Aujourd’hui, on découvre une nouvelle série des éditions Glénat: The Devil of the Gods! Un manga seinen de Tsukasa SAIMURA et Kozo TAKAHASHI!
(Il s’agit des auteurs de Crueler Than Dead pour les connaisseurs, en espérant une véritable fin pour cette nouvelle oeuvre).
À quoi s’attendre avec The Devil of The Gods?
Eh bien d’après la couverture, à quelque chose d’assez violent visuellement! À première vue donc, il s’agira d’un récit fantastique, horrifique, probablement sanglant! La couverture en elle-même est assez impressionnante!
Et si on lit la 4ème de couverture, on a effectivement confirmation!
Tokyo, ville saturée par son atmosphère angoissante. Alors qu’une tuerie de masse vient de faire seize victimes, la prostituée Toriko subit une transformation inquiétante. Renji, qui est tombé amoureux d’elle, veut à tout prix la sauver. Seulement, sa rencontre avec le père Mitakura, exorciste va lui révéler la terrible véritée: Toriko est possédée par un démon…
On embarque pour une histoire sombre, à priori violente où les vices humains se mélangent au surnaturel et à la religion!
On est bien loin des exorcistes de Jujutsu Kaisen!
Au nom du Vice, du Trash et du Saint-Esprit!
Ce premier tome de The Devil of The Gods nous présente une vision bien pessimiste, voire nihiliste du Japon et de sa société.
On suit Renji Amamiya, un chômeur de 23 ans amoureux de Toriko, une prostituée. Cette dernière montre un comportement étrange, presque une double personnalité. Et pour cause, cette dernière est possédée par un démon.
Alors que Renji cherche à la retrouver chez elle, il est témoin de la facette démoniaque de sa bien-aimée. Il fait alors la rencontre d’un ecclésiastique, le père Mitakura. Sa mission? Traquer et exorciser les démons!
The Devil of The Gods nous raconte donc l’histoire de Renji, prêt à tout pour retrouver et sauver sa bien aimée. Même à apprendre à croire en Dieu aux côtés d’un prêtre! Le tout se déroule dans un Japon gangréné par le Mal, sous toutes ses formes. Nos deux compères vont avoir du boulot!
Les visuels sont violents, trash, parfois gores. Les « possédés » revêtent des visages déformés, malsains au possible. Esthétiquement c’est très précis, très recherché. Kozo TAKAHASHI sait y faire pour nous mettre mal à l’aise. Mais paradoxalement, c’est un plaisir de saisir tous les détails qu’il peut conférer à ces dessins.
D’ailleurs les références cinématographiques à des grands films d’horreur se feront sentir si vous le lisez. Ça manque parfois de finesse d’ailleurs.
J’espère aussi que les références ne prendront pas le dessus sur le récit et qu’il saura s’en démarquer.
Le mot de le fin !
Eh bien je dois dire que c’est une lecture plutôt cool. Ce tome 1 de The Devil of The Gods est plutôt complet. Il nous présente les personnages principaux: Renji, Toriko, le père Mitakura, mais aussi le fil conducteur de l’histoire.
Il montre également l’univers dans lequel se déroule l’histoire: crasse, corrompu, violent.
Et il met également en place des éléments de fond, des sous-intrigues tenues par d’autres personnages. Un tueur en série qui semble avoir un lien étroit avec les démons et leur recrudescence. Et un inspecteur de la police locale nommé Mizutori qui est prêt à tout pour boucler son enquête.
Rien de bien transcendant, mais ça reste une lecture divertissante et immersive.
J’attends évidemment le tome 2, les dernières pages présageant une complexification de l’intrigue. Avec éventuellement, je l’espère, des questions éthiques à la Parasite, ou Tokyo Ghoul derrière. Ou alors quelque chose de vraiment plus noir.