Toujours dans ma lecture de la série Jormungand de Keitarō Takahashi à retrouver chez Meian Edition, j’entame la lecture du tome 5! On est presque à la moitié de la série!
Le tome 4 mettait de côté les fusils mitrailleurs et les hélicoptères pour nous présenter des aspects un peu plus stratégiques. Et c’était plutôt intéressant d’ailleurs! Que nous réserve ce nouveau tome?
Pour ceux qui l’auraient manqué, vous pouvez découvrir le tome 4 juste ici. Et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la série, vous pouvez découvrir le premier tome juste là:
Les Trésors du Nain: Jormungand, tome 1
Premier aperçu du tome 5!
La première de couverture nous présente Koko Hekmatyar ainsi que Mao, l’un des personnages encore mystérieux de l’équipage. Peut-être que ce tome sera celui de sa présentation!
En quatrième de couverture, on retrouve ces quelques lignes:
Jonah est un enfant soldat ressentant une aversion profonde envers les armes depuis que ses parents ont été tués lors d’un bombardement. D’un champ de bataille à l’autre il se retrouve intégré à la milice privée de Koko Hekmatyar, une jeune vendeuse d’arme. Leur périple continue…
Passons donc à la lecture de ce nouveau tome!
Ce premier tome reprend « paisiblement », avec notre équipe de choc qui semble en vacances.
Mais nous sommes dans Jormungand, et une telle ambiance présage de bonnes grosses explosions pour la suite… Le calme avant la tempête!
Après quelques scènes qui semblent surréalistes pour Jormungand, on retrouve Mao et Jonah. Comme pour les tomes précédents, les cours donnés à Jonah son l’occasion de présenter le personnage qui fait office de professeur. Cette fois, il s’agit de Mao (comme le laissait penser la couverture):
Contrairement aux autres, ce dernier ne fait pas partie de l’élite. Il s’agit d’un soldat « normal ».
Mais ce que va nous présenter ce tome, c’est une mission d’un genre nouveau: Un transport aérien. Et même si il est question d’armes, ce n’est pas l’objet important de la mission…
En effet, Koko et son équipe s’apprêtent à transporter des civils! Plus précisément, des médecins d’une ONG. Assez ironique n’est-ce pas?
Et la tache s’annonce complexe puisqu’au lieu de livraison, dans la République Y, les attends un ennemi de taille. Le « dragon » Dragan Nikolavi, chef d’une milice à l’origine d’un nettoyage ethnique.
Vous la sentez arriver la tempête?
La mission prend dès lors un rythme totalement différent, plus proche de ce qu’on à pu découvrir dans les 3 premiers tomes. Et tout s’accélère. Vous pouvez probablement le ressentir dans le découpage de Keitarō Takahashi. Et là encore, ce qui frappe c’est sa capacité à retranscrire l’intensité de l’action. Mais aussi la fidélité avec laquelle il dessine les différentes armes.
Qu’en sera-t-il de l’issue de la mission? Qu’adviendra-t-il du chargement? Des civils? De Dragan Nikolavi? Je vous laisse le découvrir au fil de votre lecture. Mais sachez que ce sera explosif!
Le tome 5 de Jormungand, validé ou non?
Eh bien oui! Comme le reste de la série, ce tome est validé.
Pour l’instant, je suis assez surpris du peu de redondance dans les actions, et c’est vraiment une bonne chose. On pourrait penser que chaque vente d’arme se ressemble, pourtant jusqu’ici, je n’ai jamais eu ce sentiment.
On nous montre même quelque chose d’assez différent, du transport de civil, la position des ONG dans la guerre, les milices et leur rapport à l’armée. Je trouve qu’on apprend beaucoup de choses. D’ailleurs, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à une intrigue un peu plus consistante. Elle m’a semblé plus réaliste en fait.
C’est un tome qui se lit assez vite, on a parfois l’impression que le rythme est trop rapide pour nous, lecteurs, d’ailleurs. Et on se surprend à retourner en arrière pour saisir les détails des pages. J’aime beaucoup cette série Jormungand, et je dois avouer que je préfère presque le manga à l’animé. J’apprécie vraiment d’avoir pu le découvrir et de pouvoir vous le partager! Merci Meian!