Après une première partie qui m’avait plu, Bastard!! est de retour sur Netflix ! Voici mon avis sur Bastard Partie 2 !
À l’origine Bastard!! est un manga de Kazushi Hagiwara ayant débuté en 1988. D’abord prépublié dans le Weekly Shōnen Magazine de Shueisha; l’éditeur transférera la série dans l’Ultra Jump en 2001. C’est donc un exemple de shōnen/seinen!
À ce jour, le manga compte 27 tomes et il est en pause depuis 2012. Oui oui, la série n’est pas terminée…! En France, on a pu découvrir l’oeuvre aux éditions Glénat.
Dark Schneider est le plus puissant sorcier des forces du mal, mais un sortilège l’a transformé en un inoffensif gamin. Seul le baiser d’une jeune fille peut lui rendre ses pouvoirs et l’obliger à défendre le royaume de Metallicana.
Inspiré par les jeux de rôles, Bastard!! c’est toute la richesse de l’heroic fantasy japonaise pleine d’humour et de dérision.
Présentation de Bastard!! – Equipe de production, casting, bande-annonce…
Et si vous n’avez pas vu la première partie, voici mon avis sur les 13 premiers épisodes:
BASTARD !! Une parodie de harem et de Berserk à voir sur Netflix !
Bastard Partie 2: Plus de bagarre, moins de ecchi !
Bastard Partie 2 m’a paru plus divertissante que la partie 1. Cette fois, on a droit a des menaces que tout le monde craint, même Dark Schneider. Le ton est plus sérieux et cela laisse place à des moments de tension bien gérés, et à des combats exceptionnels, où on a presque peur pour notre Wizard. J’ai été bien plus tenu en haleine !
Evidemment, on sait qu’il s’en sortira. Parce que c’est lui le plus fort. Parce que c’est lui le héros, comme il le dit ! Dark Schneider est un personnage qui brise le 4ème mur. C’est un ressort comique, témoignant du fait que l’oeuvre ne se prend pas au sérieux. On y adhère ou pas…!
Le gros reproche que je ferai, c’est que cette deuxième partie s’étire vraiment trop en longueur. D’abord, il y a les antagonistes, qui s’enchaînent, le suivant chaque fois plus fort que le précédent… Le syndrome Naruto. Mais ensuite, il y a aussi les morts/résurrections à répétition. Au final, on est presque lassé.
Toujours est-il que cette partie 2 clôt l’arc Armée rebelle des ténèbres, et annonce l’arc de Kall-Su…!
Scénario : 3/5
Bastard Partie 2 étend l’univers de l’oeuvre. Si on avait déjà entendu parler d’Anthrax dans la partie 1, on découvre la menace qu’est le Dieu de la Destruction. Et, bien qu’il n’intervienne pas directement, on a un aperçu de ses pouvoirs grâce à la force qu’il transmet à ses adorateurs. A chaque seau enlevé, il s’éveille un peu plus, et ses suppôts deviennent plus fort: Y compris Dark Schneider ! J’ai trouvé le concept vraiment sympathique !
L’idée du trio d’armes magiques m’a marqué également. C’était un peu convenu, mais les armes magiques ont, à mon sens, été très bien exploitées pour l’histoire.
On découvre aussi la magie ancienne qui ressemble étrangement à de la technologie… La dénomination n’en est que plus intéressante. Et ce qu’elle implique est au moins aussi intriguant : le monde de DS serait construit sur les ruines d’un monde évolué au point d’avoir des connaissances en robotiques ?
Les références metal et hard rock sont toujours bien présentes, dans les sorts comme dans les OST. De ce côté là, je reconnais avoir pris mon pied !
Univers : 4/5
Visuellement, j’ai eu l’impression que le tout s’était amélioré ! L’animation de Bastard Partie 2 manque encore parfois de fluidité. Mais cela ne se sent pas dans les scènes d’action. Ces dernières sont d’ailleurs bien plus nombreuses que dans la partie 1 et sont vraiment réussies. Ça envoie fort, avec de superbes effets visuels.
De même, le recours à la 3DCGI est plus marqué dans cette deuxième partie. Cependant, je dois dire qu’elle est assez bien intégrée au reste de l’anime. Et comme elle n’est utilisée que pour des mecha et/ou des monstres, ça permet de garder une cohérence visuelle.
L’ambiance globale est très immersive. On nous donne une atmosphère infernale et malsaine à voir, qui appuie les tensions scénaristiques proposées, donnant l’impression que tout espoir est vain. Toujours pas de censure, évidemment !
Visuels : 5/5
Bastard Partie 2, c’est aussi l’introduction de nouveau personnage, et le développement de certains qui étaient restés dans l’ombre jusqu’à présent.
Les antagonistes de ces 10 nouveaux épisodes sont plutôt convaincants, avec une grande préférence pour les Eddies. En ce qui concerne Avygail, il était crédible au départ, mais je dois avouer qu’il était fade et usant à la fin !
Outre une aura morbide et malsaine, Ede ee apporte quelque chose d’intéressant à l’histoire. Déjà, il a une histoire intéressante, qui étend l’oeuvre de l’univers. Mais il permet aussi à Gala d’avoir son moment de gloire ! Le maître ninja montre l’étendue de sa puissance, et il n’a rien à envier à Dark Schneider !
Il y a moins de situations tendancieuses et de déclarations licencieuses, cela redore un peu le blason. Mais on a toujours la relation incestueuse glauque entre Archess Ney et Dark Schneider.
Personnages : 3/5
BASTARD!! En résumé :
Dans l’ensemble, BASTARD!! est une série que j’ai apprécié regarder !
Certes, la première partie versait un peu trop dans le ecchi et le fanservice, voire dans choses encore plus sombres… Mais au delà de ça, l’univers et l’ambiance générale m’avaient beaucoup plu. C’est metal, c’est dark-fantasy et ça fait du bien !
Cette seconde partie laisse de côté le côté harem et se concentre bien plus sur l’action ! Sur ce point, elle est donc bien meilleure ! En plus de ça, j’ai trouvé que l’animation était plus fluide, avec des combats bien chorégraphiés. C’est très nekketsu dans l’esprit, du grand spectacle donc !
Toujours pas de censure évidemment : on a de l’hémoglobine à profusion, des membres arrachés, des organes répandus.
L’univers s’étend, on découvre un peu plus Anthrax, le Dieu de la Destruction, et ses pouvoirs. De bons concepts sont introduits, et bien exploités ! Les mechas pourront sembler anachroniques, mais j’ai trouvé que cela avait été amené intelligemment.
Dark Schneider est toujours aussi badass, antipathique et fêlé ! Sauf que cette fois, on a parfois un peu peur pour lui… Il est très fort, mais pas invincible. Cela ajoute une tension très agréable à ces dix derniers épisodes.
Cette tension scénaristique est un peu désamorcée par l’humour, la plupart du temps bas du front : on aime ou on n’aime pas le mélange !
En ce qui concerne les autres personnages ont droit à un bon développement, vraiment intéressant pour certains d’ailleurs. J’ai adoré le combat de Ee Dee er Gala, le maître ninja.
En revanche, c’est du côté des antagonistes que le bat blesse. En effet, l’anime souffre du « syndrome Naruto » : un ennemi qui se relève, toujours plus fort, toujours plus monstrueux. Bref, un allongement artificiel, qui tue la plupart des enjeux établis ! C’est dommage…!