Après un superbe flashback concernant Arès, Ryu-Geum Chul nous replonge dans des intrigues politiques et une guerre civile avec l’arc de La conquête du trône de Cronos.
Ce nouvel arc débute à la toute fin du tome 8 mais se déroule majoritairement dans le tome 9. On arrive bientôt à la fin de la première Box de Meian! C’est d’ailleurs le dernier arc de celle-ci; le prochain s’étalant sur les tomes 10, 11 et 12.
Je vous invite donc à découvrir l’unboxing de la deuxième Box réalisé par le Gaak Nemesis!
En avant pour découvrir ce dernier arc de la box 1!
Comme d’habitude, premier aperçu de ce nouvel arc!
Je vous remets rapidement la couverture du tome 8 avec son résumé:
Entre tristesse, injustice et épreuves, le passé se dévoile, les souvenirs se racontent et se partagent pour former une quête de vengeance insatiable. Arès dévoile son histoire à ses amis qui acceptent de lui prêter main forte pour retrouver et vaincre le terrible épéiste aux yeux rouges.
Et voici donc celle du tome 9 de cet arc de La conquête du trône de Cronos!
La couverture nous présente Arès, de dos. Ce dernier fait face à deux autres personnages. L’un imposant, en armure lourde. L’autre masqué, qui semble beaucoup plus sournois. J’aime bien la composition de cette couverture.
Alors que le royaume de Cronos pleure la mort de ses meilleurs soldats, l’Ordre du Temple est chargé de mettre fin à la guerre civile qui vient d’éclater. Pourtant, la véritable menace vient d’ailleurs car les chevaliers noirs darakiens guettent le bon moment pour lancer leur invasion.
Le champ de bataille n’a pas fini de s’abreuver du sang des soldats qui contribuent inlassablement de tomber au combat.
Maintenant qu’on sait à quoi s’attendre, on se lance dans la lecture!
Alors, qui pourra conquérir le trône de Cronos?
Là où le tome 8 nous racontait le passé d’Arès, il se terminait avec un petit cliffhanger plutôt sympathique.
Évidemment, si vous n’êtes pas à jour, je vais spoiler la fin du tome 8.
Ce tome 8 donc, terminait sur une annonce des plus surprenantes… Le décès du roi de Cronos et la prise de pouvoir des généraux Balder et Antonis. Pour être plus précis, il s’agit d’un assassinat du roi par les deux généraux.
Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont déclaré Icarus mort et lui ont confisqué ses légions!
Une prise de pouvoir sournoise, surprenante, mais dont les bases avaient été posées au cours du tome. Un coup d’état qui arrive à un point crucial alors que les troupes de Darak sont aux portes du royaume de Cronos…
C’est donc un arc qui commence très mal pour nos protagonistes! Décidément, Arès tend à prendre des allures de Game of Thrones! Et ce n’est pas pour me déplaire!
Ainsi donc commence cet arc de La conquête du Trône de Cronos!
Comment s’en sortira Icarus, telle est la grande question de cet arc!
Encore une fois, Ryu Geum-Chul nous offre des batailles à couper le souffle, où la démesure est de mise.
La bataille fait rage, et l’on sait pertinemment que le vainqueur sera aussi celui qui gagnera sa place sur le Trône. Au coeur de ce capharnaüm, l’auteur nous glisse quelques repères, qui je dois l’avouer sont bienvenus. Cela m’a un peu rappelé Kingdom d’ailleurs.
En plus des batailles sur de grandes étendues dont on a l’habitude, l’auteur nous offre aussi des échauffourées plus stratégiques. Des embuscades, des pièges. C’était assez rafraîchissant.
Les enjeux de ces batailles sont grands! La guerre civile doit être rapidement endiguée sous peine d’affaiblir le royaume de Cronos et d’entraîner une défaite face à Darak, dont les troupes sont très proches! C’est d’ailleurs quelque chose que fait très bien l’auteur. Tout au long de cet arc, on sent cette tension, on veut nous aussi que la guerre civile se termine rapidement pour que Cronos puisse réagir à l’envahisseur!
Alors, qui remportera le droit de porter la couronne? Le camp d’Icarus et de l’Ordre du Temple, ou celui d’Antonis et Balder?
Je vous laisse découvrir la réponse lors de votre lecture!
Le mot de la fin pour le Nain!
Encore une fois, c’est un arc assez court, mais on sent que les choses se mettent en place pour un arc suivant avec beaucoup plus de consistance.
Je dois dire que j’ai apprécié cet arc, d’abord parce qu’on se détache un peu de nos trois protagonistes pour se concentrer sur un personnage tout aussi intéressant. En effet, Icarus est un personnage assez singulier. Fin stratège, charismatique il faut le dire, et qui ne semble pas avoir d’appétence particulière pour le pouvoir ou la puissance. Il dénote pas mal dans une histoire qui, jusque là, nous avait montré des épéistes en quête de hauts-faits!
Mais aussi parce que c’est un arc qui est bourré d’incertitudes, de doutes. Icarus est démuni, on ne sait pas comment il va s’en sortir. Lui non plus d’ailleurs, même si on s’imagine qu’il trouvera un moyen. Trouvera-t-il des soutiens? Parviendra-t-il à convaincre et à rallier des hommes à sa cause?
On est tenu en haleine tout au long du tome, tiraillé par l’envie de savoir comment tout cela se finira. Et si surtout si cela finira à temps pour contrer Darak.
C’est d’ailleurs une des autres forces de cet arc à mon avis. Le fait d’avoir cette menace qui plane en arrière-plan renforce l’aspect incertain qui domine dans cet arc.
Voilà pour ce que j’avais à vous dire sur ce tome, et pour finir, je voulais vous présenter cette illustration:
Une jolie illustration qui fait évidemment écho au tableau de Jacques Louis David: Bonaparte franchissant le Grand Saint-Bernard (1801). Une référence intrigante quand on connaît l’histoire de Napoléon et qui semble tout à fait à l’opposé de ce à quoi aspire Icarus… Nous cacherait-il quelque chose?
La suite de l’histoire nous le dira!
THE VAGRANT SOLDIER ARES © 2007 by Ryu Geum-Chul