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CAPTAIN LASERHAWK : Suicide Squad avec les héros d’Ubisoft !

  • Balin 
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CAPTAIN LASERHAWK : A BLOOD DRAGON REMIX est disponible depuis quelques temps sur Netflix ! Je vous livre mon avis dans cet article !

CAPTAIN LASERHAWK : une série d’animation franco-américaine !

Le 19 octobre 2023, Netflix a mis en ligne les 6 épisodes de CAPTAIN LASERHAWK : A BLOOD DRAGON REMIX ! La série s’inspire de très librement de Far Cry 3 : Blood Dragon mais plus largement des franchises d’Ubisoft. À la production de l’animation, c’est le studio Bobbypills qui officie.

L’histoire se déroule en 1992, une époque où le pays autrefois connu sous le nom de États-Unis est maintenant une technocratie appelée Eden, gouvernée par la propagande et la corruption. Après avoir été trahi par son petit ami, le super-soldat Dolph Laserhawk est enfermé dans une prison à sécurité maximale appelée Supermaxx. Sous les ordres de la mystérieuse Gardienne, directrice de la prison, Dolph est forcé de diriger une équipe de parias dans des missions d’infiltration à haut risque.

le crossover ultime d’Ubisoft !

La première chose qui frappe avec CAPTAIN LASERHAWK ce sont toutes les références vidéo-ludiques convoquées. Intégrées toutes ensemble, elles constituent l’univers de la série Et rien que ça, c’est assez attractif ! On retrouve les plus grosses licences d’Ubisoft. Far Cry évidemment, Assassin’s Creed, Ray-Man… Mais aussi Watch Dogs, Splinter Cell et bien d’autres encore. Pour autant, on ne ressent pas d’effet fourre-tout. L’ensemble reste cohérent, et plaira autant aux fans de la première heure qu’aux nouveaux venus.

C’est un univers très coloré, aux accents rétro-futuristes dopés aux néons. La bande-son synthwave comme ce qui se faisait dans les années 80 est hyper pertinente et absolument géniale… J’y ai plongé entièrement ! Au de là de ça, c’est une véritable société alternative qui est construite. On y trouve des humains, des anthropomorphes, des individus augmentés façon Cyberpunk Edgerunners… C’est riche !

Univers : 5/5

Pour ce qui est de l’histoire CAPTAIN LASERHAWK, un mot pourrait suffire pour la décrire. Imprévisible ! C’est une bonne chose, le récit nous surprend régulièrement, parfois même plusieurs fois dans un épisode. Le postulat de départ, avec une équipe de repris de justice dirigée par une détentrice de l’autorité rappelle bien évidemment Suicide Squad. Ça pourrait paraître réchauffé, mais le rythme effréné nous emporte et fait qu’on ne voit pas le temps passer.

Le seul bémol pour moi, c’est que l’ensemble est tellement imprévisible qu’il se perd. Les intrigues s’entremêlent mais ne se rejoignent pas toujours : ça manque de cohérence. Et j’ai eu l’impression que certains développements n’arrivaient pas à terme. Et c’est pour cette raison que j’aurais aimé une saison plus longue. Pour ce qui est des thématiques, l’oeuvre ratisse assez large. Malheureusement, elle laisse de côté son thème principale, l’idée de la révolte !

Scénario : 3,5/5

CAPTAIN LASERHAWK met donc en scène Dolph Laserhawk, un soldat d’élite cyborg. Les premiers épisodes sont axés sur sa romance avec Alex Taylor. Personnellement, j’ai trouvé que la série forçait trop sur ce sujet, d’autant plus que ça ne fait pas vraiment avancer l’’histoire. Fort heureusement, par la suite cela s’estompe et le récit se concentre davantage sur la nature hybride du personnage. Cela permet d’ailleurs de soulever des thématiques intéressantes.

Pour ce qui est de notre escouade, elle se compose de personnages charismatiques. J’aurais cependant aimé que tous aient droit à un traitement plus abouti. Bullfrog est celui qui a le développement le plus complet, et on s’attache énormément à lui. Mais le personnage le plus marquant à mon sens reste Ray-Man. L’écriture du personnage est tout simplement géniale ! C’est totalement à contre-pied de ce que l’on pourrait attendre de ce symbole d’Ubisoft, et au delà de ça, il a droit à une vraie évolution.

Personnages : 3,5/5

Le plus gros point fort de CAPTAIN LASERHAWK, de mon point de vue, reste ses visuels. Les character-design sont absolument géniaux. Ils reprennent les éléments propres aux personnages issus des licences Ubisoft mais leur offre également une nouvelle identité. Les arrières-plans sont très travaillés également, et permettent une immersion totale. L’animation en elle-même est très dynamique, notamment dans les scènes d’action. Mais la série regorge surtout d’idées et de mises en scène audacieuses !

J’ai particulièrement apprécié les passages 16bit, qui reprennent l’esthétique des jeux des années 80-90. Et on peut aussi citer un passage qui rappelle la Full Motion Video. Pour le coup, on sent que ça aurait pu être mieux géré. C’est volontairement très pixellisé. Peut-être que les équipes ont été trop ambitieuses par rapport au délai dont elles disposaient ? Mais paradoxalement, j’ai trouvé que c’était bien trouvé, ça fonctionne dans cet univers si particulier.

Visuels : 4/5

CAPTAIN LASERHAWK, en résumé :

💎 Les points forts :

  • Un univers délirant et tout à fait cohérent.
  • Une esthétique travaillée et audacieuse.
  • Un récit surprenant, à un rythme effréné.
  • Certains personnages avec d’excellents développements.

🪨 Les points faibles :

  • Un scénario qui se perd en route.

Note globale : 16/20

Et pour ceux qui ont été conquis par la série, sachez que son univers s’étend avec une bande-dessinée ! CAPTAIN LASERHAWK A BLOOD DRAGON REMIX arrive le 8 novembre 2023 chez Glénat !