L’apocalypse zombie se poursuit, et la liste d’Akira se complète ! Voici mon avis sur les tomes 4 et 5 de 100 Bucket List of the Dead !
Si vous souhaitez découvrir la série, je vous invite à lire mes avis sur les premiers tomes:
Présentation 100 Bucket List of the Dead
Pour rappel, le titre arrive bientôt sous la forme d’un live action sur Netflix !
Toujours plus de zombies, toujours plus de fun !
Rien de neuf sous le soleil, ces deux nouveaux tomes sont sur la même mouture que les précédents. Les couvertures sont colorées, mais pas de pages couleurs à l’intérieur. Ces volumes sont également assez fins, 160 pages seulement…!
Après avoir réussi à surmonter la relation abusive qui le maintenait sous le joug de son ancien supérieur hiérarchique, Akira se remet en route vers le village de ses parents. Mais le trajet n’est pas de tout repos, peuplé de zombies et semé de nouvelles missions à accomplir ! Sushis, sources chaudes, maison dans les arbres… Les occasions de s’émerveiller ne manquent pas pour Akira et ses compagnons, qui profitent à fond de leur voyage, tout en gardant un oeil sur les zombies !
100 Bucket List of the Dead : La To-Do List de la mort !
Les tomes 4 et 5 de 100 Bucket List of the Dead poursuivent le récit là où il s’était arrêté. Akira, Kenichirō et Shizuka sont en route pour le village natal de notre désormais héros.
Au fil du voyage, notre groupe rencontre Beatrix Amerhauser, et ensemble ils vivent encore tout un tas d’aventures. Il n’y a pas de gros enjeux dans ces intrigues parallèles, et finalement le tout reste assez linéaire. Akira raye une à une les 100 choses qu’il a décidé de faire avant de devenir un zombie. C’était divertissant sans être passionnant.
En revanche, lorsqu’il retrouve sa famille, l’histoire prend un tournant intéressant. Il y a une tension dramatique non négligeable !
Après la déception de Gonzō Kosugi, un nouvel antagoniste est introduit: Kanta Higurashi. La nemesis parfaite d’Akira? L’avenir nous le dira ! En tout cas, l’oeuvre reste fun à suivre…!
Scénario : 4/5
Ainsi, ces deux tomes de 100 Bucket List of the Dead introduisent de nouveaux personnages. Beatrix Amerhauser, otaku allemande, m’a fait forte impression. Et pas uniquement pour son physique. J’avais du mal à imaginer un quatrième larron dans ce groupe solide, mais je dois dire qu’elle apporte une vraie plus value. Elle a un potentiel comique différent, apporte un côté « exotique » et permet de créer une nouvelle dynamique.
L’autre personnage, c’est Kanta Higurashi. Son opposition avec Akira est un peu convenue, et même si ses convictions semblent fortes, il paraît insipide. Même si une fois n’est pas coutume, j’ai peur pour son développement…!
Bien évidemment, il y a les autres personnages, plus secondaires. Moins marquants, ils ont tout de même un rôle important puisqu’ils permettent de développer les personnages principaux. Et de renforcer notre attachement à ces derniers.
Personnages : 3,5/5
Visuellement, 100 Bucket List of the Dead a su garder ses qualités. On retrouve un trait dynamique, des designs stylés et des visages expressifs. Les zombies sont toujours aussi décharnés et sanguinolents. On a de bonnes scènes d’actions également. Et les paysages rencontrés sont toujours aussi variés. Le roadtrip apocalyptique continue donc de la meilleure des façons…
Ou presque ! J’avoue qu’une chose m’a interpellé sur ces deux tomes… La présence abusive du fanservice. Jusqu’alors Kenichirō tombait facilement la chemise, mais il savait se tenir. Cette fois, il est à poil quasiment en permanence. C’est drôle au début, mais ça a ses limites. J’espère vraiment que Beatrix ne subira pas le même traitement.
Au delà de ça, j’ai trouvé que les pages étaient assez chargées en textes. Si bien que parfois, cela alourdissait la lecture et la rendait moins appréciable. Dommage…!
Visuels: 3,5/5
Dans ces deux tomes de 100 Bucket List of the Dead, plusieurs thèmes sont abordés. Il est question d’amour, de relations familiales mais également de liberté et du regard des autres. On retrouve aussi une critique sociétale sous-jacente, comme dans les tomes précédents. Ce sont des thèmes intéressants, qui permettent de passer des messages importants.
Cependant, j’ai trouvé que le traitement de ces thématiques était trop succinct. J’aurais préféré moins de thèmes, mais plus approfondis.
Bien évidemment, la force de l’oeuvre, c’est de traiter tous ces thèmes avec énormément d’humour. Et je dois dire que sur ce point, le titre réussit haut-la-main ! Encore une fois, on sourit, on rit, et on passe un bon moment avec cette lecture ! La bonne humeur et l’envie de vivre pleinement des protagonistes est contagieuse !
Thématiques : 4/5
100 Bucket List of the Dead, en résumé :
Akira, Kenichirō et Shizuka sont en route pour le village natal de notre héros. Sur la route, ils croisent évidemment des zombies, mais aussi Beatrix Amerhauser : une otaku allemande en tenue de samurai (oui).
Le récit prend la forme de plusieurs petites intrigues, sans grands enjeux mais qui ont le mérite d’être divertissantes, en plus de nous faire voir du pays.
Beatrix n’est pas le seul nouveau personnage introduit, on découvre les parents d’Akira et d’autres personnages secondaires, mais surtout Kanta Higurashi ! Ce dernier se présente comme la nemesis d’Akira. C’est un peu convenu, mais ça peut-être efficace. Enfin un antagoniste digne de ce nom ? Il est trop tôt pour le dire…
Toujours est-il que l’histoire aborde des thématiques diverses. L’amour, la famille, le regard des autres, la liberté personnelle… Des thèmes intéressants, qui permettent de passer des messages importants en somme.
Mais la force de 100 Bucket List of the Dead, c’est de traiter ces problématiques avec énormément d’humour. En effet, malgré des intrigues dramatiques, l’oeuvre est du genre feel-good. La bonne humeur et l’envie de vivre pleinement des protagonistes sont contagieuses !
Au fil de la lecture, on se prend à sourire, parfois à rire, et c’est là la plus grande réussite du titre.
Visuellement, on retrouve les qualités des tomes précédents. C’est dynamique, c’est horrifique aussi. Je regrette seulement le fanservice un peu trop présent, et des pages trop chargées en textes.