Partons du côté de l’Espagne du XIVème siècle pour découvrir l’histoire d’Elio, le survivant d’Hell Dorado, grâce aux éditions Glénat!
Un furyo au moyen âge? Elio, le fugitif c’est de la bonne grosse bagarre et un héros au grand coeur!
Un shônen qui s’annonce original!
Pour ce premier tome (d’une série de 5) les éditions Glénat nous offrent une édition assez classique. Pas de page couleur malheureusement mais une édition tout à fait correcte.
À noter qu’il s’agit de la première oeuvre de Masami Hosokawa éditée en France.
Le royaume de Castille, dans l’Espagne du XIVe siècle, est le théâtre d’un drame historique où combats et complots font rage !!
Libéré de la sordide prison de Hell Dorado après y avoir vaincu mille prisonniers en combat singulier, Elio sauve Lara, une jeune fille de la noblesse sur le point d’être exécutée. Tous les deux partent en cavale, sans se douter que les origines cachées de Lara vont chambouler leur destin…
Direction l’Espagne donc pour cette histoire, un lieu plutôt atypique pour un manga je trouve! Le manga continuera-t-il de nous surprendre? Je l’espère!
Passons donc à la lecture de ce premier tome!
Ce premier tome d’Elio nous transporte dans l’Espagne du XIVème siècle, plus précisément dans la région de Castille. Le tableau est assez peu glorieux, il faut dire qu’à l’époque la peste noire faisait des ravages. Masami Hosokawa dépeint un tableau plutôt conforme à ce que l’on sait de la région à ce moment: la pauvreté règne et l’Eglise fait appliquer la loi.
Dans ce paysage assez austère (qui permet à l’auteur de ne pas s’attarder sur les décors), on découvre Elio Sanchez. À 18 ans, le jeune homme a déjà un sacré vécu: passage par la case prison, 1000 combats gagnés à son actif; on est face à un protagoniste avec un lourd passé. Néanmoins, son caractère contraste avec l’histoire qui est la sienne. Son sens de la justice et sa gentillesse l’amène à rencontrer, et à sauver, Lara. Cette dernière étant accusée d’un meurtre étant condamnée à l’exécution.
Avec ce sauvetage, c’est le début d’une course poursuite entre nos deux fugitifs et les représentants de la loi. Le prévôt Baldo, en charge de l’exécution de Lara, en fera une affaire personnelle. Cependant, d’autres personnes semblent en vouloir à nos deux fuyards, et elles paraissent autrement plus dangereuses… On découvre alors Débora, une tueuse à gages bien décidée à ramener la tête des deux compères. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a l’air bien timbrée.
Que ce soit Elio ou Lara, ils semblent être de véritables aimants à ennuis.
Bilan de ce tome 1 d’Elio le fugitif:
Avec ce premier tome, Elio le fugitif commence plutôt fort! Les combats sont nombreux, et très réussis. L’auteur a un trait très agréable, dynamique et il ne lésine pas sur la violence. Je suis assez étonné d’avoir affaire à un shonen.
On regrette un peu les arrières plans qui restent tout de même assez pauvres.
Pour ce qui est de l’histoire, ce tome 1 pose rapidement les bases: les deux protagonistes et leurs passés respectifs; les différents antagonistes et on a aussi un début d’intrigue teinté de manoeuvres politiques. Le récit s’organise pour l’instant autour de la fuite, rien de bien original pour le coup, mais cela reste prenant.
Elio est un personnage attachant, archétype du bandit au grand coeur, qui sauve la princesse de son quotidien morose et, dans ce cas, d’une morte certaine. Là encore, on est sur quelque chose de commun dans les manga.
En choisissant l’Espagne comme lieu de l’action, Masami Hosokawa inscrivait son récit dans quelque chose d’assez original néanmoins, cela sert simplement de décor et n’apporte pas vraiment de plus-value à l’histoire qui reste dans les standards du genre. À voir ce que cela donnera par la suite!
Pour ceux que ça intéresse, le premier chapitre est disponible ici:
Elio le fugitif – Tome 01