Et si l’amour pouvait survivre de l’autre côté du cosmos ? Sorti le 30 mai 2025, Juste l’espace entre nous impressionne par la qualité de ses visuels et son récit romantique, dans la lignée de ses prédécesseurs japonais comme Your Name ou Bubble.
Pour son nouveau film d’animation, Netflix n’a pas parié sur un super-héros comme avec Ultraman: Rising. Cette fois-ci, la plateforme qui fait « TU-DUM » a collaboré main dans la main avec le réalisateur Han-ji won, pour sortir Juste l’espace entre nous : un long-métrage d’animation coréen à la romance déchirante.

Prenant place en 2050, Lost in Starlight raconte l’histoire de Nan-young, une astronaute qui rêve de Mars, et de Jay, un musicien dont les rêves se sont arrêtés. Leurs chemins se croisent dans un Séoul d’un futur proche, où l’amour et l’espoir les réunissent sous les étoiles.
© By Netflix / Han Ji-won
L’animation ne déçoit jamais
Il faut l’avouer : les films d’animation romantiques n’ont jamais eu des graphismes déplaisants. Juste l’espace entre nous ne déroge pas à la règle. C’est un peu plus d’une heure et demie de plaisir visuel. Le style réaliste fait tellement coréen. Comme dans certains K-dramas, les mouvements sont fluides, détaillés, moins denses. C’est agréable à regarder. On a l’impression d’être avec le personnage. Et dans une histoire aussi introspective, c’est essentiel.
Les couleurs sont vives, mais restent naturelles. Pas d’explosion de nuances. Pour impressionner, le film joue sur le cosmos et sur le monde futuriste dans lequel se déroule la romance. Comme Your Name, le film joue sur le lien invisible entre deux personnages séparés par la distance. Ici, les étoiles séparent le couple. On pense aussi à Bubble, pour ce mélange de science-fiction, et de poésie visuelle.
Le futur retranscrit à la perfection ?
Le film se déroule en 2050. Les personnages ne communiquent plus par téléphone, mais via des montres connectées à écran tactile (au design proche des Apple Watch, mais bien plus futuriste). Ils ne prennent plus le métro souterrain, mais se déplacent à hauteur des buildings. D’ailleurs, ces bâtiments rappellent les gratte-ciels de Séoul, modernisés avec des écrans géants qui diffusent pubs et actualités.

Dans les restaurants, plus besoin de téléphone ou de carte bancaire : on règle sur un écran. Le face time est remplacé par des hologrammes, qui ont la possibilité de se déplacer dans la pièce de leur correspondant. Bref, tout est à la pointe de la technologie, un peu comme dans Cyberpunk 2077 (même si les deux univers sont très différents).

Reste à savoir si le long-métrage aura eu raison sur certaines inventions technologiques de la vraie vie. Même si ce n’est évidemment pas le but, les équipes se sont fait plaisir à imaginer un Séoul futuriste au possible – et ça fonctionne très bien. Cependant, certaines idées font écho au réel. Notamment côté NASA et exploration de Mars, puisque l’agence spatiale américaine prévoit toujours d’envoyer des astronautes sur la planète rouge avant 2035.
Love story bien écrite
Évidemment, rien de révolutionnaire côté scénario. Les protagonistes vont réaliser qu’ils ont des points communs, ce sur quoi le film joue tout du long. Cependant, c’est toujours plaisant de voir que chaque détail est pensé. Les personnages sont touchants. Les flashbacks aussi, même si Jay aurait pu être un peu plus développé. Leur relation est passionnelle, triste, drôle. Le dénouement, quant à lui, ne laisse pas sur sa faim.

Bref, franchement que vous soyez amateur ou non de ce type de film : foncez ! C’est une très bonne découverte. Netflix ne m’a personnellement, vraiment pas déçu.
Et si vous voulez lire toujours plus de critiques sur Gaak, voici celle sur le tome 1 d’INSTINCT, le manga d’Inoxtag !