Ça y est, c’est fait ! Le Joker de Todd Philips est devenu le film Rated-R (Interdit au moins de 17ans aux USA) le plus rentable de tous les temps. Retour sur un succès inespéré.
Un début tragique avec une fin hilarante pour Joker de Todd Philips
Oui oui, le film sur la némésis de Batman continue d’affoler les compteurs et le succès critique est bien au rendez-vous. Accumulant à présent dans les 850 Millions de dollars au box-office international, le clown prince du crime montre qu’il est bien le maître de Gotham. Il dépasse ainsi Deadpool 2 (785 Millions), Deadpool (782 Millions) et Ça (700 Millions).
En témoigne ce Tweet de la part de notre Deadpool adoré !
Hors Rated-R, dans le camp DC il devance Wonder Woman (821 Millions), Suicide Squad (746 Millions) ou encore Man of Steel (668 Millions). Batman vs Superman ne devrait pas tarder à être lui aussi dépassé (873 Millions). Le record de l’écurie DC reste le Aquaman de James Wan avec 1,1 Milliard. Un succès plus que mérité pour ce film noir excellent dont vous pouvez lire notre critique juste ici.
L’œuvre de Todd Philips fait également partie des plus rentables car le film n’a coûté qu’environ 55 Millions. C’est très peu comparé à un Avengers EndGame (300-350 Millions) ou un Captain Marvel (150-175 Millions). S’ajoute à ces 55 Millions le budget marketing qui s’élèverait autour des 120 Millions, soit un total dans les 180 Millions. La seule ombre au tableau a été le scepticisme de Warner DC après la douche froide de Justice League. La production a divisé les coûts en 3 avec deux autres studios (Warner 50%, Village Roadshow 25% et Bron Studios 25%) ce qui divise également les bénéfices en 3.
Un Black Label DC à l’horizon ?
Vu l’ampleur qu’a pris le film, tout le monde se demande si nous verrons une suite. Joaquin Phoenix (Arthur Fleck) s’est montré assez chaud pour reprendre son rôle, Todd Philips s’est pour l’instant montré moins bavard. Au début du projet, il martelait que ça ne serait qu’un stand alone, mais quand votre film avoisine le milliard, difficile de résister à l’envie de faire une suite.
Ensuite, quand je dis suite ce n’est pas forcément avec les aventures du Joker mais pour carrément lancer le Dark Label DC. Des histoires noires, violentes et avec un coût de production assez faible pour laisser plus de liberté. Une sorte d’univers parallèle pour attirer un public plus adulte tout en continuant à faire du tout public avec un Aquaman.
Joker a décidément réalisé la blague de cette fin d’année et n’a pas fini de faire parler de lui. Bientôt le milliard ?
Source: ecranlarge