Dans Spider-Man : Across the Spider-Verse, Miles Morales et Gwen Stacy occupent une place importante. Mais le vrai héros du film, c’est plutôt Spider-Punk. Attention spoilers.
La suite des aventures de Miles Morales est une réussite absolue. Et l’un des éléments à l’origine de ce succès, c’est Spider-Punk. Parmi les 240 Spider-Man qui apparaissent dans le film, il est l’un de ceux qui crèvent le plus l’écran. Anarchiste, musicien, mannequin et surtout Spider-Man, Spider-Punk (ou plutôt Hobbie Brown) détonne dans la Spider-Society établie par Spider-Man 2099. Si ce dernier prône le pragmatisme, Hobbie Brown n’en fait qu’à sa tête, en fonction de ses envies et rien d’autre. Le multivers et ses règles à ne pas bouleverser ? Spider-Punk n’en a que faire. Miles est une anomalie ? Peu importe, tant qu’il a cet esprit de rébellion qu’Hobbie Brown affectionne et va même amplifier.
À la première mention du personnage d’Hobbie Brown, Miles le voit comme un potentiel concurrent, puisque Gwen semble très bien s’entendre avec lui. Mais sa première apparition, à l’image de son personnage : punchy, rock et exceptionnellement stylée, le fait passer de personnage secondaire à personnage majeur du film. Même Miles éprouve rapidement une forme de respect pour lui. Pourtant, Spider-Punk n’est pas un personnage très bavard. Il est même assez discret et disparait de la trame d’Across the Spider-verse assez rapidement. Mais chacune de ses actions a une importance capitale dans le déroulement du film. Rapidement, il fait comprendre à Gwen qu’elle aurait dû dire la vérité à Miles. Pendant le tumulte provoqué par l’emprisonnement de ce dernier, c’est aussi Spider-Punk qui apprend au jeune super-héros qu’il peut utiliser ses pouvoirs électriques avec plus de puissance. C’est l’un des rôles majeurs de Spider-Punk dans Across the Spider-Verse.
UN MENTOR POUR MILES
Dans le premier film de sa trilogie, Miles avait Peter B. Parker pour lui apprendre les rouages du métier de Spider-Man. Ici, c’est Spider-Punk qui reprend ce rôle. Il est le premier à expliquer à Miles la vérité sur la Spider Society. Il est aussi celui qui instille le doute chez Miles vis-à-vis de Spider-Man 2099. Et quand ce dernier cherche à retenir Miles, il est plus ou moins le seul qui l’aide à s’échapper. Enfin, à la toute fin du film, c’est lui qui permet à Gwen d’aller aider Miles, en envoyant le bracelet qui permet de voyager à travers le multivers.
Tout ça en agissant comme bon lui semble et en suscitant l’admiration de Miles. On peut d’ailleurs faire le parallèle entre Aaron Davis, l’oncle de Miles décédé dans le premier film et Hobbie. Dans Into The Spider-Verse, Miles s’inspire beaucoup de son tonton, notamment avec la technique du « Wesh ». Dans le second film, on peut voir qu’il tente à plusieurs reprises d’imiter la gestuelle « cool » d’Hobie.
Un perso qui n’en fait qu’à sa tête DANS Spider-man : across the spider verse
Si Spider-Punk est une source d’apprentissage pour Miles, il ne faut pas oublier qu’au fond, ce n’était même pas son intention. Il a seulement constaté que Miles avait aussi cet esprit rebelle, et il s’est simplement engouffré dedans. Parce qu’au fond, Hobbie Brown est un personnage punk et surtout anarchiste, pour qui l’ordre et le respect ne sont pas des concepts qui tiennent. Spider-Man 2099 peut être considéré comme un Spider-Man sérieux et impitoyable. On peut penser que malgré tout ce qu’il pense, Miles reste encore un poil naïf.
Mais une chose est sûre : Spider-Punk aime créer le chaos, pour faire ce qui lui semble juste. Il n’est pas anarchiste juste pour l’être. Il a de vrais objectifs, en particulier sur le fait d’être un Spider-Man qui agit pour les causes auxquelles il croit. Le voir aux côtés de la team qui s’apprête à secourir Miles à la fin du film n’est donc pas une surprise, puisqu’il a toujours fonctionné ainsi. Une preuve de plus pour son importance, aussi bien dans l’intrigue que pour Miles.