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The Eminence in Shadow : Le light novel meilleur que l’anime ?!

  • Balin 
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Si l’anime a su trouver son public, je vous livre cette fois ma critique du tome 1 du light novel THE EMINENCE IN SHADOW !

THE EMINENCE IN SHADOW, tome 1 :

C’est assez rare pour le souligner : j’ai vu l’adaptation animée de THE EMINENCE IN SHADOW avant de lire le light novel. Même si je l’avais apprécié, l’anime ne m’avait qu’à moitié convaincu. Qui plus est, je n’aime pas lire/regarder deux fois la même histoire. Mais dans ce cas précis, j’espérais que l’oeuvre originale réponde à mes attentes !

D’ailleurs, pour ceux que ça intéresse, le tome 1 de THE EMINENCE IN SHADOW correspond au 10 premiers épisodes de l’anime. En attendant le film, c’est une bonne manière de redécouvrir l’oeuvre !

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Derrière son apparence de lycéen lambda, Cid Kagenô rêve pourtant de puissance, celle d’un être qui tire les ficelles depuis l’ombre. Mais un tragique incident va rapidement mettre fin à ses ambitions… ou pas ! Réincarné dans un monde fantastique, il profite rapidement de la situation en montant sa propre organisation secrète, Shadow Garden, créant de toute pièces une histoire dont il est le personnage principal : « l’Éminence de l’Ombre ». Mais ses fantasmes pourraient bien s’avérer réalité…

© by TOUZAI / Enterbrain

Tapi dans l’ombre, il pourchasse les ténèbres

Dark Fantasy épique sur le ton de l’humour

Si l’anime adapte plutôt fidèlement le light novel THE EMINENCE IN SHADOW en termes de contenu, je dois dire que ce n’est pas le cas de la narration du roman. En effet, là où l’anime nous propose uniquement le point de vue de Cid / Shadow, le roman offre de multiples points de vue. L’ensemble apparaît alors plus cohérent, mais cela occasionne des transitions abruptes. Le comique est également plus convaincant, puisqu’on vit tous les quiproquo ainsi que les réflexions dérangeantes, cringe, du protagoniste. Le côté parodique est ainsi bien plus réussi que dans l’anime, mais il reste très clivant. Pour ce qui est de la fibre épique, le light novel et l’anime sont équivalents : ATOMIC.

On a quelques passages de fanservice supplémentaires, qui n’apparaissent pas dans l’anime également. lls sont évidemment dispensables, mais ne gênent pas la lecture qui reste facile et rapide.

Shadow Garden : le fantasme adolescent

Pour ce qui est des personnages, le fait qu’on les suive à travers certains chapitres renforce notre attachement pour eux. On comprend pourquoi et comment ils se croisent et leurs interactions sont bien plus crédibles. Alpha, Beta, Gamma, Delta ou même Nu nous apparaissent ainsi comme de vrais actants plutôt que de simples lettres, qui agissent en dehors de notre lecture. On a également droit à un approfondissement de leur rapport avec Cid / Shadow. Pour ce qui est d’Alexia ou même de Shelly, elles sont, à mon sens, égales à elles-mêmes. Le côté harem bien cliché conjugué à l’indifférence de Cid résulte en un cocktail humoristique plutôt efficace. Le light novel me paraît alors être une expérience bien plus complète que l’anime !

Je regrette cependant que les scènes d’action ne soient pas plus détaillées; de ce côté, l’anime fait mieux !

Et visuellement ?

D’un point de vue visuel, je dois reconnaître que ce tome 1 de THE EMINENCE IN SHADOW est vraiment bien fourni ! On a d’abord 6 pages couleurs, avec 3 illustrations en début de volume. Puis, au sein de l’ouvrage on retrouve 8 illustrations. Enfin, le volume se conclut sur des annexes avec des fiches personnages illustrées et le carnet de bord de Beta. Je tiens à souligner également le soin apporté à la mise en page par Maho Editions. La première page en calque fumé fait son effet, mais c’est aussi le cas de tous les « ornementations » de pages ! C’est en parfaite adéquation avec le côté déstructuré, « bordélique » de cette oeuvre.

THE EMINENCE IN SHADOW, en résumé :

💎 Ce que j’ai aimé :

  • Le récit plus complet que l’anime.
  • Le comique qui fait mouche.
  • Le développement plus poussé des personnages.
  • La mise en page et les illustrations nombreuses.

🪨 Ce que j’ai moins aimé :

  • Les passages de fanservice qui n’apportent rien du tout.

Note globale : 16/20