Après le décès de Shunsuke Kikuchi, c’est un autre compositeur de renom qui s’éteint. Kôichi Sugiyama, a qui l’on doit les thèmes mythiques des premiers Dragon Quest n’est plus parmi nous.
Kôichi Sugiyama, papa des musiques de J-RPG emblématique
L’un des compositeurs de jeux-vidéos les plus connus du Japon a rendu l’âme. C’est via les réseaux de la société Square Enix (Final Fantasy, Dragon Quest), que l’information est tombée. Kôichi Sugiyama, compositeur ayant oeuvré sur le tout premier Dragon Quest (sorti en 1986) jusqu’au 8ème épisode (sorti en 2006) s’est éteint. L’artiste a succombé à l’âge de 90ans, des suites d’une choc septique le 30 Septembre dernier.
Il était l’auteur emblématique du thème principal de Dragon Quest qui a été maintes et maintes fois repris. Kôichi Sugiyama officiait également en tant que chef d’orchestre lors des concerts symphoniques. En plus du gaming, l’artiste avait également touché au milieu de l’animation avec les séries Patlabor et Cyborg 009.
Hélas, Kôichi Sugiyama n’était pas seulement connu pour son art musical mais également pour ses propos polémique. L’homme était un fervent défenseur du nucléaire, était ouvertement homophobe et contre les droits des communautés LGBT. Il était notamment détesté pour ses propos négationniste concernant le massacre de Nankin.
Yosuke Matsuda, le président de Square Enix, s’est fendu d’un communiqué afin de revenir sur cet illustre personnage.
J’aimerais profiter de cette occasion pour offrir mes plus sincères condoléances aux amis et aux proches de Kōichi Sugiyama. Les mots ne peuvent exprimer l’ampleur de la contribution apportée par Kōichi Sugiyama depuis la naissance de la série Dragon Quest jusqu’à maintenant. Je me souviens l’avoir vu diriger l’orchestre dans un concert de Dragon Quest comme si c’était hier.
Je le remercie et l’honore pour ses longues années de service et les nombreux morceaux de musique merveilleux qu’il a écrits pour nos jeux, et offre mes prières les plus sincères pour le repos de son âme.
Yosuke Matsuda, président de Square Enix
source: kotaku