Otherside Picnic faisait partie des animés de l’hiver 2021 qui m’avaient intrigué, qu’en est-il? Conforme aux attentes ou mauvaise surprise?
Pour ceux qui l’auraient loupée, ma review du premier épisode est disponible juste ici.
Un animé sympathique avec une ambiance bien travaillée
LidenFilms (et Felix Film) signe un animé correct sans trop de fioriture du côté de l’animation. Quelques passages un peu saccadés parfois mais rien de bien gênant pour le visionnage.
Là où Otherside Picnic propose quelque chose d’intéressant, c’est dans son ambiance. Les jeux de lumière, les OST, les mises en scènes sont vraiment excellentes et donnent une ambiance glauque, malsaine. C’est parfait pour un animé mettant en avant les légendes urbaines.
Pour plusieurs épisodes, j’ai eu l’impression de regarder un film d’anticipation/d’horreur. C’était une expérience plutôt sympathique.
Les personnages sont attachants, et la relation entre Kamikoshi Sorawo et Nishina Toriko est relativement subtile. J’ai trouvé que c’était une très bonne construction. Je regrette simplement de ne pas avoir vu Kozakura plus souvent…
Pour ce qui est de l’histoire, on est lâché sans filet dans ce monde étrange qu’est le Versomonde. J’avais trouvé ça dérangeant après le premier épisode, mais c’est finalement un choix assez pertinent pour mettre en place une ambiance étrange, surnaturelle.
Mais un « je ne sais quoi » manquant
Le synopsis d’Otherside Picnic (ci-dessous) mettait l’accent sur les légendes urbaines, des creepypastas et les créatures associées. On les retrouve évidemment, dans quasiment tous les épisodes d’ailleurs. Néanmoins, il manque quelque chose. J’ai eu le sentiment que cet aspect n’était pas assez exploité, et parfois il était très (trop) subtil. Si vous n’avez pas quelques connaissances en légendes urbaines, creepypastas japonaises, vous passerez à côté d’un bon paquet de références.
Apparaissent dans les épisodes : Kunekune, Hasshaku-sama, Elevator Girl, Big Head O Village, Space-Time Man, Kisaragi Station, Monkey Dream, Resort Job, Suma Coast, Ninja Cats, Sannuki Kano, et Kankandara et sûrement d’autres.
Peut-être que si les visuels avaient été plus horrifiques, ça aurait apporté ce « je ne sais quoi » à l’anime.
“Le Sinueux”, “Dame Hasshaku”, “la gare de Kisaragi”… Ces créatures dangereuses de légendes urbaines apparaissent dans le versomonde. C’est un monde voisin du nôtre et empli de mystères. Kamikoshi Sorawo a découvert le versomonde derrière la porte d’un bâtiment abandonné, et y fait la connaissance de Nishina Toriko. Cette rencontre va totalement bouleverser la vie de Sorawo. Toriko demande à Sorawo de l’aider à explorer le versomonde. Elle y recherche une jeune fille disparue nommée “Satsuki“. Sorawoaccepte d’aider Toriko pour pouvoir explorer et étudier cet autre monde, mais aussi gagner de l’argent. C’est le début pour elles d’une lutte pour leur survie dans un monde inconnu empli de créatures étranges.
Source: Wakanim
Otherside Picnic en résumé:
Sans être un animé exceptionnel, Otherside Picnic reste un animé correct et plutôt original, une raison suffisante pour aller le regarder à mon avis.
Là où il déçoit un peu, c’est dans les attentes qu’il suscitait au départ et sa façon d’y répondre. On attendait des légendes urbaines, un côté creepy/dérangeant, ces éléments sont présents mais trop peu abordés et utilisés à mon sens. Peut-être que sur ce point, le manga ou le LN font mieux.
C’est évidemment un animé visant un public japonais, donc habitué de ces légendes, mais j’aurais aimé avoir des précisions sur ces dernières. Pour ceux qui voudraient visionner l’animé, c’est par ici sur Wakanim.