Alors que je vous présentais il y a quelques jours Perfect Wolrd, manga sur une relation malgré le handicap; les éditions Akata nous ont envoyé le premier chapitre de leur nouveau manga : A sign of affection. Nous restons dans le même thème, d’une relation malgré le handicap. Après le handicap moteur, c’est le thème de la surdité qui sera abordé.
Je vous présentais et annonçais la sortie du manga A sign of affection ici.
A sign of affection
Le manga nous entraîne dans le monde de Yuki, une étudiante apparemment comme les autres. A la différence près que Yuki est sourde. Le manga va tenter de nous introduire dans son quotidien pas toujours facile et nous montrer ses soucis de communications avec le monde extérieur.
Son monde va être chamboulé lors de sa rencontre avec Itsuomi, jeune homme qui lui n’a aucun souci de communication avec les autres. Pour cause, Itsuomi est trilingue et étudie encore de nouvelles langues. Se retrouvant par l’intermédiaire d’une amie, les deux jeunes gens vont peu à peu faire connaissance. De fil en aiguille, Itsuomi va vouloir pénétrer le monde fermé dans lequel vit Yuki.
Une plongée dans un univers inconnu
Ne souffrant pas de surdité moi-même, j’ai aimé découvrir l’univers de Yuki. Ses sentiments gênés lorsqu’elle sait que l’on parle d’elle sans pouvoir savoir ce qui se dit, ses interrogations quant à la langue employée par les personnages ou même le fait de manquer de se faire renverser par un scooter car elle n’a pas entendu le son du moteur. Des choses toutes simples de la vie courante et pourtant si compliquées quand on souffre d’un handicap. J’aime ces détails dans ce genre de manga, même si cela est parfois un peu trop romancé, ce sont ces petites choses qui nous font prendre conscience de la difficulté à vivre un quotidien simple lorsqu’on est différent.
Personnages et graphismes
Une cinquantaine de pages est peu pour se faire une idée des caractères des personnages. Cependant, Yuki semble adorable, douce et bienveillante. J’ai aimé ses réactions et son caractère enjoué. Gros point positif du manga à mon goût aussi, le fait qu’il se déroule à l’université. Etant adulte, j’apprécie pouvoir suivre les aventures de personnages plus âgés et souvent plus matures que des lycéens.
Concernant le graphisme, le trait de la mangaka me plaît beaucoup. Un dessin style shôjo/josei, avec des personnages travaillés et reflétant bien les émotions.
Conclusion sur le 1er Chapitre de A sign of affection
J’avais pu m’identifer aux personnages de Perfect World, dans A sign of affection, ne souffrant pas du même handicap, c’est un monde tout nouveau qui s’est ouvert à moi et je peux dire que la mangaka a parfaitement réussi à capter mon intérêt et à m’immerger dans le monde de Yuki. Découvrir le quotidien de la jeune femme et sa potentielle future relation et les obstacles qui vont évidemment surgir m’intéressent beaucoup ! Ce manga va lui aussi briser ce « tabou » du handicap que l’on a souvent caché par le passé. Les mangas de ce genre, qui dédramatisent et diffusent le quotidien, même romancé, d’une personne différente sont pour moi un immense progrès et une lecture passionnante à chaque fois.
En un seul chapitre, A sign of affection a réussi à se classer dans mes coups de cœur de l’année ! Je n’ai qu’une frustration, mon envie de connaître la suite !
Le chapitre 1, qui totalise 60 pages, est disponible depuis le 26 novembre chez tous les e-libraires au prix de 0,99€. Retrouvez un nouveau chapitre toutes les 3 semaines.
Le tome 1 sortira en version papier courant 2021.
A Sign of Affection © suu Morishita/Kodansha Ltd.