Aujourd’hui je vous propose une review d’Horimiya, la dernière rom-com des éditions nobi nobi Genki ! Écrit par HERO et dessiné par Daisuke Hagiwara, le shōnen qui a fait fureur en anime avec sa sortie sur Wakanim au début de l’année 2021 a débarqué en France ce mercredi 19 janvier. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’une des rom-com les plus marquantes de l’année passée.
Aouiru vous parlait de la sortie française du manga en septembre dernier.
Avant de passer à la review des tomes 1 et 2 d’Horimiya, voici un petit synopsis :
D’un côté, il y a Hori, la lycéenne à la mode et populaire à première vue, mais qui est en fait une fille très simple et portée sur sa famille.
Et de l’autre, il y a Miyamura, le lycéen lugubre et réservé qui se cache derrière ses lunettes, mais qui est en réalité un beau garçon aux nombreux piercings. Que se passe-t-il quand les deux se rencontrent par hasard sous leur véritable jour ?
Source : nobi nobi, site officiel
Horimiya, it’s review time !
Horimiya ou Hori-san to Miyamura-kun (littéralement Hori et Miyamura) nous raconte donc les histoires de deux jeunes lycéens qui ne se montrent pas sous leur véritable nature au lycée. Ces deux personnes que tout semble opposer sont en réalité plus proches que ce que l’on pourrait croire. Ils sont dans la même classe mais ne se sont jamais adressés la parole. Dans cette histoire, l’expression « les apparences sont parfois trompeuses » prend tout son sens. Ayant adoré l’anime, je n’ai pas eu l’effet de surprise d’une première lecture. Cependant, je prends toujours autant de plaisir à suivre les histoires de nos jeunes amis.
En tant qu’occidentaux, on reproche souvent aux japonais de réaliser des rom-com trop lentes où rien ne se passe et tout va trop doucement. Ici, c’est plutôt l’inverse, on entre directement dans le vif du sujet. Miyamura passe la plupart de son temps avec Hori, amenant des comiques de situations innovants et rafraîchissants. Les prémices d’une grande histoire d’amour se font déjà ressentir.
Pour le coup, c’est peut-être trop rapide à mon goût, j’aurais aimé en apprendre plus sur les personnages avant d’attaquer l’intrigue principale. Cependant, on a quand même une intrigue qui se développe progressivement et on découvre les personnages au fil du temps.
Le scénario est efficace et on ne s’attarde pas sur les détails inutiles pour aller droit à l’essentiel. On se retrouve avec un résultat qui fonctionne. L’histoire, plus complexe qu’une simple comédie classique, ne fait qu’aiguiser mon appétit ! Donnez-nous la suite !
Scénario: 4/5
Si je dois trouver un défaut à Horimiya, c’est bien le dessin. Le chara-design est simple et très épuré, trop épuré. Les décors sont quasiment inexistants. On ne retrouve que très peu de détails. J’aime beaucoup m’attarder sur les cases d’un manga mais pour Horimiya, c’est plus difficile, on en a vite fait le tour.
Les dessins restent tout de même de bonne qualité et on comprend parfaitement le ressenti des personnages sur chacune des cases. Les émotions sont retranscrites et le fait d’avoir des personnages sur fond blanc permet même de faire ressortir certaines scènes.
Cette simplicité dans le dessin à tout de même des avantages : on se focalise plus sur l’histoire et le développement de l’intrigue et des personnages que sur les dessins en eux-mêmes. Au final, le manga applique sa propre maxime, ne vous fiez pas aux apparences et appréciez cette œuvre à sa juste valeur.
Dessin: 2/5
Les sujets qui peuvent fâcher sont passés. Je vais désormais parler des personnages. Dans cette rom-com, on suit notamment Hori et Miyamura. Ils font partis de la même classe que Yuki et Toru, deux amis de Hori. Pour l’instant, on ne les voit pas énormément mais ils commencent déjà à prendre de l’importance. Des personnages secondaires qui semblent donc se développer au rythme de nos protagonistes.
On y découvre également d’autres personnages qui gagneront en importance par la suite : les membres du Bureau des Élèves. Une première apparition remarquée dans ce tome 2 pour Remi et Sengoku, une entrée plus discrète pour Kōno. J’ai hâte de les redécouvrir par la suite !
Ces premiers tomes nous donnent également une première impression sur la famille de Hori. Un petit frère adorable et une mère drôle et qui sait ce qu’elle veut ; la vie de Hori n’est pas de tout repos quand elle doit tout gérer !
Pour terminer avec les personnages, je voulais garder le meilleur pour la fin. Je vais vous parler de Miyamura et Hori. Miyamura, c’est le gars du fond de la classe à qui personne ne laisse sa chance parce qu’il est introverti et n’ose parler à personne. En découvrant Hori, la première de la classe, l’archétype de la bonne élève, sous son véritable jour c’est le déclic, il commence à s’ouvrir peu à peu au monde. Cette évolution qui a lieu dans les premiers tomes n’annonce que du bon pour la suite ! Du côté de Hori c’est l’inverse, loin d’être tirée à quatre épingles et maquillée en permanence, elle s’occupe de la maison familiale et de son petit frère comme une mère. On découvre alors un personnage en manque de confiance en soi et très attachant. Tous deux dotés d’un fort caractère, ils m’ont fait passer un excellent moment.
On a donc pour le moment un bon nombre de personnages qui vont prendre de plus en plus de place dans l’histoire. Pour l’instant, il faut encore attendre que l’histoire avance pour en savoir plus sur tout ce beau monde !
Personnages: 4/5
Enfin, le point qui me semble le plus marquant dans ce manga, c’est son atmosphère. Impossible de lire Horimiya sans sourire. Le rythme du manga est bon, il n’y pas de longueur, les scènes ne sont pas expédiées. L’équilibre subtile entre des passages hilarants, d’autres plus réflexifs, et des passages attendrissants, se montre être la plus grande force de l’œuvre.
Lire ce manga, c’est se retrouver instantanément dans un good mood. J’ai adoré les enchaînements entre les différents genres. On est sur une comédie qui traite de sujets assez profonds comme l’isolement chez les plus jeunes. Cependant, la manière dont le sujet est traité est une réussite complète. La variété des histoires racontées permettent au lecteur de s’identifier aux personnages et de se remémorer ses bons souvenirs. Les côtés les plus tristes sont montrés avec un tel optimisme, une telle candeur, qu’on en oublierait nos problèmes pour replonger en enfance. En bref, Horimiya c’est un concentré de douceur pure.
Bonne humeur: 5/5
Un monde où jeunesse se passe, où émotions et humour se complètent naturellement. C’est ce que Horimiya nous raconte dans ces tomes 1 et 2. Malgré des dessins trop simples, les premiers tomes sont très prometteurs et j’attends beaucoup de la suite. A ne surtout pas manquer !
Rendez vous le 16 mars prochain pour la suite des aventures de Hori, Miyamura et leurs proches !
Les premières pages du tome 1 sont disponibles sur le site de nobi nobi : Extrait de Horimiya