Grâce à Kazé, je vous propose de découvrir le tome 1 de Tokyo Shinobi Squad! Stoppée après 3 tomes, que vaut la série de Kento Matsuura et Yuki Tanaka?
La série, un shonen, paraissait dans le Weekly Shonen Jump de la Shueisha mais n’a malheureusement pas su conquérir un assez grand nombre de fans… Pourtant, Kazé prend le risque de nous la faire parvenir!
À première vue, Tokyo Shinobi Squad on valide ou pas?
La première de couverture est vraiment très sympa. On devine le protagoniste principal, éclairs en mains. Les autres personnages sont probablement ses coéquipiers. En tout cas, cela annonce un univers plutôt futuriste et, je pense, des combats explosifs.
En quatrième de couverture, on nous présente l’oeuvre ainsi:
Nous sommes en 2049, Tokyo est devenue la ville la plus dangereuse au monde. La criminalité dans les quartiers a engendré la résurgence de combattants de l’ombre : les Shinobi ! L’un d’entres eux, Jin, sauve un garçon du nom de Enh, qui possède un objet de grande va- leur extrêmement convoité. Afin de le protéger, Jin décide de l’intégrer dans son squad de combattants d’élites. Enh sera-t-il de taille pour relever les missions les plus périlleuses de Jin et ses hommes ?
Passons donc à la lecture!
Dès les premières pages, le décor est planté: Tokyo, en 2049, est une ville gangrenée par la violence, la corruption. Le seul rempart face à cette hausse de la criminalité, ce sont les Shinobi. On découvre ainsi Jin, qu’on nous présente comme un Shinobi râté.
Personnellement, je trouve très intéressante cette remise au goût du jour des ninjas. Loin des ninjas de Naruto, la vision des shinobis de cette oeuvre semble plus proche de la définition historique.
Dans ce monde vraiment pourri, disons les termes, Jin, malgré un certain talent en tant que Shinobi, est en galère lorsqu’il s’agit de gagner de l’argent. Il fait alors la connaissance d’Enh, un jeune garçon thaïlandais, qui le recrute pour protéger un parchemin des plus convoités.
Un autre point important dans l’univers de Tokyo Shinobi Squad, c’est les escouades. En effet, les Shinobis n’oeuvrent jamais seuls, toujours en équipe! Celle de Jin compte Papillon, une ancienne top model et Taiga Shimizu, qui aussi sérieux que Jin est perché. Même si cela ne semble être qu’une façade!
Ainsi s’engage l’histoire: une mission de protection! Et ça va envoyer sévère contre les ennemis! Vraiment, bravo au dessinateur, pour une première série le dessin est d’excellente qualité!
Les techniques sont vraiment stylées, et ont toutes une explication plausible. C’est vraiment un plus pour la cohérence de l’univers.
Alors que pense-t-on de ce premier tome de Tokyo Shinobi Squad?
Eh bien c’est une lecture vraiment prenante. C’est dynamique, on ne s’ennuie pas. L’auteur ne se perd pas en détails futiles non plus. C’est vraiment efficace!
L’univers est plutôt atypique dans un shonen à mon sens. Sombre, cruel, la violence n’est pas simplement sous entendue. En voici un exemple:
L’auteur n’a pas peur de montrer des scènes crasses, de corruption, d’intimidation. Peut-être est-ce une des raisons de l’arrêt de la série…?
À moins que ce soit le manque de consistance de l’intrigue. Je dois reconnaître que ce qui nous est donné dans ce premier tome est assez succinct. On ne sait pas trop où veut nous emmener le scénariste dans ce premier tome, ni après celui-ci.
En attendant, ce premier tome donne envie de lire la suite, et c’est le plus important à mon sens! Si cette première série n’a pas su convaincre, nul doute que les auteurs sauront se servir de cet « échec » pour nous proposer un nouveau projet!