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BERSERK PRESTIGE : L’édition qu’il vous faut ?! Voici mon avis !

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Étant fan de BERSERK, j’étais obligé de me procurer l’édition Prestige que propose Glénat ! Vous hésitez encore ? Voici ce que j’en pense !

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Cette review est particulière pour moi, et cela pour deux raisons.

  • La première, c’est parce que, comme pour l’édition Hokage de Naruto, c’est une oeuvre que la plupart des fans de manga connaît. Il n’y a donc pas de vraie plus value à parler scénario, personnages, thématiques du premier volume selon moi.
  • La seconde, c’est parce que BERSERK est mon manga préféré. Pour un aperçu de mon amour pour l’oeuvre, je vous invite à lire ma critique de BERSERK – À L’ENCRE DES TÉNÈBRES paru chez Third Editions. Et si le coeur vous en dit… Je vous invite à visionner ma vidéo autour de l’oeuvre (si vous souhaitez apporter votre soutien : commentez avec Griffith ou Guts selon votre Team !)
@lenainbalin 🕊️ Triste anniversaire que celui du décès de Miura… Mais c'est aussi l'occasion de rendre hommage à cet artiste et à son travail ! Redécouvrez son oeuvre à travers des morceaux et des groupes de metal ! La liste n’est pas exhaustive, énoooormément de groupes s’inspirent de Berserk dans la scène metal. J’ai essayé de piocher dans plusieurs sous-genres, mais cette sélection est surtout composée de titres que j’apprécie et de surprises que j'ai pu trouver dans mes recherches ! La liste des titres utilisés, avec les artistes associés : The Dark Side of Me – Whitesand Behelit – The Benegesserit Band of the Hawk – Fleshcrave Berserk – Warbell Angel of Midland – Parthian Berserk – Reaver The Eclipse – Demellian The Hand of God – Highlord The Black Swordsman – Pus Zodd The Immortal – Beast in Black Band of the Hawk – Battle Beast God Hand – Brand of Sacrifice Zavali Ebalo – Slaughter to Prevail Far From Within – Morena Broken Survivor – Beast in Black #berserk #animefyp #manga #anime #metal ♬ son original – Balin

L’édition Prestige de Berserk : à la hauteur du mythe ?

Ce qu’on attend d’une réédition « prestige », c’est à mon sens une expérience de lecture augmentée. En cela, je trouve que l’édition Prestige de BERSERK est réussie. Elle est augmentée au sens propre du terme, puisqu’on passe d’un format B5 (13 x 18cm) à un imposant 19 x 27cm (comme le collector du tome 41). Certes, on perd un peu en mobilité et en praticité; pour une lecture dans les transports par exemple, il faut oublier. Mais pour un moment lecture dans son lit ou sur son canapé : c’est génial !

Au delà de ça, la mouture que propose Glénat est d’excellente qualité. Le papier est épais, d’un blanc éclatant qui permet un fort contraste avec la noirceur de l’encrage de Miura. La couverture rigide est épaisse, et rappelle d’obscurs grimoires. J’aime bien le design (qu’on avait pu voir sur le coffret collector 42), qui reprend des marques du sacrifice qui ne sont pas toutes identiques avec un marquage à chaud du plus bel effet. Le jaspage rouge sur les tranche et la gouttière apporte un petit plus également.

En conclusion, c’est un ouvrage de grande qualité, digne d’un véritable objet de collection ! Je me dis que l’aspect « Necronomicon » aurait pu être un peu plus poussé, mais la sobriété convient bien à BERSERK également.

Ouvrage : 5/5

En ce qui concerne le contenu des tomes de l’édition Prestige de BERSERK, ils regrouperont chacun deux tomes. Ce premier volume compile donc les tomes 1 et 2, c’est à dire les chapitre 1 à 5. Pour l’occasion, la traduction corrige les coquilles qu’on pouvait trouver avant. Là où je suis un peu perplexe, c’est sur la publication globale. Première chose, le rythme de parution : s’il y a bien 3 tomes par an comme prévu par l’éditeur, il faudrait attendre 7 ans pour couvrir l’intégralité des 42 volumes soit… 2032… Bon. Ça fait long.

Autre chose, les trois premiers volumes de BERSERK constituent l’arc du Guerrier Noir / The Black Swordsman. Et c’est un arc assez particulier. En effet, il est « coupé » de la chronologie de l’oeuvre; un lointain héritage de la publication chaotique de l’oeuvre et des errances de son auteur à ses débuts. Pour rappel, les 16 premiers chapitres sont parus dans le Monthly Animal House, en parallèle de collaborations avec Buronson (Oh-Roh, Oh-Roh-Den, Japan) et avant que la publication du magazine ne soit stoppée. La suite paraît dans le Young Animal, successeur du magazine, et la numérotation des chapitres reprend à 1.

Bref, tout ça pour dire que le volume 2 de cette nouvelle édition contiendra la fin d’un arc « hors chronologie » et le début du « premier arc »; et qu’il en ira de même pour le tome 3..! À titre personnel, je me dis qu’un premier tome triple aurait été intéressant, pour couvrir tout l’arc du Guerrier Noir, et de poursuivre ensuite avec des tomes doubles.

Contenu : 3/5

Pour ce qui est des visuels, le grand format de cette édition Prestige de BERSERK permet d’apprécier pleinement le travail minutieux de Kentaro Miura. En tant que dessinateur amateur et fan du trait du mangaka, c’est un vrai régal de voir les planches « en grand ». Toutes les pages couleurs de la publication originales sont là, et à elles s’ajoutent des colorisations exclusives provenant directement des archives de l’éditeur japonais. C’est à mon sens la plus grosse plus-value de cette mouture.

En revanche, à la manière de l’édition Grimoire de L’Atelier des Sorciers, je trouve dommage de perdre les illustrations de couverture originale. Elles restent disponibles en début de volume, en couleurs qui plus est, mais voilà… Elles n’ont plus ce rôle de couverture.

Visuels : 4/5

Là où cette édition me déçoit un peu, c’est dans le contenu additionnel qu’elle propose. En effet, outre des pages couleurs inédites (ce qui est un petit exploit quand même), il n’y a ni croquis, ni esquisses de recherches ou interviews, c’est dommage.

Je suis aussi déçu de ne pas avoir retrouvé le Chapitre Prototype de BERSERK. Dans la publication initiale, on retrouve cce chapitre dans le tome 14 mais, à titre personnel, je trouve que ce n’est pas le bon moment… Cette édition aurait pu être l’occasion de changer cela, et de le proposer dès le premier tome, à la manière de ce qui a été fait pour l’édition Hokage de Naruto.

Bonus : 1/3

Maintenant, les choses qui fâchent : le prix des volumes ! Pour vous procurer chaque tome, il vous faudra débourser 24,90€. Si on fait le calcul, deux tomes classiques coûtent 14,40€, ce qui fait 10,50€ de plus pour un maxi format, des pages couleurs et une série qui a fait ses preuves depuis longtemps. Sur l’ensemble de la collection, cela représente 220€ de plus. Un budget conséquent donc, qui peut amener à réfléchir son achat…! (D’autant plus que la taille des tomes nécessite un espace bien plus grand que des manga classiques !)

À titre personnel, je me lance dans cette collection car j’estime qu’elle est à la hauteur de BERSERK et de l’amour que je lui porte.

Prix : 1/2

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Une édition pour les fans !

💎 Ce que j’ai aimé :

  • Un très grand format qui fait honneur au travail de Kentaro Miura.
  • Une mouture digne d’un objet de collection.
  • Redécouvrir Berserk pour la Xème fois.

🪨 Ce que j’ai moins aimé :

  • Le passage à la caisse, même si pour Berserk je suis prêt à dépenser sans compter. 💸
  • Très peu de bonus par rapport à l’édition classique.

Note globale : 14/20

Pour résumer, si vous n’êtes pas un fan convaincu de la licence, je vous recommanderais l’édition classique ! Mais dans tous les cas, si vous ne vous êtes jamais lancés dans BERSERK… Voyez cet article comme une invitation à découvrir ce chef-d’oeuvre !