Aller au contenu
Accueil » Critiques » Berserk of Gluttony: L’épéiste qui mange tes morts !

Berserk of Gluttony: L’épéiste qui mange tes morts !

  • Balin 
Ichika Isshiki Fame Berserk of Gluttony Avis review Critique Boushoku no Berserk Maho Editions Light Novel Tome 2 VF Dark Fantasy Les Trésors du Nain

Être glouton: vilain défaut ou capacité surpuissante ?! Voici mon avis sur le tome 2 du light novel Berserk of Gluttony !

Ichika Isshiki, Fame, Berserk of Gluttony, Avis, review, Critique, Boushoku no Berserk, Maho Editions, Light Novel, Tome 2, VF, Dark Fantasy, Les Trésors du Nain, Péchés Capitaux, Seven Deadly Sins,

En attendant la sortie de l’anime, il peut être intéressant de lire l’oeuvre originale, non ? Si vous ne connaissez pas la série, je vous invite à lire ma présentation du tome 1 en cliquant ci-dessous !

Présentation du tome 1 !

Et si vous êtes plus manga que roman… C’est par ici : Présentation du manga !

Berserk of Gluttony, tome 2 du light novel !

Pour ce second tome de Berserk of Gluttony, on retrouve un ouvrage similaire au premier tome 1. 300 pages, avec neuf illustrations dont quatre pages couleurs. Encore une fois, le livre comprend un chapitre bonus centré sur Roxy. Une jolie édition !

Ichika Isshiki, Fame, Berserk of Gluttony, Avis, review, Critique, Boushoku no Berserk, Maho Editions, Light Novel, Tome 2, VF, Dark Fantasy, Les Trésors du Nain, Péchés Capitaux, Seven Deadly Sins,

Roxy a été piégée ! Afin de la sauver d’une mort certaine, Fate part sur ses traces vers le continent de Gallia, un territoire empli de monstres et de dangers. Un chemin semé d’embûches sur lequel le jeune garçon devra faire évoluer sa compétence de Gloutonnerie s’il veut pouvoir survivre sur ces terres. C’est ainsi qu’il retrouve la jeune Gallienne avec sa hache noire, ressemblant étrangement à l’épée de Fate

La gloutonnerie est un vilain péché…!

À la découverte de l’univers de l’oeuvre !

Avec le tome 1, Ichika Isshiki posait les bases de Berserk of Gluttony. Même si on avait droit à un récit avec de l’action, finalement on découvrait assez peu l’univers : l’intrigue était cantonnée à un espace restreint.

Ce deuxième tome débute sur les routes du continent, et se présente ainsi comme une sorte de road-trip. Fate découvre des villes, fait de nouvelles connaissances, et finalement, il en apprend plus sur ce qu’il est. La compétence qui le caractérise est unique, mais il en existe des similaires : elles sont appelés les « Péchés Capitaux ». L’auteur pose ainsi des pistes pour de futures intrigues, titille notre curiosité tout en approfondissant son univers.

Cependant, ce voyage nous raccroche par ses dangers omniprésents. Les Couronnés évoqués dans le tome 1 vont soutenir l’intrigue : l’odeur alléchante de leur âme fait littéralement avancer notre protagoniste. Et, en plus de ces derniers, d’autres menaces sont introduites; et sans trop en dire… Elles sont d’une toute autre envergure ! Le récit prend alors une allure plus contemplative que motivée, qui déstabilise un peu.

Tension et action : le cocktail pour nous tenir en haleine !

Ce trajet, des plus longs s’il en est, est ponctué de haltes. Parfois pour venir en aide aux personnes croisées, parfois simplement pour assurer des besoins vitaux: manger, dormir. Cependant, c’est toujours l’occasion de proposer de l’action !

Fate va ainsi rencontrer un bon nombre d’ennemis, mais aussi d’alliés, avec lesquels croiser le fer. Tantôt spectaculaires, tantôt âpres, les différentes confrontations, bien qu’un peu expédiées parfois, nous font vibrer !

Et c’est autant d’intrigues secondaires qui s’offriront à nous. En effet, Ichika Isshiki ne se contente pas de proposer une succession d’affrontements. Il en profite pour donner une histoire, un caractère aux rencontres de Fate. Des destins souvent tragiques auxquels notre protagoniste s’efforcera de remédier, malgré le monde cruel dans lequel il vit. C’était intéressant, mais attention à ne pas trop s’éparpiller quand même, on pourrait avoir l’impression d’un remplissage.

Ainsi, on voit Fate progresser, devenir plus fort à mesure des batailles. Mais on se rend rapidement compte que cette quête de puissance pourrait le mener à sa perte… A chaque victoire, la Gloutonnerie menace de le submerger et de le dévorer. Tous ces combats prennent alors un goût amer. Qui de Fate ou de la Gloutonnerie l’emportera ? Ce tiraillement est aussi déchirant que passionnant !

Les personnages, une des forces de l’oeuvre !

Ce deuxième tome de Berserk of Gluttony propose ainsi un bon développement de Fate. Ce dernier est plus réfléchi, et il maîtrise de mieux en mieux sa compétence. Enrichi des conseils et des enseignements prodigués par ses diverses rencontres, il devient vraiment redoutable !

Greed n’est pas spécialement développé, mais on prend tout de même conscience de son âge réel et de sa véritable nature. J’apprécie toujours autant son caractère mégalomane et ses remarques moqueuses et incisives. On sent cependant qu’un certain attachement pour son porteur se développe en lui… Le coeur d’acier de cette épée aurait-il ses failles ?

De nouveaux personnages sont introduits. Parmi eux, il y a Aaron, un ancien chevalier saint, aussi connu pour être le Saint de l’Epée. J’ai beaucoup aimé l’arc narratif qui lui est consacré, notamment pour ce qu’il apporte à Fate.

Mais c’est surtout Myne, introduite au tome précédent, qui intrigue dans ce tome. La jeune femme est un personnage mystérieux, on découvre des bribes de son passé mais il est encore difficile de rassembler les pièces du puzzle. Elle a un caractère bien trempé et j’avoue m’être rapidement attaché à elle ! La relation qu’elle entretient avec Fate vient balancer la dynamique télépathique entre l’épéiste et son épée. Elle aurait pu être un excellent moteur pour l’histoire, malheureusement son histoire passe après les intrigues annexes…!

Et visuellement ?

Pour ce qui est des visuels, ils sont dans la lignée du tome 1. C’est joli, c’est dynamique et les choix des scènes illustrées sont assez pertinents. C’est une bonne chose de proposer des visuels pour les personnages récurrents… (D’autant plus que j’adore le design de Myne!) Mais comme dans le tome 1… On en voudrait encore plus ! J’aurais aimé voir les Hommes des Sables par exemple !

Et en ce qui concerne les passages « statistiques », bien que moins présents que dans le tome 1, je commence à m’inquiéter un peu de leur longueur. Surtout quand je vois la liste des compétences de Fate…!

Berserk of Gluttony – tome 2, en résumé !

Après un tome 1 qui m’avait mis l’eau à la bouche, j’ai à nouveau dévoré ces 300 pages de Berserk of Gluttony.

On retrouve Fate sur les routes du continents, cherchant à prendre de l’avance sur Roxy pour éviter que le piège tendu ne se referme sur elle.

En chemin, le détenteur de la Gloutonnerie vient en aide aux habitants, comme n’importe quel joueur qui résoudrait les quêtes secondaires dans un RPG. Le tout est ponctué de rencontres, dont certaines deviendront des alliés, quand d’autres s’opposeront à la progression de notre petite troupe.

Ainsi, c’est un tome avec beaucoup d’action. Les combats s’enchaînent, un peu rapidement parfois, mais on parvient facilement à imaginer à quel point ils peuvent être dantesques !

Fate progresse, sur le plan de ses compétences mais aussi dans son attitude. Et cela est en partie dû à ceux qui l’entourent dans cette aventure. Greed, l’épée mégalomane, est toujours là pour le pousser dans ses retranchements. Et deux nouveaux personnages s’ajoutent à la troupe : Myne et Aaron.

La première a beaucoup de points communs avec Fate, et, sans trop en dire, lui permettra d’y voir plus clair quant à sa compétence Gloutonnerie (ou Péché de Gourmandise devrais-je dire…!). Elle apporte une dynamique vraiment plaisante et également beaucoup de mystère.

Le second se pose comme un mentor pour notre protagoniste. J’ai d’ailleurs adoré son arc narratif. L’histoire du personnage est poignante, et sa volonté de transmettre son art à Fate m’a vraiment touché.

Visuellement, les illustrations de fame sont toujours très réussies : dynamique et pertinentes. Mais, comme la Gloutonnerie… On en voudrait toujours plus !

Note globale : 16/20