Le film The Seven Deadly Sins Grudge of Edinburgh est sorti récemment sur Netflix, et la partie 2 a déjà une date de sortie !
En effet, à peine diffusé sur Netflix, l’équipe de production du film a annoncé la sortie de la suite du film.
Rendez-vous le 8 août 2023 !
EDIT du 22/07/2023 : Découvrez la bande-annonce de l’anime !
Avec cette vidéo promotionnelle, on découvre le thème musical odd:I, par SawanoHiroyuki[nZk] et Akihito Okano. Un nouveau visuel a également été dévoilé :
Mais est-ce que la première partie vaut le coup ?
Avant de commencer, voici le synopsis :
Vingt ans après que les vampires aient pris le contrôle du royaume d’Édimbourg aux mains des vampires, ce dernier est en ruines, et les tentatives de reconstruction sont entravées par les préjugés de son roi. Dans sa quête d’élimination de tous les êtres non humains, il a enlevé des géants, des fées et des démons. Son attaque la plus récente a été de mettre une malédiction sur la reine Elizabeth de Liones. Se sentant impuissant et déchiré entre les deux moitiés de son âme, le prince Tristan entreprend de libérer sa mère de la malédiction, mais ce sera une tâche beaucoup plus difficile qu’il ne l’aurait jamais imaginé.
Et voici la bande-annonce :
Sur la forme : 6/10
Dès son annonce, le film The Seven Deadly Sins Grudge of Edinburgh a fait parler de lui. La cause ? Son animation. Et malheureusement, ce n’était pas pour vanter la qualité de la production… La direction artistique rappelait plus celle d’un jeu vidéo bas de game ou daté de plusieurs années que celle d’un film d’animation actuel.
Cependant, dès les premiers instants de mon visionnage, j’ai été agréablement surpris. En comparaison avec les aperçus promotionnels, les visuels du film sont bien plus réussis. La direction artistique se rapproche plus d’un film en 2D grâce au cel-shading, et ce n’est pas pour me déplaire. Les designs des nouveaux personnages sont plutôt sympathiques, dans le pur style Nakaba. Mention spéciale pour le prêtre Demogorgon, un clin d’oeil involontaire évidemment.
En terme d’animation pure, les combats sont plutôt dynamiques, et percutants. Je craignais que la CGI rende les séquences d’action molles, mais ce n’est pas le cas. C’est aussi inspiré dans la mise en scène, avec les techniques de Tristan qui mélangent parfaitement celles de ses parents. Il y a quelques accrocs tout de même, ce n’est pas toujours fluide dans les détails, sur les vêtements et les cheveux notamment.
Certes, on est loin de la qualité d’un film comme Demon Slayer Le Train de l’Infini, mais l’animation reste convenable, et surtout de bien meilleure qualité que ce que laissait supposer les bandes-annonces.
En termes de bande-son, aucun titre ne m’a marqué mais les morceaux sont là et accompagnent plutôt bien l’histoire. C’est déjà une bonne chose en soi.
Sur le fond : 9/10
Du point de vue de l’histoire, The Seven Deadly Sins Grudge of Edinburgh se concentre sur Tristan, le fils de Meliodas et Elizabeth introduit à la fin du manga. Le personnage en lui-même est intéressant, et son développement aussi. Fils d’un démon et d’une déesse, il est tiraillé par ses ascendances. S’il rêvait d’être un Chevalier Sacré, il a tiré un trait sur cette ambition depuis que ses pouvoirs démoniaques ont pris le dessus et blessé Lancelot, fils de Ban et Elaine. Désormais, il souhaite devenir un guérisseur. Un changement drastique et soudain que l’adolescent ne prend pas la peine d’expliquer, ce qui ne manque pas d’intriguer ses parents. L’adolescence, une période ingrate et pleine de questionnements..! Au delà de ça, la dynamique familiale est plutôt bien pensée.
En toile de fond, on nous présente l’histoire du royaume d’Edinburgh. Son roi, animé par une sombre rancoeur, envisage d’éliminer toutes les races non-humaines. Un antagoniste avec des motivations crédibles, qui s’insère plutôt bien dans le lore de Nanatsu no Taizai.
Et c’est en jetant une malédiction sur Elizabeth, représentante du clan des Déesses, que son chemin et celui de Tristan se croiseront. En effet, le jeune homme va se mettre en tête de prouver ses dons de guérisseurs en tentant de sauver sa mère. L’objectif est louable, en plus d’être pertinent dans le contexte. Ce sera l’occasion de combats dantesques, ponctués par des attaques dévastatrices dont seul l’auteur à le secret. Mais ce sera aussi l’occasion de retrouvailles, et de retournements de situations prometteurs !
Une histoire prenante donc, mais qui, malheureusement est en deux parties. Quelle frustration à la fin de cette première partie du film ! On en a appris beaucoup, mais on veut en savoir plus ! J’ai hâte de découvrir la suite.
The Seven Deadly Sins Grudge of Edinburgh, en résumé :
Je ne vais pas le cacher, j’ai passé un moment agréable devant cette première partie de The Seven Deadly Sins Grudge of Edinburgh. L’histoire est prenante, notamment grâce au personnage de Tristan. Le dilemme qui l’assaille mène à un développement pertinent et captivant. On a droit à des retournements de situations assez surprenants, et surtout à des scènes de combats comme seul Nanatsu no Taizai en propose.
Le seul gros point noir du film… C’est qu’il est en deux parties, et que la fin de cette partie 1 n’en est pas une. Très frustrant.
Visuellement, si les bandes-annonces pouvaient faire peur, le résultat final dépasse les espérances. L’animation est très correcte, avec une esthétique qui passe bien à l’écran. Une bonne surprise donc, que je vous invite à découvrir si vous avez aimé The Seven Deadly Sins !
On se donne rendez-vous en août pour la partie 2 du film, et pour faire le point par rapport à Four Knights of the Apocalypse. Le film se présente, pour l’instant, comme une bonne transition entre les deux oeuvres de Suzuki Nakaba.