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Resident Infinite Darkness, la série CGI sans intérêt ?

Annoncée depuis un petit moment par Netflix, Resident Evil Infinite Darkness a débarqué le 8 Juillet sur la plateforme de streaming. Alors verdict, c’est bien ou aussi nuisible qu’un zombie ?

Une série vraiment ? Ou plutôt un film coupé en 4 ?

La première chose qui frappe lorsque l’on va sur la fiche de Resident Evil Infinite Darkness, c’est de voir que la « série », n’est composée que de 4 épisodes. 4 épisodes d’une vingtaine de minutes environ, soit un film d’1h20 finalement. On se demande pourquoi la série n’est tout simplement pas sortie sous le format film… Surtout que le projet est dans la digne lignée des précédents films Resident Evil du même genre (Dégénération, Vendetta, etc).

Après cet étonnement, attaquons-nous maintenant au contenu du film. Parlons des personnages. On retrouve Léon et Claire, les deux héros de Resident Evil 2, dans une attaque bio-terroriste (comme d’hab) à la Maison Blanche. Léon est dans ce film, comme il est présenté depuis un moment (la faute à RE4 ça), le héros de l’Amérique super fort qui résout toutes les situations. Par contre Claire, erf… La soeur de Chris Redfield n’est qu’un pot aux fleurs. Même Elise Lucet fait plus peur qu’elle dans le journalisme. C’est intriguant, ils lui ont mis le style de Resident Evil Revelations 2 sans le caractère qui va avec.

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« Monsieur, répondez à la question s’il vous plaît »

Ensuite nous avons 2 nouveaux, Jason et Shane May. Le premier est présenté comme un « autre héros » de l’Amérique et la seconde, ben, une Ada Wong Lidl Eco plus. Le soucis avec ces deux nouveaux personnages, c’est qu’ils ne sont absolument par marquant et sont très (trop) vite oublié. 

Au niveau de l’histoire, rien d’exceptionnel non plus. En fait, j’espérais que l’attaque de la Maison Blanche soit une sorte de huis clos comme dans RE2 avec le commissariat. Ben non, à la fin du premier épisode c’est plié et ensuite « Mais qui a bien pu attaquer le président, bon sang ! ». 

Un bestiaire et un film extrêmement pauvre dans Infinite Darkness

En plus de ces personnages peu approfondis, le bestiaire est lui aussi bien faiblard. Nous avons donc droit à des zombis (la base), des rats zombis (oui vous avez bien lu) et…. ben c’est tout. Là où les autres films nous avaient habitué à davantage de créatures, Infinite Darkness ne nous propose quasiment rien. Le dernier boss ressemble à une contrefaçon de méchant de Hulk et la bataille finale ne rime à franchement rien. Le fameux « euh tout ça pour ça? ». 

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Moche et vert

Le seul point positif de ce projet est donc la qualité de sa CGI qui est pour le coup très bien réussie. Mais le reste…voilà quoi. Donc, si vous espériez voir une bonne série Resident Evil…ben c’est raté. Dirigez-vous plutôt vers les films qui sont globalement meilleurs (et pourtant ce ne sont pas des chefs-d’oeuvres).

C’est dommage, il y avait du potentiel à exploiter et paf, un projet de plus à oublier. La série live de Netflix ne prévoit rien de très bon non plus mais bon, gardons espoir, hein…