Hello les GAAKs et les GAAKETTEs aujourd’hui votre serviteur Zawarudo va vous parler de Death Stranding à l’occasion de sa sortie sur PC.
Après Metal Gear, Hideo Kojima lance Death Stranding
1er jeu sorti sous l’égide d’Hideo Kojima Productions depuis sa rupture avec Konami, Kojimaaaa…
… est connu notamment pour la licence Metal Gear Solid dont il est le papa.
Et si vous avez joué à l’un des Metal Gear vous retrouverez très rapidement la patte du créateur sur Death Stranding. Donc oui, parlons-en de Death Stranding. C’est un jeu qui a fait énormément parler de lui, déjà par la communication assez mystique de Kojima. Avant la sortie du jeu et une fois le jeu sorti BOUM ! C’est un combat des classes, une division euclidienne, le mur Maria qui s’édifie entre 2 camps. D’un côté nous avons ceux qui n’ont pas accroché en le comparant à un Colissimo Simulator, de l’autre le camp de ceux qui ont adoré le voyage et l’ambiance du jeu.
Alors pour comprendre comment on en est arrivé là je vais vous parler des différents aspects du jeu.
Des graphismes vertigineux mais un gameplay qui ne satisfait pas tous le monde
D’abord niveau graphisme :
Comme vous pouvez le voir c’est beau. Beau et sombre, car oui c’est une Amérique déchirée que nous observons. Le choix des couleurs pour un tel décor ne fait que renforcer cette vision tragique du monde dans lequel nous évoluons. Même sans avoir d’introduction explicite de l’univers, on comprend très rapidement que Sam Fisher, le héros que l’on incarne, n’est pas là pour faire du tourisme.
Tout au long du jeu vous allez donc avancer sur le territoire américain et découvrir des biomes variés. Vous commencerez dans dans plaines, passerez par des montagnes enneigées, des plaines rocheuses et même des collines rougeâtres.
Seulement voilà, pour pouvoir parcourir ces environnements il va falloir s’accrocher (littéralement). On va donc parler du gameplay, celui qui divise la communauté de joueur.
La reconnexion non pas sans risque
L’objectif dans Death Stranding est de reconnecter l’Amérique, et pour se faire, vous allez devoir faire des livraisons. Armé de vos bottes et de votre meilleur sac à dos, vous devrez rejoindre des relais et accepter des commandes de livraison. Vous serez donc amené à livrer des colis aux derniers rescapés du fameux Death Stranding éparpillés sur le territoire qui vivent dans des abris sous terrain. Les colis se présentent sous formes de caisses.
Il faudra donc faire attention au poids de la marchandise car plus vous portez de marchandises plus les déplacements de Sam seront affectés. Il faudra choisir le bon compromis pour optimiser vos trajets.
Les principaux accrocs à vos livraisons sont le terrain plus ou moins escarpé, jonché d’obstacles. Il vous faudra faire attention à ne pas tomber pour préserver l’état de vos colis. Mais la vrai difficulté réside dans ce qu’a provoqué le Death Stranding, évènement à l’origine de cet apocalypse, la pluie et les échoués.
Vous aurez des zones de pluies à traverser et cette pluie est particulière car elle fait vieillir tout ce qu’elle touche. Vous devrez donc faire vite… vite mais pas trop car dans les zones pluvieuses vous pourrez être amené à tomber sur des échoués. Principale menace du jeu donc, les échoués. En plus de vous foutre la frousse irl, ils vont essayer de vous choper, vous faire perdre votre marchandise et vous tirer vers un lieu éloigné de votre position actuelle. Je ne vais pas en dire plus concernant ce lieu mais je peux vous dire les options qui se livrent à vous, la fuite :
Ou bien la bagarre si vous êtes préparé pour. Au fur et à mesure de votre avancée vous débloquerez de nouveaux équipements et armes pour vous aider (et même des véhicules promis).
Une bande-son qui emboîte le pas du scénario
Cette découverte de l’Amérique se fera sous couvert d’une bande son assez efficace. Entre les OST d’ambiance et les musiques empruntées d’artistes qui font écho à l’immensité du monde dans lequel on évolue. Cela nous rappelle qu’on est seul face à la mer d’échoués. Représentation clair du lien ambigu entre la vie et la mort. Principal mystère que l’on essaiera de résoudre tout au long du voyage.
Le scénario quant à lui est très atypique. Aussi bien dans les intrigues que dans son déroulement. En effet, l’histoire avancera au fur et à mesure de vos livraisons dans les nouvelles zones et principalement via des dialogues entre Sam et les différents protagonistes de l’histoire qui apparaissent sous forme d’hologramme. Est-ce un choix de Kojima pour accentuer l’impression d’isolement de la population et de rappeler le besoin de reconnecter l’Amérique et ses habitants ?
Le Death Stranding, événement responsable de tout dans le jeu est vu comme une fatalité au début de l’aventure. Mais au fur et à mesure que l’on avance on a l’impression que l’espoir renaît à chaque fois qu’on en apprend plus à son sujet et finalement… vous le découvrirez vous même héhé.
Mais sachez que quand j’ai parlé de MGS plus haut, ce n’est pas que dans le gameplay qu’on le retrouve. Les notions de méchants et gentils sont très floues dans Death Stranding, comme dans la saga MGS. Quand on arrive à la fin du jeu on finit avec plus de questions que de réponses. La fin est très longue en cinématiques, autant je ne m’en lassais jamais dans MGS4, autant dans Death Stranding c’est assez saoulant. Je la trouve trop longue et une mise en scène inutile pour ce qu’elle raconte.
Le multijoueur pour reconnecter les victimes du Death Stranding
Le multijoueur a été intégré intelligemment et correspondant parfaitement au lore du jeu. Plus haut j’ai parlé du gameplay, mais je n’ai pas mentionné la fabrication d’infrastructures. C’est un point omniprésent dans l’univers de Death Stranding. Vous serez amené à construire des générateurs d’énergie (pour la batterie de vos équipements et véhicules), la construction de route qui facilitera grandement vos livraison sur de long trajets, des ponts pour traverser une rivière facilement par exemple, des boîtes de stockages etc.
Vous pourrez également installer des échelles et ancres d’escalades dans l’environnement pour vous aider dans le transport à pied. Le multijoueur dans tout ça ? Si vous jouez en ligne, vous pourrez profiter des installations des autres joueurs dans les zones que vous aurez reliées au réseau chiral. Vous pourrez donc profiter des échelles d’autres joueurs, des générateurs… et même les routes de vos collègues pourront participer à leur construction sans action de votre part. Cette fonctionnalité rejoint l’idée d’un monde où l’on est connecté les uns des autre sans pour autant trop simplifier le jeu.
Verdict, un jeu bien plus humain qu’il n’y paraît ?
Vous l’aurez compris Death Stranding n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. Mais s’il vous intéresse un tant soit peu, allez-y lancez vous dans l’aventure. Death Stranding nous propose plus que du gameplay, c’est une critique de notre société où chacun joue pour soi ; alors que dans Death Stranding chacun se bat pour les autres de façon désintéressée et en mettant l’amour pour les autres en avant. C’est une vraie quête de soi que nous vivons avec Sam et pour la découvrir en entier, il faut s’accrocher au jeu.