Après vous avoir parlé de judo avec All Free!, on va parler baston, castagne, bagarre… Bref, on va parler Baki ! Meian nous offre dès aujourd’hui les 4 premiers tomes du manga ‘Baki The Grappler’ dans une sublime perfect edition.
Même si ce shonen écrit par Itagaki Keisuke date des années 90, c’est la première fois que le tout début de la série Baki est édité en France ! Pour rappel, Delcourt n’avait édité que le manga ‘Baki’, soit la suite de The Grappler.
Synopsis :
Sorti de nulle part, un mystérieux adolescent élimine un à un tous les meilleurs combattants d’un grand tournoi de karaté… Mais parviendra-t-il à remporter la finale ?
Son nom est Baki Hanma et il commence tout juste à écrire sa légende !! Il souhaite devenir l’homme le plus fort du monde. Il cherche à se mesurer à toujours plus fort que lui pour enrichir son style de combat peu commun ! Mais on va le découvrir petit à petit, son but est un peu plus complexe que ça…
Retrouvez un extrait du tome 1 : juste ici !
Un manga bien baston, bien shonen ?
Un style graphique vintage
Bon, soyons objectif. Les dessins sont très “old school”. On retrouve un chara-design tout en rondeur et un découpage à l’ancienne. Cependant, le visuel n’a rien à envier aux nouveaux mangas. Les combats sont ultras lisibles et nous offrent un confort de lecture très satisfaisant. Personnellement, c’est un style graphique que j’apprécie énormément ! Le manga se lit sans obstacle et rapidement. J’enchaînais les pages sans même m’en rendre compte. La lecture est rendue d’autant plus appréciable par le format de la perfect edition !
Visuel 4,5/5
Je veux être l’homme le plus fort du monde
Baki, c’est évidemment la castagne avant tout ! On a donc une intrigue qui tourne essentiellement autour des combats (logique). Mais à travers les combats, on en apprend plus sur nos champions. On découvre une autre vision du sport. Il y a autant de compétiteurs qu’il y a de personnalités. Baki, lui est motivé par ce désir d’être plus fort, mais garde son honneur de combattant, ce qui n’est pas forcément le cas de certains. J’ai eu le sentiment que les valeurs du sport sont parfois mises de côté. C’est comme si le combat était surtout un prétexte pour mettre en valeur son égo, pour gonfler les muscles et bomber le torse. Ça donne des combats dynamiques et toujours plus intéressants ! Et ce n’est pas déplaisant de voir cet autre point de vue du sport, selon moi. C’est simplement déroutant au début !
La bagarreeee : 5/5
Baki The Grappler : une lecture éducative
Ce que j’ai tout particulièrement apprécié dans Baki The Grappler, c’est cet aspect “reportage” que nous offre Itagaki. En effet, tous les combats sont illustrés par des anecdotes sur l’histoire des arts martiaux et sur les différentes techniques. Il y a de nombreuses analogies entre les compétiteurs et des animaux féroces. Enfin, on retrouve tout le temps des explications précises sur ce qui se passe sur le ring. On apprend constamment de nouvelles choses sur le milieu des arts martiaux, ce qui donne ce côté éducatif à la lecture de Baki The Grappler !
Le combat qui prend une autre dimension
Je ne vais pas spoiler, mais sachez que cette dernière partie vous donnera définitivement envie de commencer la série… Le dernier tome est centré sur un combat, pour le moins… EXPLOSIF ! On voit s’affronter le célèbre Yujiro Hanma, le père de Baki, et le grand sensei des arts martiaux, Doppo Orochi. Si jusque-là, je vous avais vendu des combats plus incroyables les uns que les autres, sachez que celui-ci marque un tournant au manga. L’auteur arrive à nous donner tout le temps envie de lire la prochaine page et à garder un maximum de tension à chaque combat !
Montée en tension : 5/5
Bilan global de Baki The Grappler
En somme, pour une amatrice de manga baston comme moi, Baki The Grappler a été une véritable révélation. J’ai adoré le style vintage du manga qui sublime bien les combats. L’intrigue monte en puissance à chaque chapitre et on ressent bien la tension des affrontements ! C’est une lecture agréable qui est bien mise en valeur par la perfect edition de Meian. Bref, une très belle découverte que je recommande absolument !
Note Global : 19/20