAFAM sont connus pour s’en donner à cœur joie, mais cela vaut évidemment pour tous les acteurs du net.
Dans le cas de fournisseurs de services tels que les sites de jeux (vidéo comme d’argent), cela a au moins un sens, puisque cela permet de proposer aux joueurs des expériences personnalisées et des offres qui correspondent à leurs goûts. Alors certes, il s’agit de vendre encore davantage, mais au moins chacun s’y retrouve-t-il.
Cela explique en partie pourquoi les tendances du marché des derniers casinos français sont aux politiques de fidélisation : les plateformes exploitent le big data afin de proposer à chacun des avantages susceptibles de lui donner envie de rejouer et de revenir.
Mais alors : qu’en est-il de la sécurité ?
Cette exploitation des données pose-t-elle des problèmes de sécurité ? Oui et non.
Oui, car toute information personnelle que l’on donne en pâture à internet est une information commerciale – même celles qui nous paraissent les plus anodines, puisqu’elles permettent de nourrir et d’affiner des bases de données.
Non, car nous ne parlons pas ici des nuées d’informations qui nous sont prises sans même que nous nous en rendions compte à chaque fois que nous visitons un quelconque site commercial. Puis que le site en question, notre navigateur et même notre système d’exploitation accumulent les informations. Ici, nous parlons des habitudes de jeu grâce auxquelles notre plateforme habituelle est en mesure de nous proposer ce que nous aimons, un peu à la façon du patron de notre brasserie habituelle.
L’utilisation de nos données est de toute façon un fait : c’est à nous qu’il incombe de faire la part des choses entre le pillage systématique que nous ne percevons même pas et ce qui relève finalement d’un certain bon sens, puisque nous nous y retrouvons aussi avec des offres et des bonus mieux adaptés à nos goûts.
Un “plus” pour lutter contre les fraudes grâce à l’igaming
Nous connaissons tous ces mécanismes de sécurité nous demandant de vérifier si nous ne sommes pas des robots. Ils ont vocation à détecter les bots et à éviter de nombreuses tentatives de fraudes. L’analyse des comportements des joueurs contribue à ces pratiques sécuritaires, puisqu’en analysant les datas de chacun, les plateformes d’iGaming sont en mesure de détecter les anomalies qui pourraient constituer des activités frauduleuses.
En quoi cela nous concerne-t-il ? Cela nous regarde en fait au premier chef : pas plus que nous ne voulons voir notre banque dévalisée, nous ne voulons voir notre casino dépouillé de notre propre argent. Pour révéler les casinos de haut niveau, il faut donc aussi se demander lesquels assurent au mieux la sécurité de leurs membres.
La bonne nouvelle, c’est que ces pratiques de sécurité sont aussi des moyens de personnaliser les offres et donc d’offrir de meilleurs services à chacun.