Le Calendrier de l’Avent, c’est l’occasion de mettre en avant des titres méconnus ET qu’on adore… Pour ce jour 16, on parle de Dimension W !
Pour présenter un peu le titre, Dimension W est un manga seinen de YujiIwahara. La série paraissait dans le magazine Young Gangan de Square Enixentre 2011 et 2019. Elle compte 16 volumes.
En France, c’est Ki-oon qui publie le titre.
2072. L’humanité a enfin trouvé la solution à tous les problèmes d’approvisionnement en énergie. Les coils, des bobines électromagnétiques qui fournissent des ressources inépuisables, ont relégué batteries et autres câbles au rang d’antiquités. Kyoma Mabuchi, lui, a tourné le dos à cette technologie révolutionnaire. Amoureux des bonnes vieilles voitures à essence, il préfère passer son temps à bricoler ses bolides. Pour gagner sa vie, ce chasseur de primes d’un genre nouveau s’est spécialisé dans la récupération des coils illégaux, qui, détournés de leur usage de base, peuvent se transformer en armes redoutables… Alors qu’il enquête sur deux petites frappes des bas quartiers, son chemin croise celui de Mira, une mystérieuse prisonnière dont le destin semble intimement lié aux coils. À ses côtés, Kyoma va vite découvrir que cette technologie miraculeuse pourrait bien conduire l’humanité à sa perte…
Et pour ceux que ça intéresse, il existe une adaptation animée, disponible sur Crunchyroll ! Produite par Studio 3Hz et Orange, l’anime compte 12 épisodes, un épisode spécial, et 5 épisodes chibis. Malheureusement, cela ne couvre pas l’entièreté de l’œuvre, en plus de passer sous silence plusieurs éléments de l’intrigue. C’est donc une première raison pour lire le manga.
J’ajouterai également que, comme le montre l’image de mise en avant de l’article… L’anime abuse un peu sur le fanservice…!
Pourquoi lire Dimension W ?
Dimension W est un récit de genre thriller dans un univers de science-fiction, relevant de la hard-SF et du cyberpunk ! (Dans la veine de Cyberpunk Edgerunners, oui oui !). À ma connaissance, c’est une association plutôt rare dans le monde du manga ! Et, fait qui accentue cette rareté, l’oeuvre s’appuie sur une lourde documentation scientifique. C’est dense, complet… Tout ce qu’on attend d’une très bonne oeuvre de fiction.
On y suit Kyoma Mabuchi, un « récupérateur misandroïde » et un peu boomer sur les bords, qui cache en fait un passé difficile. Le personnage à un charisme de dingue ! L’histoire débute alors qu’il rencontre Mira, un androïde qui a tout d’un être humain, émotions comprises. La jeune femme apporte un peu de douceur et, paradoxalement, d’humanité. Un excellent duo de protagoniste qui saura vous émouvoir et vous emmener avec eux dans leurs aventures !
Dimension W propose une intrigue palpitante, avec des mystères omniprésents, des ramifications intéressantes sans pour autant se perdre. En effet, le climax de l’intrigue principale est tout bonnement orchestré d’une main de maître ! Et même si j’aurai aimé que l’oeuvre dure plus longtemps, 19 tomes, c’est déjà une durée très correcte !
Enfin, visuellement, l’oeuvre de Yuji IWAHARA est magnifique. Les designs sont originaux, le découpage est dynamique. Globalement, le trait est clair, ce qui permet de bien comprendre le déroulement des combats, et expressif, ce qui ne manque pas de nous prendre par les sentiments quand il le faut. Et pas de fanservice dans le manga !!
Le petit plus de l’oeuvre ? Ses thématiques. Dépendance à la technologie, écologie, énergie, intelligence artificielle… Ce sont des thèmes très actuels et abordés de manière assez complète, tout en nous donnant de quoi réfléchir.
Si vous voulez un avis plus détaillé et précis, j’ai déjà mis la lumière sur Dimension W !
Et si vous avez déjà été conquis par Yuji Iwahara, avez-vous lu Clevatess, son nouveau manga ?
Je vous en parle ici : Clevatess, la dark-fantasy du côté de l’ennemi !