Après un petit moment sans en parler, je continue ma lecture de The Alexis Empire Chronicle ! Voici mon avis sur le tome 4 !
Avant de commencer cette review, je vous invite à consulter les autres articles sur le sujet en cliquant sur le lien suivant:
The Alexis Empire Chronicles – Présentation et critiques
The Alexis Empire Chronicle, tome 4:
Pour ce quatrième tome, nous retrouvons Léonate, dans sa tenue de seigneur de guerre Nosferatu. Il est accompagné de deux nouveaux personnages, évoqués au cours du tome 3: Garaï et Tiki. Encore une belle couverture, à l’image de l’édition que nous proposent les éditions Doki-Doki.
La masse imposante et vigoureuse du mont Line se dresse à l’horizon. Les mineurs ont pris les armes et se sont mutinés contre le régime oppresseur. Des troupes armées ont plusieurs fois essayé de réprimer la rébellion, mais elles ont été repoussées par les redoutables flèches de Garaï. Léonate va à son tour tenter de récupérer l’inexpugnable montagne. Tandis que d’un côté, des hommes se battent pour fuir leur souffrance, de l’autre, les soldats en décousent pour libérer la montagne et soumettre les rebelles.
Quel sera le dénouement de cet affrontement ?
Plongez au cœur d’un grand récit de guerre épique, ponctué de bravoure, d’exploits et de stratégies militaires dans un univers d’heroic fantasy !
L’aube de la révolte !
Après les batailles sanglantes du tome 3, on avait eu droit à l’amorce d’un nouvel arc, celui de la Mine de Line. De nouveaux personnages étaient également introduits, parmi lesquels Garaï et Tiki; mais surtout Ange. Ce dernier est un homme mystérieux qui pousse les habitants de Line à la révolte. On suit donc cette révolte montante, menée par Garaï le Cyclope, et orchestrée dans l’ombre par Ange. Son but est simple, faire de Line un exemple, une incitation à la révolte contre les nobles et l’oppression.
En face, Léonate et ses partisans ont pour mission de réprimer la révolte. Après une vaine tentative de trouver une entente amiable, le conflit armé n’est plus une option. C’est la première fois que notre héros doit se battre contre le peuple. Il lui est donc nécessaire d’être méticuleux et ingénieux afin de mener au mieux cette délicate mission; car il ne faut pas oublier qu’il est sur la sellette depuis son entrevue avec l’empereur…
Histoire: 4/5
Là où ce tome de The Alexis Empire Chronicle est intéressant, c’est dans sa façon d’aborder cette bataille. En effet, il commence par nous présenter les habitants de Line. Nous découvrons la vie des habitants, les drames qui les ont touchés, et donc les raisons de leur rébellion. Un parti pris osé, l’auteur le contre-pied en présentant le camp de l’ennemi. Cela ne manque évidemment pas de susciter notre attachement.
Et c’est selon moi une des forces de ce quatrième volume: les personnages. Leur développement est pleinement au service du récit; lui donnant plus de corps, plus de crédibilité. Garaï est présenté comme le dernier rempart de la population, et ses motivations sont crédibles et pleinement compréhensibles. Cette construction de l’ennemi est importante car elle accentue la tension dramatique de l’oeuvre. On sort du manichéisme et on découvre une situation plus complexe.
Et il y a bien évidemment l’énigmatique Ange, qui tire les rênes de tout cette histoire. Il est fourbe, presque machiavélique, mais sait faire bonne figure. Je ne m’étendrai cependant pas sur le sujet, sous peine de spoiler une partie de l’intrigue.
Personnages: 5/5
Mais s’il est plaisant de lire The Alexis Empire Chronicle, ce n’est pas tant pour ses batailles mais pour tout l’aspect réflexif qu’il y a autour. Les stratégies, la diplomatie, les plans d’attaque, les tactiques de défense; c’est un tout qu’il est passionnant de suivre. Mais ce que je préfère, à titre personnel, ce sont les intrigues intestines, les conspirations qui se trament en arrière-plan. La quête du pouvoir est un puissant moteur pour une aventure.
Dans ce tome, les conséquences de la rébellion de Line se font évidemment sentir. Le complot se densifie et la tension monte. Tous les éléments s’imbriquent et le climax de l’histoire approche. Les dés sont jetés. J’attends avec impatience de découvrir le tome 5, et surtout le combat qui se profile et qui pourrait bien être le dernier. Cela promet d’être dantesque!
Intrigue: 4/5
L’autre point qui fait que j’apprécie la lecture de The Alexis Empire Chronicle, c’est vraiment son dessin. Les scènes d’actions sont nerveuses, le découpage est dynamique. En ce qui concerne les designs, c’est toujours aussi impressionnant de voir le travail sur les armures des guerriers. Mais je retiendrai surtout l’intensité des expressions dans ce tome. Les personnages ont beaucoup à perdre et le dessin vient souligner leur rage, leur détermination. Mention spéciale au duel entre Garaï et Léonate. La mise en scène était vraiment excellente.
Cependant, dans ce quatrième tome, j’ai trouvé que le dessin était moins ambitieux que ce qu’on avait déjà pu voir auparavant. Il n’est pas mauvais évidemment, mais quand on est habitué à avoir des visuels exceptionnels… On devient très exigeants.
Dessin: 4/5
En résumé!
J’attendais avec impatience ce quatrième tome. L’introduction de Garaï et Tiki dans le tome 3 laissait présager une confrontation intéressante. En effet, si jusque là les ennemis de Léonate étaient des « méchants »; cette fois ce sont des « gentils ». Garaï et Tiki ne sont pas foncièrement mauvais, ils veulent simplement défendre leurs intérêts, leur peuple. Ce parti pris, qui permet de mettre en avant un cas de conscience, m’a vraiment plu. Grâce à cela, le héros évolue et la dynamique de l’histoire est différente.
D’autant plus que les revendications des rebelles de la mine de Line sont crédibles. Le traitement des personnages est très complet, ce qui renforce notre affection et notre compassion pour eux. Le dilemme intérieur de Léonate n’en est que plus complexe.
S’ajoute à ça une atmosphère de complot, de trahison. Les camps s’organisent pour parvenir à leurs fins, ils placent leurs pions sur l’échiquier de la guerre. La lecture est passionnante mais elle annonce surtout des évènements encore plus palpitants! J’ai vraiment hâte de découvrir la suite!
Pour ce qui est du dessin, Yû Satô propose encore une fois de magnifiques visuels. Les scènes d’actions, un peu moins nombreuses dans ce tome, restent vraiment incroyables, de même que les batailles présentées.