Si il y avait bien un animé qui avait attiré ma curiosité, c’est Born to be on Air. Mais alors, est-ce que ça valait le coup?
Forcément, étant estampillé Hiroaki Samura (L’habitant de l’Infini), j’attendais pas mal de Born to be on Air!
Minare-chan, raison valable pour commencer l’animé
Born to be on Air, c’est l’histoire de Koda Minare. Cette dernière travaille dans un restaurant de curry et découvre par hasard l’univers de la radio pour lequel elle a un don inné.
Dis comme ça, c’est assez peu attirant, je le conçois.
Mais le personnage mis en scène n’est pas n’importe qui. C’est Koda Minare! Femme intègre, pleine de caractère et totalement barrée.
Je l’avais déjà dit dans ma review du premier épisode. Mais quel travail de la part de Riho Sugiyama! Je suis loin d’être fan des doublages japonais, mais je dois bien avouer que là, la performance est incroyable.
L’animé complet pourrait d’ailleurs se résumer à ce personnage et à cette performance. J’ai rarement pu voir le portrait d’un personnage aussi complet, complexe et finalement réaliste. (Les autres personnages ne sont d’ailleurs pas en reste).
L’animé prend la forme d’une sorte de tranche de vie, nous présentant le quotidien déjanté de Minare. Entre dépression amoureuse, problèmes familiaux, professionnels voire relationnels, le tableau dressé ne manque pas de rebondissements. On passera même par des moments un peu horrifique, un combat d’ours, ou encore une rencontre occulte avec un esprit.
Et ça ne s’arrête pas là, en plus d’être bien rythmé, le récit est rempli de moments comiques! Parfois très accessibles et parfois beaucoup plus recherchés, voire assez noirs.
Vous l’aurez compris, Minare porte totalement l’histoire. Elle est l’histoire. Et je dois dire que c’était quelque chose d’assez rafraîchissant. Les personnages principaux féminins ayant une telle aura sont trop peu nombreux.
Born to be on Air, une émission qui plaîra à tous?
C’est là que le bât blesse je pense pour cet animé. Il cible un public assez précis, trop peut-être.
En effet, le fait que ce soit un animé tranche de vie en découragera plus d’un. Et je peux comprendre parfaitement!
Si l’action est bien présente et rythme le récit, elle reste bien différente des standards Nekketsu qui font vibrer. (Mais en même temps… Ce n’est pas le genre dans lequel s’illustre Born to be on Air).
Ainsi, malgré une absence de répétition dans les évènements, l’animé peut-être difficile à suivre. Plusieurs fois, je me suis retrouvé à regarder deux épisodes à la suite car j’avais oublié de regarder le précédent par exemple.
Également, l’humour ne sera efficace et vous fera apprécier l’oeuvre que si il vous touche.
Alors évidemment, si vous n’êtes pas trop tranche de vie, et que l’humour présenté dans l’animé ne vous atteint pas; il sera difficile pour vous d’apprécier l’animé
En revanche, si vous accrochez avec le premier épisode, je pense que vous pouvez continuer! Prenez le micro, découvrez la radio avec Koda Minare!
Pour finir, si je devais résumer mon avis sur Born to be on Air, je dirais que j’ai passé un bon moment, c’était divertissant mais il ne faut pas en abuser. Et sur ce point, j’ai été un peu déçu quand même.
Alors si vous voulez tenter, les 12 épisodes sont disponibles sur Wakanim.
Le manga est à retrouver aux éditions Pika!