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TŌGEN ANKI : Un dark shonen sanglant et SPECTACULAIRE !

  • Balin 
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C’est un des shonen qui percera bientôt, en espérant la confirmation de l’anime… Voici mon avis sur les tomes 7 à 11 de TŌGEN ANKI !

Si jamais vous ne connaissez pas, je vous invite à lire mes précédents articles sur TŌGEN ANKI ! De mon point de vue, il a tout pour devenir un futur grand shonen !

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TŌGEN ANKI, tomes 7 à 11 !

Une légende raconte qu’un enfant extrêmement fort serait né d’une pêche et baptisé Momotarô. Lorsqu’il devint assez grand et puissant, ce valeureux guerrier aurait chassé les Oni qui pillaient les villages.
Ce héros n’est pas une légende… Tout comme les Oni
Leurs descendants sont encore parmi nous et la bataille opposant le clan Momotarô au clan des Oni fait rage !
Shiki et Mikado se sont très vite entendu sans connaître leur vraie nature respective. Mais le plan machiavélique de Shinya pourrait mettre en péril cette toute récente amitié… 
L’agence Oni est espionnée par Shinya Momoiwa ! L’affrontement est imminent !

Le prochain manga qui explosera, c’est peut-être lui !

Au fil des tome 7 à 11, ce ne sont pas moins de trois arcs de TŌGEN ANKI que l’on découvre ! On débute avec la deuxième moitié de l’arc Nerima, qui comptabilise un grand nombre d’affrontements entre Oni et Momotarō. Rien de très surprenant dans le déroulement ni dans le dénouement. C’est même très convenu. Mais cela reste très efficace, avec notamment une fin en apothéose qui fait mouche !

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©2020 Yura Urushibara (AKITASHOTEN)

La suite ne déçoit pas. L’arc de l’Entraînement en montagne est une bonne transition. Il garde l’intensité du précédent et permet de faire progresser nos personnages. De quoi nous amener d’une excellente manière au nouvel arc, Le centre de recherches de Kegon Falls, qui s’annonce autrement plus intéressant ! Le rythme est frénétique, on peine presque à suivre l’histoire, mais qu’est-ce que c’est plaisant !

Scénario : 3,5/5

Du point de vue des visuels, TŌGEN ANKI présente toujours des approximations ainsi que des proportions improbables. J’ai également relevé des rendus étranges, comme si l’auteur avait décalqué par dessus une photo. C’est le point que je trouve le plus dommageable. Au delà de ça, les magnifiques fulgurances vues précédemment sont elles aussi de la partie. Je suis encore une fois admiratif des mises en scène des hémocorrosions de nos Oni ou des miasmes des Momotarō.

Les armes de Shiki, celles de Mikado témoignent de beaucoup de recherches notamment. Et les déluges de Mudano, la titanide de Byobagaura ou encore les Coupures Jumelles de Yu Innami sont tout bonnement spectaculaires ! Ces nouveaux tomes élargissent considérablement la galerie de personnages. Et les designs sont vraiment très sympa !

Visuels : 4/5

Comme dit plus haut, ces cinq tomes de TŌGEN ANKI introduisent de nouveaux personnages. Parmi les plus marquants, je suis obligé d’évoquer Hayate Todoroki. Comme Shiki, c’est un héritier de Kishin mais son élément est le vent. Un personnage au moins aussi exubérant que notre protagoniste, entourés de coéquipiers tout aussi barrés que lui.

Mais je dois reconnaître que j’ai particulièrement apprécié le fait que l’auteur se concentre sur des personnages qui jusque là étaient en retrait. Ainsi, plus que Shiki, Mudano ou même Kōgasaki, ce sont Byōbagaura et Yaoroshi qui brillent. L’auteur approfondit leur portrait, en étoffant leur histoire et en leur donnant des motivations supplémentaires ! Ils se révèlent attachants, en tout cas, on apprécie les suivre. Du côté des Momotarō en revanche, il n’y a que Mikado qui progresse, bien que ce soit intéressant.

Personnages : 4/5

Pour terminer, j’évoquerai le point de TŌGEN ANKI qui m’a le plus convaincu durant cette lecture. On retrouve l’humour de l’auteur, souvent proche de la ceinture, mais pas systématiquement. Il y a toujours les références à des figures de la pop-culture. Il y a un renouvellement appréciable du point de vue des pouvoirs, avec des idées intéressantes et bien exploitées.

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©2020 Yura Urushibara (AKITASHOTEN)

Et si jusqu’à maintenant, j’avais évoqué le manichéisme de l’oeuvre… Je dois bien reconnaître que je commence à changer d’avis. Tout d’abord, le camp Momotarō se précise. On découvre les Anciens, qui sont la tête pensante de l’organisation. J’ai apprécié leurs designs très SF-Cyberpunk, dans la veine de ce que peut faire Tsutomu Nihei. Mais surtout dans le camp Oni qu’il y a du changement ! Avec l’introduction de la Compagnie Oni, on découvre un troisième camp dans le conflits, avec des objectifs pour le moins… Radicaux. J’ai trouvé cela rafraîchissant !

Univers : 4,5/5

TŌGEN ANKI, en résumé :

💎 Les points forts :

  • Des visuels spectaculaires et percutants.
  • La mise en avant d’autres personnages.
  • Un rythme haletant et des combats prenants.
  • Un univers qui ne cesse de s’élargir.

🪨 Les points faibles :

  • Un scénario convenu, bien que divertissant.

Note globale : 16/20