En ce 14ème jour du Calendrier, revenons au mois d’octobre avec L’Enfant du mois de Kamiari ! Un film d’animation disponible sur Netflix !
L’Enfant du mois de Kamiari (ou Child of Kamiari Month) est un film d’animation de Takana Shirai. L’animation est produite par le studio LIDEN Films (Tokyo Revengers, Bastard!!). Le film est sorti au Japon le 8 octobre 2021, sous le titre Kamiarizuki no kodomo; puis le 8 février 2022 à l’international sur Netflix.
L’histoire prend place dans la ville d’Izumo, dans la préfecture de Shimane, un lieu chargé en folklore et en traditions ancestrales. Parmi elles, on compte le mythe de Kamiari, qui a donné naissance au fil des siècles à une série de célébrations qui ont lieu en octobre. Autrefois, on appelait le mois d’octobre « Kannazuki » (« le mois sans dieux ») mais à Izumo, il est appelé « Kamiarizuki » (« le mois des dieux ») car on considère que lors de cette période de l’année, une myriade de divinités se réunissent pour un pèlerinage au sanctuaire de la ville. Au cœur de ce lieu, vit Kanna, une fillette passionnée de course qui perd soudainement toute sa motivation lorsque sa mère décède.
Pourquoi laisser sa chance à L’Enfant du mois de Kamiari ?
Pour son univers !
La chose que j’ai préféré dans L’Enfant du mois de Kamiari, c’est son univers. Avec le film, on voyage à travers le Japon, à travers son folklore. On découvre des légendes, des figures mythologiques japonaises et surtout le shintoïsme. C’est quelque chose que j’ai adoré.
Les débuts du film sont profondément ancrés dans la réalité, si bien que l’incursion de tout ce monde fantastique peut paraître incongrue. Néanmoins, le film parvient à lier tout cela de manière plutôt intelligente. En effet, il relie la passion de la course de Kanna, le personnage principal, à l’idée d’un messager protecteur des Dieux.
L’ensemble est accompagné par des compositions musicales très sympathiques, même si aucune d’entre elle ne reste vraiment en tête.
Pour ses thématiques !
Comme beaucoup de film d’animation, L’Enfant du mois de Kamiari aborde le deuil. Kanna, la protagoniste de cette histoire, doit faire face au décès de sa mère, et apprendre à continuer de l’avant. J’ai trouvé le fait de personnifier les « idées noires » de la jeune fille très intéressant.
Au delà de ça, le film évoque aussi le passage de l’enfance à l’adolescence; la perte de notre innocence. Et bien évidemment, il parle de spiritualité.
Les morales sont assez convenues, mais avec ce genre de thématiques universelles, il me semble difficile d’innover.
Et en ce qui concerne l’histoire et l’animation?
Du point de vue de l’histoire, L’Enfant du mois de Kamiari offre une intrigue simple, mais dont l’exécution est plutôt plaisante à suivre malgré quelques raccourcis scénaristiques évidents. Rien de transcendant, mais c’est assez efficace pour nous faire passer par tout un tas de sentiments.
L’animation ne sort pas des sentiers battus non plus, mais reste très correcte. Les jeux de lumière liées aux temporalités sont assez bien pensés. Et je soulignerai le travail soigné réalisé pour les décors.
En conclusion :
L’Enfant du mois de Kamiari n’est pas un film d’animation révolutionnaire. Cependant, il offre un joli voyage à travers les légendes japonaises. Si vous avez aimé les films Le Voyage de Chihiro, Nausicaa et les autres productions Ghibli, ce film saura vous toucher également !
Un film divertissant en somme, que vous pourrez regarder en famille !