Aujourd’hui c’est donc un Trésor un peu spécial puisqu’il s’agit d’un coffret! Il contient les 3 premiers tomes de The Promised Neverland aux éditions Kazé.
L’histoire de The Promised Neverland
Le manga The Promised Neverland a fait ses débuts en 2016, dans le Weekly Shonen Jump. Scénarisé par Kaiu Shirai et dessiné par Posuka Demizu, le titre s’est rapidement fait sa place dans le magazine hebdomadaire.
Si bien qu’au début de cette année 2019, une adaptation animée a été diffusée venant récompenser le succès de l’oeuvre!
Le 15e volume a été publié la semaine dernière au Japon.
En France, le manga est publié par les éditions Kazé et l’animé est disponible sur Wakanim.
Le tome 9 sortira chez nous dans quelques semaines, le 21 août 2019.
On passe donc sans plus attendre aux couvertures!
Les couvertures!
Cette fois-ci, on part sur 3 tomes donc ce sera différents.
Je me contenterai ainsi d’une critique globale de ces trois premières de couvertures. Ce qui m’a frappé c’est que ces couvertures sont vraiment très jolies. Colorées, pleines de détails, on est loin des couvertures classiques avec un seul personnage dessus.
Concernant les 4e de couvertures, elles sont elles aussi très sympathiques. En fait, ce que j’en ai retenu, c’est qu’elles montrent toute l’orphelinat de Grace Field House. La seule différence c’est l’ambiance qui y règne. Sur le premier on y voit des enfants jouer, sur le deuxième il y fait nuit et sur le troisième l’atmosphère est teintée de rouge.
Il est à noter également que sous les jaquettes, on peut découvrir une autre couverture. Celles-ci présentent « Maman », ou un lien entre celle-ci et les enfants. Et à l’arrière, on découvre un croquis préparatoire du fond de la scène.
Première de couverture 4e de couverture
Le résumé !
Pour ne pas réécrire les trois résumés, je vais me contenter d’un synopsis global du premier tome!
Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et soeurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !
Source: manga-news
Le coffret The Promised Neverland!
Comme c’est un peu spécial pour cette fois, attardons nous un peu dessus.
Il est plutôt joli, l’illustration de « couverture » est bien trouvée.
Face avant Face arrière
On y découvre le trio principal avec une lanterne. L’image de la lanterne est parlante, c’est leur guide dans la pénombre et ce qui leur sert à avancer. Et comme pour montrer que leur moteur consiste à sauver leurs frères et sœurs, ce sont ces mêmes personnes qui siègent au cœur de la lanterne, à la place de la flamme.
Évidemment c’est Emma qui tient la lanterne, celle pour qui l’objectif de sauver tout le monde à le plus d’importance.
À l’arrière du coffret on découvre une jolie illustration. Notre trio tentant de s’échapper d’une pièce mystérieuse avec les autres enfants.
Avec ce coffret, on obtient également 3 cartes postales, plutôt jolies elles-aussi.
Qu’en a pensé votre Nain dévoué ?
Alors bon… The Promised Neverland est un shonen, et c’est pas trop ma came de base. Donc j’étais réticent à la lecture de prime abord.
Mais comme toujours, j’ai persisté. Et ce fut plutôt une bonne expérience, dans l’ensemble ça se lit très bien. C’est même prenant au final.
Le premier tome est efficace. On nous présente rapidement le cadre: orphelinat, enfants et leurs quotidiens.
Vient ensuite, là aussi plutôt rapidement, l’élément déclencheur. Je dois avouer qu’il était plutôt inattendu.
Le postulat de départ avec les enfants surdoués me faisait un peu peur. Combien de récits nous présentent des enfants surdoués ayant des réactions d’adultes ou même n’ayant rien de surdoué?
Mais finalement ça c’est avéré concluant. Les enfants ont bien des réactions d’enfants, en témoigne leur envie de jeu, de jouets.
Tout en gardant une dimension « intellectuelle », avec notamment les parties d’échecs, et les différentes stratégies que l’on peut découvrir.
Autre point notable, les enfants ont certaines caractéristiques propres aux surdoués comme des jeux qu’eux seuls peuvent comprendre et trouver amusant. Ou bien des raisonnements qui défient un peu la logique commune parfois, et qui répondent à une logique propre à celle des enfants.
Les personnages
Le trio de personnages principaux est plutôt attachant. Ma préférence va d’ailleurs à Norman.
Ces trois là sont bien décrits, et ils ont chacuns leurs particularités et caractéristiques.
Les autres enfants sont plus anecdotiques, mais certains ont un petit rôle à jouer. Et, qui plus est, ils le font bien.
« Maman » et sœur Krone sont également deux personnages très intéressants. Seules adultes de ces trois tomes, elles dressent un portrait plutôt étrange de l’âge adulte. Étrangement, elles aussi sont un peu pensées comme les enfants surdouées. Pour ma part je les vois un peu comme des enfants dans des corps d’adultes. Mais ça n’est pas si étonnant au regard de leurs passés respectifs. (Que je vous laisse le soin de découvrir)
Il existe également un troisième acteur majeur. Je n’en dirait que peu sur lui, car il constitue un tournant majeur de l’histoire. Mais quoiqu’il en soit, celui-ci apporte son lot d’énigme, de mystère à l’histoire. Et j’avoue que ça n’est pas négligeable.
La chasse aux énigmes
Petit aparté sur les énigmes et le mystère dans ce manga. Il existe une multitude de secrets, d’images cachées, qui apportent des précisions sur l’histoire. Un œil avisé les remarquera et pourrait avoir un coup d’avance sur l’histoire.
Je vous laisse également le plaisir de découvrir tout ceci par vous même. Une sorte de chasse au trésor assez intéressante. J’ai relevé quelques indices mais beaucoup doivent m’échapper encore.
Petite ombre au tableau…
Et pour finir, un point que j’aimerai aborder… C’est le personnage d’Emma… Au début elle me paraissait être un personnage plutôt intéressant, avec des capacités intellectuelles d’un autre type que celles de Ray et Norman.
Cependant il s’avère qu’elle devient vite irritante… Alors c’est peut-être moi qui ait du mal avec le personnage… Mais j’espère qu’elle changera par la suite. C’est toujours un peu difficile quand le personnage principal est inbuvable.
Je ne m’étalerai pas plus quant aux enjeux de l’histoire, car, à mon sens, ils enlèveraient en grande partie la saveur de ces trois premiers tomes de The Promised Neverland.
The Promised Neverland en dessin
Et j’avoue que cette fois… C’est là que le bât blesse un peu. Alors oui, le dessin ne fait pas toute l’histoire. Disons que c’est environ 40% de ce qui fait que l’on suivra l’histoire.
Effectivement, j’ai dit que les couvertures étaient jolies et bien exécutées. Mais pour ce qui est des planches… J’ai été parfois décontenancé.
Autant on arrive à avoir des scènes fortes, bien dessinées avec une mise en scène intéressante. Autant on a parfois des dessins plus aléatoires. Notamment pour ce qui est des personnages et de leurs visages. Je vais prendre un exemple parmi d’autres:
Sœur Krone:
À ce moment de l’histoire, j’ai cru à deux personnages différents. Le faciès n’est pas du tout le même. Pourtant Sœur Krone est un personnage atypique. Avec son physique de Schwarzenegger, son teint mat et ses vêtements caractéristiques c’était pourtant difficile de ne pas la reconnaître vous en conviendrez. Et pourtant… C’est quasiment deux personnages différents que l’on peut voir.
J’ai remarqué que ce problème était récurrent lorsque les personnages éprouvaient des émotions fortes, vives. Ou alors quand l’action se précipite, que ça va trop vite. C’est un peu comme si l’auteur ne tenait plus son histoire, qu’elle se déroulait trop vite pour lui.
Ça n’est pas gênant pour tout le monde, mais pour moi qui apprécie le dessin et par dessus tout le beau dessin… C’est un peu rebutant.
Et voici la fin, selon le Nain!
Alors vous aurez pu le comprendre après la lecture de l’article. Je suis quelques peu mitigé. J’ai effectivement apprécié la lecture, je peux même dire que j’ai pris du plaisir à lire The Promised Neverland.
Mais le dessin m’a un peu stoppé dans mon élan. Peut-être que j’y accorde trop d’importance, mais selon moi, l’un ne va pas sans l’autre.
Comme pour le personnage d’Emma, j’espère que cela s’améliorera au fil des tomes.
Malgré ces quelques désagréments, je recommanderai The Promised Neverland à ceux qui veulent un shonen qui change un peu. Qui est moins dans le Nekketsu que tout ce qui pullule ces derniers temps. Pour comparer, je dirais que c’est un peu le Death Note de ces dernières années. Les deux semblent un peu à part dans le paysage du shonen.
YAKUSOKU NO NEVERLAND © 2016 by Kaiu Shirai, Posuka Demizu/SHUEISHA Inc.