Derrière ce titre aguicheur se cache surtout l’un de mes coups de coeur… Après l’anime, voici mon avis sur les tomes 1 et 2 de BOCCHI THE ROCK !
BOCCHI THE ROCK, tome 1 et 2 :
Pour l’arrivée de BOCCHI THE ROCK à son catalogue, les éditions Meian ont opté pour un grand format (A5) et je dois dire que c’est un choix très pertinent ! En effet, le titre étant un yonkoma, les cases sont relativement petites; le grand format permet donc une certaine clarté ! Les jaquettes sont quasiment identiques à celle de l’édition japonaise, et j’en suis très content ! Elles sont mattes avec un vernis discret.
À l’intérieur des tomes 1 et 2, on retrouve 8 pages couleurs. Le papier est sans transparence, avec une belle impression. Les tomes sont assez fins, 120 pages environ, mais à ma grande surprise, ils offrent un temps de lecture assez long !
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Hitori Gotô, alias « Bocchi », est une jeune fille solitaire qui adore la guitare. Elle se contentait d’en jouer seule chez elle jusqu’à ce qu’une succession d’événements la fasse rencontrer Nijika Ijichi, qui l’invite dans son groupe de rock, « Les Attaches ». Mais Hitori pourra-t-elle vraiment se débrouiller dans un groupe, elle qui n’a jamais osé jouer devant les autres jusqu’à présent ?!
En guise de couverture, on retrouve un petit strip ainsi qu’une illustration sur chacun des tomes.
Let’s ROCK !
BOCCHI THE ROCK, c’est l’histoire d’une jeune fille qui cherche à vivre sa passion malgré son anxiété sociale. Cependant, ce qu’elle ne sait pas, c’est que son appétence pour la musique ainsi que son talent pour la guitare constituent un moyen d’affronter cette phobie. Je savais que le titre était un yonkoma, un manga en quatre cases.
Je m’attendais donc à une histoire constituée de saynètes, pas forcément connectées entre elles. Mais il n’en est rien ! C’est un récit en bonne et due forme que nous offre Aki Hamazi, c’est même plutôt dense à la lecture. Et à ma grande surprise, les deux premiers tomes constituent l’intégralité de l’anime. C’est même un peu plus en réalité, puisque les 40 dernières pages sont inédites !
Scénario : 4/5
Comme vous avez pu le voir avec le premier extrait, BOCCHI THE ROCK est une expérience de lecture assez particulière. S’agissant d’un yonkoma, le sens de lecture est différent d’un manga classique. On lit par colonne, de haut en bas et de droite à gauche. En termes de découpage, ce format ne permet pas beaucoup de libertés : c’est quasi systématiquement 4 cases.
Cependant, Aki Hamazi nous offre parfois des pages où une moitié est réservée à une illustration et l’autre à deux colonnes de deux cases. Plus rarement encore, l’autrice nous gratifie de véritables pages de manga ! Cela permet de donner plus de rythme à la lecture, et d’éviter le sentiment de redondance ! Au niveau du trait en lui-même, il est agréable.
Visuels : 4/5
Du côté des personnages, il n’y a pas beaucoup de différence entre le manga et l’anime BOCCHI THE ROCK. Les Attaches forment un groupe touchant par sa dynamique. Les personnalités des quatre compères sont bien retranscrites, grâce au trait particulièrement expressif de Aki Hamaji. C’est un vrai plaisir de redécouvrir les délires de Bocchi ainsi que la pétillance de Nijika et Kita.
Parmi les petits changements, j’ai noté que la garde-robe de Ryo était bien plus étoffée et originale que dans l’adaptation ! L’air de rien, ça apporte un plus au personnage, une petite coquetterie. La fin du volume 2, inédite, introduit Aiko Saito aka Poison♡Yami . Haute en couleur, cette dernière annonce de nouveaux rebondissements que je suis curieux de découvrir !
Personnages : 5/5
La force de BOCCHI THE ROCK, selon moi, c’est son ambiance. Malgré la thématique complexe et rude de l’anxiété sociale, c’est une histoire pleine de bonnes ondes. Peut-être ne rirez-vous pas aux éclats, mais je suis prêt à parier que le titre vous arrachera au moins un sourire. La musique, le rock plus précisément, constitue l’autre thème majeur de l’oeuvre.
Plus que l’aspect technique de cet art, l’autrice met en avant le rôle d’exutoire qu’il peut prendre ainsi que son apport social. Elle l’exploite pour faire avancer ses personnages, pour les lier, et je trouve que c’est très bien fait ! Manga oblige, il n’y a pas de son lors de notre lecture. Pourtant, Aki Hamazi dessine son histoire de telle manière qu’on jurerait entendre certains riff de guitare…!
Ambiance : 5/5
BOCCHI THE ROCK, en résumé :
💎 Les points forts :
- Une lecture pleine de bonnes ondes.
- Des personnages hyper attachants.
- Un dessin qui transmet parfaitement l’émotion et la musique.
- Les thèmes de l’anxiété sociale et de la musique se marient à merveille.
- Les références, toujours aussi drôles !
🪨 Les points faibles :
- Le format yonkoma est clivant.