En ce beau 21ème jour du Calendrier de l’Avent, je vais vous parler de The Master’s Sun. Oui, après Sell your Haunted House, c’est encore un drama à base de fantôme mais cette fois on tends plus sur un romantique paranormal qu’autre chose.
Synopsis
Tae Gong-Sil souffre d’insomnie à cause de sa capacité à voir les fantômes. Cette capacité est apparue à la suite d’un mystérieux accident et la terrorise depuis. Ju Jung-Won est un PDG très ambitieux qui évalue absolument tout en termes d’argent. La mort de sa petite amie lors de son adolescence, l’a rendue froid et réfractaire à la moindre relation humaine. Lorsque Gong-Sil rencontre Jung-Won c’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle. A son contact, les fantômes disparaissent et il devient vite son refuge. Lui qui n’aime pas le contact il va être servi car Gong-Sil n’est pas de celles qui abandonnent.
Des clichés agréables
Dans l’ensemble The Master’s Sun est une très bonne réalisation. C’est un drama en 17 épisodes qui nous entraine aussi bien dans le paranormal que dans le romantique. Il est bourré de clichés, mais qui n’aime pas voir sa dose de clichés dans un films ou une série ? Le personnage principal masculin est riche, beau, intelligent et bien sûr il est aussi insensible qu’ambitieux. Il ne fait pas de cadeau à l’héroïne et franchement on a bien envie de lui donner une paire de baffe. Le personnage principal féminin est quant à elle, pauvre, seule, maladroite et complètement paumé. Une blague sur la situation financière de la jeune femme sera d’ailleurs assez récurrente entre eux. Le cliché de l’amnésie sera aussi abordé dans l’un des épisodes (celui-là par contre je m’en serais bien passé).
Des personnages qui évoluent
Ce qu’il y a de bien dans cette série c’est la façon dont les personnages grandissent à force de se côtoyer. Jung-Won mettra un certain temps avant de croire la jeune femme lorsqu’elle parle de fantôme et de possession mais il mettra encore plus de temps à se l’avouer. Il pourra en revanche combattre ses démons aux côtés de Gong-Sil.
Pour notre héroïne, la seule présence du PDG sera un véritable soulagement autant pour sa santé mentale que physique. Dès lors qu’il est dans les parages elle se sent en sécurité et peut enfin dormir. C’est dans ce genre de moment qu’on se rend compte de son potentiel intellectuel. Déjà attachante, elle cumule aussi l’intelligence et la beauté.
Au fur et à mesure de l’histoire, elle reprend confiance en elle et en ses capacité et va devenir une femme plus forte et courageuse, capable de se débrouiller sans celui qu’elle appelle son refuge. L’histoire d’amour entre les deux protagonistes est belle en plus d’être complexe. Conscient de leur situation de « couple », ils vont même jusqu’à se moquer eux-mêmes des clichés. Et franchement ça fait du bien.
Un drama plein d’émotions
Pour ce qui est des fantômes, chaque épisode est plus ou moins consacré à l’histoire de l’un d’entre eux. Les deux héros vont alors s’associer pour régler les problèmes des défunts et rendre le quotidien des vivants plus calme (et surtout les nuits de Gong-Sil). Ils apportent une note comique dans un contexte horrifique plus que tendu. Les histoires sont diverses, elles nous font rire, pleurer et même peur. On a parfois envie d’aimer d’avantage ou au contraire de haïr la terre entière. Dans l’un des épisodes, l’histoire d’un chien m’a particulièrement touché… Je vous laisse le loisir de découvrir cela.
Conclusion sur The Master’s Sun
En bref, The Master’s Sun est très bien réalisé et ses effets spéciaux plutôt simple et classique font le job. C’est une histoire qui valait le coup d’être raconté et qui a mon sens mérite beaucoup plus de visibilité. Si vous souhaitez le découvrir, (ou le dévorer comme je l’ai fait) il est disponible sur Viki et Netflix.